6,93 

UGS : RP128 Catégories : ,

Description

BELGIQUE / 13,90

BELGIQUE / 13,90


LUXEMBOURG / 13,40


SUISSE / 22,60 FS

ESPAGNE / 13,90

PASSION

N°128 JUIN2008/
L’ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
/ LE CENTENAIRE DE LA GARE DE METZ/
/ LA GARE DE PERPIGNAN/
PARTIE)
/ DEUX NOUVELLES LOCOMOTIVES CHEZ ALTSTOM
n° 128
JUIN 2008
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
6
petite ville de 12000 habitants,
Lautenbach, elle a vu la suppres-
service sur 9km jusqu’à Heis-
senstein. Trois scénarios, propo-
sés par le bureau d’études Sys-
tra, missionné par le conseil ré-
gional d’Alsace, envisagent, en
définir le coût des travaux à en-
treprendre pour la remise à ni-
Guebwiller, des points d’arrêt
Guebwiller.
B. C.
Actualité Brèves
Réouverture envisagée pour
la ligne de Guebwiller
traction électrique: de nom-
breuses lignes (comme Tours –
Vierzon) sur lesquelles ne circu-
peu à peu apparaître des caté-
voie unique reliant Pau à Oloron
(une des premières lignes fran-
En effet, la sous-station qui ali-
mente la caténaire Midi en cou-
de 1500 V continu devait être
déplacée pour permettre l’ex-
tension d’une usine aéronau-
Toutefois, le coût de la construc-
RFF, le projet de reconstruction a
UM 2 aux heures de pointe (lun-
les usagers ne seront pas pénali-
100km/h et que les autorails X
en rénovation. Une fois la sec-
annoncée pour 2014 par la ré-
Bientôt des X 2200 sur Pau –
Oloron
L’E 37508, en stationnement à Lyon-Perrache, arbore désormais
le logo de CB Rail, le propriétaire, parallèlement aux marquages
Veolia Transport, l’opérateur (24 mars 2008).
A. G.
Les BB 63000/500 ont connu de nombreuses livrées, au cours
de leur longue carrière. La dernière en date est portée par
cette machine de VFLI, filiale de la SNCF, assurant un trafic
de bois, au départ de la gare d’Autun, vue ici fin 2007.
G. P.
Ces nouvelles locomotives, com-
la SNCF, sont destinées à rajeu-
nir un parc de locomotives die-
L’avenir de ces dernières, qui
dans le Cher, se trouve ainsi très
Y. Ménétrier
Des BB 75000 dans le Berry
G.Pourageaux
Y.Ménétrier
S.Cornet
A.Grouillet
UM de BB 75000 de Longueau sur la desserte céréalière de Nérondes (avr. 2008).
Une Z 7300 à Ogeu: ces engins vont faire place à des X 2200 (fév. 2008).
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
7
vec 1108km de lignes, la
électrifiée Paris – Toulouse, qui la
862km, étant à voie unique et
108 millions d’euros, avec renou-
de points singuliers. Le volet prin-
la ligne Poitiers – Limoges, en
Guéret – Montluçon, Le Palais –
déjà lieu en 2007, Brive – Tulle et
Limoges – Périgueux.
B. C.
Modernisation du réseau
régional limousin
près les efforts de remotori-
ayant encore un potentiel kilo-
continue ses efforts de réduc-
de serre en s’attaquant directe-
Chalindrey, a été munie d’un
légèrement son aspect extérieur.
cette particularité et les fournis-
Un filtre à particules
Les deux G 1206 n° 21 et 22 sont les premières à porter le
nouveau nom de la société Colas Rail, qui a succédé à Seco
Rail; elles stationnent ici à Hausbergen alors qu’elles sont en
livraison (16 avril 2008).
A. G.
2008, l’activité Fret a enre-
10% sur le territoire de la région
SNCF de Lyon et de 20% sur
celle de Chambéry. Soit le double
national. Chaque jour, 780
41 millions de tonnes, dont 10
France – Italie par le point-fron-
un itinéraire à créer, se bran-
chant sur la ligne d’Ambérieu,
définitif, est à l’ordre du jour.
D’autant que le récent cadence-
ment des TER a saturé le com-
B. C.
Embellie du fret en Rhône-
X 2100 datant des années 1981-
1983. Ce matériel assure le régi-
