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Plusieurs générations se côtoient au sein des Rails du Drac, ce qui est un gage de partage de connaissances techniques actuelles et plus anciennes. Photos © Les Rails du Drac

Patrimoine. Les Rails Du Drac veulent faire revivre le Chemin de fer de la Mure

19 novembre 2024
- -
Par : Anne JEANTET-LECLERC

Dans l’Isère, à Saint-Georges-de-Commiers, l’association Les Rails du Drac s’est mobilisée pour qu’un patrimoine ferroviaire exceptionnel, issu du Chemin de fer de la Mure, échappe à la démolition.

Créée en 2022 dans le but de sauvegarder et valoriser le patrimoine du Chemin de fer de La Mure dans le sud du département de l’Isère, l’association Les Rails du Drac (du nom de la vallée où elle est située) a lancé une pétition en ligne pour sauver la partie aval de la ligne fermée depuis 2010, et en particulier toutes les infrastructures présentes sur le site de Saint-Georges-de-Commiers, aujourd’hui menacées de disparaître : le dépôt, les ateliers (avec leurs machines-outils, dont le dernier tour à reprofiler les essieux en voie métrique disponible en France) qui assuraient l’entretien de la voie et du matériel roulant, le magasin, la grande remise, le bâtiment voyageurs…

Un patrimoine exceptionnel menacé d’être démoli

En effet, l’avenir du site est aujourd’hui très incertain compte tenu de la fin imminente de la convention actuelle signée entre l’État et le conseil départemental. « Des projets conduisant à la disparition pure et simple du patrimoine ferroviaire sont actuellement à l’étude », déplore Pierre Lang, président (il est aussi membre de l’association qui exploite le Train touristique du Bas-Berry) de l’association iséroise qui compte actuellement une cinquantaine de membres. « Le Chemin de fer de la Mure constitue un des fleurons du département de l’Isère, non seulement d’un point de vue touristique mais surtout d’un point de vue patrimonial. » En 1888, la construction à flanc de montagne de cette ligne à voie métrique, une des premières au monde à avoir été électrifiée en haute tension en 1903, a constitué une réelle prouesse technique, nécessitant l’édification d’une centaine d’ouvrages d’art parmi lesquels six grands viaducs et dix-huit tunnels, dont un tunnel hélicoïdal pour affronter les fortes rampes dues au relief.

Remettre en route les machines-outils, ouvrir un musée…

C’est suite à l’éboulement d’un pan de la montagne dans le secteur de la Clapisse en 2010 que la ligne a été littéralement coupée en deux et que l’exploitation du train touristique a été interrompue. Si par la suite, la partie “haute” (en amont) de la ligne a bénéficié d’une remise en route à partir de 2021 (le train touristique qui relie La Mure à Monteynard/le Grand Balcon, est exploité par la société Edeis dans le cadre d’une DSP), la partie “basse” (en aval) a été laissée à l’abandon. Les Rails du Drac souhaitent donc sauver de la démolition le patrimoine « exceptionnel » qui s’y trouve et le valoriser notamment à travers la reprise d’activité et un musée. Le projet concerne les véhicules ferroviaires anciens, dont certains sont classés aux Monuments historiques, mais aussi l’ensemble du matériel encore présent dans les différents magasins ainsi que les bâtiments dont certains présentent un intérêt tout particulier : les ateliers, la remise principale et sa remise vapeur attenante, le wagonnage et le bâtiments voyageurs. Le but est aussi de redonner « de la vie “industrielle” au lieu en remettant en route les équipements et les machines-outils, en proposant à d’autres chemins de fer à voie métrique de l’usinage qu’il n’est plus possible de faire en France et qui, du coup, est souvent exécuté à l’étranger, en Suisse », explique Pierre Lang.

Une pétition a été mise en ligne pour sauver le site

Enfin, le troisième volet du projet consistait à créer un vélorail, dans un premier temps entre Saint-Georges-de-Commiers et Notre- Dame-de-Commiers (au-dessus, la voie ferrée a été déposée). Las, la commune s’est approprié le projet… Néanmoins, afin de démontrer l’attachement du plus grand nombre à la sauvegarde de ce patrimoine unique et exceptionnel, et après le succès d’une première pétition lancée lors des Journées du patrimoine (300 visiteurs en 2023, 400 en 2024), cette année, l’association a mis une version numérique de la pétition en ligne. Déjà plus de 2000 signatures ont été recueillies. « Soyez nom- breux à nous soutenir ! », lance Pierre Lang.



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