Sans lui, pas de trains qui circulent : l’aiguilleur est celui qui commande le ballet des trains qui entrent en gare ou en sortent. Depuis son poste surplombant les voies de la gare ou la bifurcation de pleine voie, il orchestre le trafic en commandant aiguilles, signaux mécaniques et panneaux lumineux dont les cocardes ou des feux colorés transmettent indications, autorisations ou ordres aux conducteurs des trains ou aux chefs de manoeuvre. Un métier méconnu, mais essentiel à la bonne marche du chemin de fer. Sans les aiguilleurs, les trains seraient à l’arrêt… Ces hommes et ces femmes, qui exercent en 3×8 un métier à responsabilités, sont indispensables. Depuis les coulisses de la gare, ils gèrent nuit et jour le trafic, les manoeuvres et les évolutions. Leur mot d’ordre : sécurité et ponctualité ! Aujourd’hui, modernisation oblige, les aiguilleurs, requalifiés agents Mouvement, puis opérateurs Sécurité, sont moins nombreux qu’autrefois (jusqu’à 90 000 en 1945) et aiguillent les trains en cliquant sur une souris d’ordinateur depuis leur « tour de contrôle » ferroviaire.
Cet ouvrage est dédié aux 7 000 aiguilleurs et agents-circulation (sans oublier les régulateurs) du métier Circulation de SNCF Réseau, qui exercent leur métier dans un poste central de gare, un poste de bifurcation ou de triage, un PAR (poste d’aiguillage et de régulation), une CCR (commande centralisée du réseau), un COGC (centre opérationnel de gestion des circulations) ou une petite gare de voie unique.
Ce sont des « opérateurs sécurité » hautement qualifiés et indispensables à la bonne marche des trains. Certains sont en « roulement », c’est-à-dire que leurs heures de service sont régulières et définies par un roulement en 2×8 ou en 3×8, d’autres sont affectés à la « réserve », c’est-à-dire qu’ils remplacent les agents en roulement, souvent de façon planifiée par leur CPS, mais parfois de façon inopinée.
Si être en roulement nécessite d’accepter de travailler en horaires décalés (souvent très tôt le matin, tard le soir et parfois de nuit), être affecté à la réserve demande d’avoir en plus une grande capacité d’adaptation, car il s’agit, selon les gares, d’intervenir sur des postes de technologies différentes (électromécanique, PEI, PRG, PRS, ASTER…). Dans chaque poste, les horaires et les habitudes sont différents… De la même façon, les réservistes doivent faire preuve d’une grande disponibilité, car ils ne reçoivent parfois leur « commande » qu’au fur et à mesure et restent tributaires des absences de dernière minute.
Tous, qu’ils soient placés sur le collège exécution, maîtrise ou cadres, méritent cet hommage.
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