de la région Bretagne: Rennes –
Morlaix – Roscoff, Vannes –
décidé de faire bénéficier 21 de
6100 d’une rénovation portant
espaces voyageurs avec nou-
veaux sièges, revêtements,etc.
L’opération, réalisée par l’EIMM
2111 et se poursuivra jusqu’en
2010.
B. C.
Les X 2100 Bretagne rénovés
B.Collardey
B.Collardey
B.Collardey
A.Grouillet
D.Carré
Passage à Nexon d’un X TER engagé sur un Limoges – Périgueux (sept. 2007).
Mentions sur le capot de la 69420.
Train de cailloux pour Saint-Julien à Ambérieu (10 avril 2006).
X 2100 en UM sur un TER Morlaix – Brest à Landerneau (20 juin 2006).
Actualité Brèves
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
Bonne tenue des
trafics CNL
quotidien, a connu en 2007 une
qui bénéficie de WLABmz «dernier
cri». Immatriculées aux CD, ces
Travaux sur
Yverdon
(1855): les deux tunnels du
Mormont (sud, 304m, et nord,
183m), juste après la gare
d’Eclépens, vont, ces deux
prochaines années, être doublés et
assainis. L’opération, lancée le 22
de francs suisses, nécessitera
parallèles, puis la reprise complète
permettra d’écouler, à partir de fin
2010, par la ligne du pied du Jura
Arrêt des EC 60/61
« Casanova »
L’EC diurne 60/61 Ljubljana –
Venise ne circule plus depuis
pendulaires slovènes a été jugé
proposé à Trenitalia de remplacer
les Pendolino par de courtes rames
d’utiliser l’EN 240/241 Venise –
frontière pour rejoindre Trieste,
15kV, pour grandes rela-
huit, basées à Graz: les
4010.001, 007-009, 013, 016,
019 et 029. Ce matériel reste
engagé sur quatre types de liai-
sons: Graz – Linz
aux IC 500, 501, 600, 601; Graz –
aux IC 653, 654; Graz –
shofen, aux IC 510, 511, 518,
611, 615; Graz – Innsbruck
See, Wörgl, aux IC 515, 610. Leur
B. C.
Les rames 4010 des ÖBB approchent de la fin
La rame 4010.020 sur un IC 600 Graz – Linz à Bruck an der Mur (15 sept. 2007).
rame Albatros d’Ansaldo-Bre-
ferroviaires de Velim (Tchéquie) le
29 mars dernier.
250km/h assurera les services
qu’aux Pays-Bas la forme parti-
surnom d’«ornithorynque».
sur le programme initial, le nou-
veau service transfrontalier pour-
entre mi-2009 et le service 2010.
Albatros prend son vol
Pour célébrer le cinquantenaire
de l’Exposition universelle et de
l’Atomium, ouvert le 17 avril 1958,
Bruxelles organise une manifestation
Expo 58 du 18 avril au 19 octobre.
Les transports en commun de
l’agglomération bruxelloise ont, pour
l’occasion, décoré le tram 7725 aux
couleurs de l’exposition.Il est vu ici
à la station De Brouckère (ligne 56)
(18 avril 2008).
D. C.
La première rame Albatros, au centre d’essais de Velim, en Tchéquie (8 avr. 2008).
2007, deux relations quoti-
sburg – Schwandorf et prolon-
gés jusqu’à Prague. En Tchéquie
ces convois sont pro-
Alex en Tchéquie
B.Collardey
D.Carré
Q.Vosman
S.Meillasson
grandes guerres. Leur architectu-
ceux de Paris-Est, Paris-Nord, Pa-
ris-Lyon, pour celles terminus;
Troyes, Metz, Strasbourg, Colmar,
Mulhouse, Valenciennes, Rouen-
Rive-Droite, Trouville-Deauville,
Tours, Bordeaux-Saint-Jean,
Toulouse-Matabiau et Nice-Ville,
pur produit de l’occupation ger-
s’harmonise avec d’autres édi-
sont programmées pour le di-
BB 515007, portant le blason de
la ville, la rame TGV 4402, du re-
cord de vitesse, dont le mécani-
150 P 13, la petite Krupp d’Éti-
l’AL. Des comédiens et artistes
avec jeux-concours. Y sont invi-
RAIL PASSION N°128
12
Actualité France
Metz: le centenaire
d’une gare-monument
Inaugurée en 1908, sous occupation allemande, cette gare, conçue par l’architecte
berlinois Jürgen Kroger, va fêter ses 100 ans le 22 juin prochain. Imposantes, largement
