Inaugurée il a un peu plus d’un an (en septembre 2022), la ligne B à Rennes, (le métro automatique nouvelle génération de Siemens), est à l’arrêt. Au moins jusqu’au 18 décembre.
L’incendie, le 18 novembre dans un poste d’alimentation électrique, a en effet causé d’importants dégâts. On attend de connaître l’origine du sinistre mais l’hypothèse d’un acte de malveillance est d’ores et déjà écartée, selon son exploitant Keolis. Un freinage d’urgence a eu lieu peu avant l’incendie et des analyses sont en cours pour déterminer s’il y a un lien, a indiqué l’opérateur.
Avant le redémarrage, il faudra reconstruire les installations électriques et faire passer un contrôle technique aux 25 rames de la ligne B. Puis la faire fonctionner « à blanc » pendant deux jours. En attendant, des bus de substitution sont en place alors que la ligne B transporte en moyenne 100 000 voyageurs par jour.
Où peut-on trouver des bus et leurs conducteurs disponibles avec le compartimentage imposé par les nouvelles règles de mise en concurrence. Est-ce qu’on a réfléchi à toutes les conséquences sournoises de cette nouvelle politique? Un commissaire de Bruxelles peut-il emprunter l’ascenseur de l’immeuble voisin lorsque le sien est en panne? Non ces gens là ne connaissent rien à la logistique, un grouillot est toujours là à courir pour les approvisionner en crayons ou solution informatique. »Je ne sais pas ce que vous faites mais je vous dire en combien de temps! ».
Les systèmes ferroviaires sont malades de la tutelle népotiste : La commission sénatoriale « Robert Badinter » a constaté que les chemins de fer japonais se portent très bien depuis qu’on les a « guillotinés », entendez par là que le « mille-feuille » directorial, cher à Loïck Le Floch Prigent, a été supprimé.L’indépendance synergétique des compagnies, comme en France avant 1937, a été très profitable à ces entreprises intégrées comme aux Etats-Unis.