dimensionnées au départ, ses installations s’avèrent aujourd’hui insuffisantes
avec l’arrivée du TGV Est et l’essor du trafic TER. À telle enseigne que de nouveaux
AR
B
ERNARD
C
OLLARDEY
La façade du BV,
longue de 300m,
de style néoroman
période de l’entre-
deux-guerres.
RAIL PASSION N°128
15
et machines rapatriées sur le dépôt
de Metz-Sablon, au sud.
Pour desservir cette nouvelle gare, le
schéma des voies est profondément
modifié pour raccorder au sud, dans
la zone de Metz-Sablon, les lignes
de Sarrebruck/Strasbourg, Nancy,
Conflans, Château-Salins, cette
dernière ouverte en 1904. À l’opposé,
un nouveau tracé est créé pour
rejoindre la ligne de Thionville à
Woippy, avec double traversée de la
Moselle à l’île Chambière, l’itinéraire
Devant-les-Ponts étant
dorénavant réservé au fret.
Parallèlement à la gare voyageurs,
baptisée Metz Hbf, une nouvelle gare
marchandises, dénommée Metz Gbf
(Guterbahnhof), est construite un peu
plus à l’est sur une ligne
de contournement issue du triangle
de Metz-Sablon. Dotée de halles et
débords, elle nécessite la couverture
des vestiges d’un amphithéâtre
romain de 25000 places.
Commencés en 1904, les travaux,
gigantesques, trouvent leur point
d’orgue avec l’inauguration en
grande pompe le 17 août 1908. Il
était temps, car la gare d’origine était
menacée d’asphyxie, le mouvement
des voyageurs ayant quadruplé
depuis 1878, celui des marchandises
ayant, lui, doublé. En avril précédent,
l’étoile de Metz s’était enrichie d’une
branche supplémentaire, à vocation
éminemment stratégique, se
dirigeant sur Anzeling, rejoignant
ainsi Dillingen, en Sarre.
Désormais, la gare de Metz,
commandée par un poste directeur
et trois postes 2, 3, 4 Siemens, peut
faire face à un trafic varié, avec
des omnibus locaux sur toutes les
directions et des trains directs:
radiaux vers Paris
Verdun ou
le raccordement de Frouard et Bar-
le-Duc, Sarrebruck, Francfort;
transversaux de Belgique et du
nord de la France vers Strasbourg,
Bâle, la Suisse et l’Italie, ainsi que vers
Les services du réseau EL
s’installent dans les locaux
de l’ancienne gare, conservée.
Les années suivantes, de grands
halls métalliques vont couvrir
les quais 3-4 et 5-6.
Infographies: V.Morell/Rail Passion
Le bâtiment de la poste centrale, autre héritage de l’occupation prussienne, qui fait face à la gare (16 avril 2008).
B.Collardey
RAIL PASSION N°128
18
Actualité France
Les deux vastes marquises couvrant les quais
1, 2, 3, 4, accusant le poids des ans, il devenait
indispensable de les restaurer, mais l’opération
ayant un coût très élevé, la solution a été
écartée. Plutôt que de prévoir leur
suppression, avec mise en place d’abris
parapluie, il a été décidé d’édifier une double
dalle-parking de 214m de long, 37 et 48m de
large, à 5m au-dessus des quais, laissant un
jour au-dessus des voies de circulation 4, 5,
n’altérant en aucun cas l’architecture du
bâtiment voyageurs vu de la ville car plus
basse. Accessible par une rampe
hélicoïdale insérée entre
le centre de tri postal et les
bâtiments administratifs de la
gare, elle est dotée de deux
ascenseurs et d’un escalier
débouchant dans l’axe de la
galerie marchande longitudinale.
D’une capacité de 750 places,
elle a solutionné les problèmes
de stationnement des clients
du chemin de fer, le garage-
1974-1976: une dalle-parking à la place des marquises
Vue aérienne de la gare de Metz-Ville, resituée dans son environnement urbain, au début des années 50, alors que les trois marquises sont encore en place.
La BB 15006, baptisée «Metz», dans la gare du même nom (2 juin 1973).
A.Schoontz/Doc.
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
22
is à part la LGV Nord-Euro-
pe Paris – Bruxelles, fran-
belge à Wannehain, les autres
LGV franco-espagnole Perpi-
opération, quelque peu différen-
44,4km, dont 24,6 dans le dé-
partement français des Pyré-
nées-Orientales et 19,8 dans ce-
Catalogne –, elle va constituer,
accueillir un trafic mixte voya-
du corridor méditerranéen de-
puis Alicante et Valence, avec
2012, 50 min suffiront pour re-
lier Perpignan à Barcelone
contre 2heures 45 actuelle-
Montpellier – Perpignan, Barce-
lone se trouva à 5heures 35 de
Paris, soit un gain considérable
de 4heures.
Actualité France
La LGV Perpignan –
Figueras dans les délais
Amorcé en 2005, le chantier de cette LGV internationale de
quelque 44km avance bien et devrait s’achever, comme prévu,
en février 2009. Malheureusement, le retard pris par le tronçon
suivant Figueras – Barcelone ne permettra pas de tirer profit
immédiatement de cette nouvelle infrastructure, qui, toutefois,
contribuera à terme à rapprocher considérablement les deux
capitales catalanes.
EXTEETPHOTOSDE
B
ERNARD
C
OLLARDEY
Train caténaire à l’extrémité de la gare de Perpignan côté ouest à l’origine de la LGV vers Figueras (3mars 2008).
La base travaux LGV à Tresserre, à d., vers Perpignan, les rails fraîchement posés (3mars 2008).
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
23
du BTP dans la péninsule ibé-
rique, et du français Eiffage TP,
exploitation du tronçon interna-
tional Perpignan – Figueras. Ce-
délai de cinq ans pour les tra-
Figueras et Barcelone ne per-
l’opération. Ce qui incitera cer-
Le tunnel du Perthus repré-
Albères, dans la chaîne pyré-
Dans le département des Pyré-
nées-Orientales,
la ligne traver-
de Baho, Le Soler, Toulouges,
Canohès, Ponteilla, Trouillas, Vil-
Tresserre, Montesquieu, Le Bou-
lou, Les Cluses et Le Perthus.
Plusieurs cours d’eau intermit-
franchis, tels la Bassa, la Canter-
rane, le Réart, le Tech.
être déviée vers le nord, à l’ex-
trémité ouest de la gare mar-
chandises de Perpignan-Saint-
remaniements de Perpignan
prend aussi-
laisse sur la droite la masse ca-
bannée de neige en hiver, qui
les vignobles et vergers prolifè-
rent, elle passe à l’écart des vil-
au niveau de Villemolaque, tra-
la voie unique électrifiée coor-
donnée Elne – Le Boulou-Per-
thus – Céret, puis Le Tech.
Peu après, elle s’engouffre
du Perthus, long de 8300m,
creusé sous la barrière des Al-
maximale de 220m, et franchit
la frontière à 833m avant son
le couloir de la vallée du Llobre-
dépressions au niveau de via-
légère au départ de Perpignan,
accuse une cuvette pour la tra-
versée du Tech, puis une rampe
11,5 ‰ et le point haut a la
est pratique-
350km/h (300 pour les TGV en
1,435m, posées sur ballast et
du Perthus, auront un entraxe
de 4,80m.
Tunnel
transfrontalier
Céret
Argelès-sur-Mer
Port-Vendres
Cerbère
A 9
A 7
N 9
N 9
N 11
D 618
N 114
N 116
Cap Cerbère
FRANCE
ESPAGNE
Infographie Rail Passion
Sur la LGV, la voie et les supports caténaire sont en place jusqu’au Perthus.
Entrée côté France des deux galeries du tunnel du Perthus (3mars 2008).
RAIL PASSION N° 128
28
(poste à relais à commande in-
avec télécommandeélargie:
au nord du PRG (poste tout re-
Port-la-Nouvelle, des PIPC
(postes informatiques de tech-
nologie PC) de Salses et Rive-
saltes, agissant sur les IPCS;
droit du pont du Tech;
côté ouest, de la nouvelle bi-
unique Villefranche a été dou-
4km jusqu’à l’entrée du fais-
ceau du chantier de Perpignan-
nord pour réaliser la plate-for-
me, encadrée par les voies prin-
fret international comprenant:
poisson;
chacun quatre voies de 800m,
séparés par une voie de circula-
Ceux-ci, assujettis aux différen-
des deux ré-
limitée à 420m côté TP Ferro,
au fil du service côté SNCF.
À la sous-station 1,5kV exis-
au Km 471,1 viendra s’en
de montage près du Soler, débi-
tant du 25kV pour la LGV de TP
société Vecchietti, filiale de Seco
ETF, s’accompagnant de l’édifi-
Perpignan, moyennant plusieurs
de l’ouverture de la LGV Perpi-
gnan – Figueras, à vocation mix-
te voyageurs et fret, fixée en fé-
Il faut, par ailleurs,
cette date. Il intéresse:
l’allongement de 450 à 750m
en place à moderniser, conçus
100km/h;
l’extension à 750m des deux
500m.
Le PRCI entrera en fonc-
encore de cette échéance. Tout
compte prendre la Renfe à Fi-
service qu’en 2012.
Pour tirer le profit maximal
vitesse sous la chaîne pyrénéen-
ne sans attendre cette date éloi-
comme l’aménagement, à Fi-
gueras, d’un chantier d’écarte-
ment d’essieux pour les Talgo,
145km, ces investissements
temps presse!
(1) La réélectrification sous 1,5kV de
Actualité France
En cours de montage, la sous-station 25kV du Soler pour la LGV (3 mars 2008).
… Et le nouveau gril traction, remplaçant celui en face du BV (3 mars 2008).
Le PRS de Perpignan, qui sera remplacé par un PRCI (20 août 2005).
Le nouveau faisceau fret international pair, déjà en place…
RAIL PASSION N° 128
29
d’achat à 75% de l’opéra-
Transport Logistik (ITL), basé à
Dresde, par SNCF Participations
Rail Passion
n°127),
la SNCF révise sa posi-
tion vis-à-vis du trafic mar-
chandises avec l’Allemagne, en
le combiné. La démarche articu-
d’opéra-
Allemagne ainsi qu’à l’interna-
locomotives (dont 18 élec-
milliard de t-km en 2007. En
filiales: ITL Benelux, ITL Zelez-
Polska. ITL Benelux détient un
Pays-Basdepuis août 2007 et a
entrepris d’obtenir auprès d’In-
ITL loue quatre locomotives sé-
rie 203 (V100.1 Alstom) et a
des quatre Traxx MS Bombardier
Avec ses deux autres filiales,
Ouest pour la SNCF, qui souhai-
«jusqu’en Ukraine et en Rus-
sie». ITL Zeleznicní Spolecnost
Praha a été créée en 2001 et a
janvier 2002.
filiale assure une desserte com-
Polska, qui a été créée en dé-
en coopération avec des opéra-
teurs locaux avant de recevoir,
fin 2007, les autorisations re-
Polska dispose de deux Traxx MS
aptes Pologne/Allemagne/Au-
Parallèlement, Fret SNCF
MWB assure des prestations va-
riées (trains entiers, wagons iso-
lés et lotissement, tri et em-
1700, 1206, 1203, V 100) et
électriques (trois Taurus bifré-
quence et une 1020 ex ÖBB) ou
géants européens de la logis-
tique. L’activité de WRSest cen-
leurs homologues SNCF de For-
bach à Worms (1) avec des
la col-
laboration avec CFF Cargo de-
desserte avec l’Autriche et les
– princi-
palement sur les échanges Fran-
ce – Allemagne, mais pas seule-
sécurité et les sillons que sa re-
inter-
Afin de conforter sa place à l’in-
ternational de prestataire inté-
gré dans les domaines de la lo-
(1) Avec VFLI, conduite des 61000 en
Allemagne sur les trains Carling –
Fret: la SNCF prend le contrôle
d’ITL et s’étend vers l’Est
La Traxx MS 186.150
d’ITL avec un convoi au
terminal conteneurs por-
tuaire d’Amsterdam
Westhaven (22 avr. 2008).
Q.Vosman
RAIL PASSION N° 128
31
sans grande esthétique. Aujour-
adhésives qui améliorent l’espa-
claires. Les entreprises de net-
toyage des trains arrivent à ré-
pas nouveau. La SNCF, au vu des
réseaux voisins (CFF, DB…), qui
locomotives à des fins publici-
produits dans l’industrie à gran-
climatiques défavorables. Diffi-
culté résolue complètement au-
L’habillage s’est banalisé.
d’événementiels internes et ex-
durée (record à 574,8km/h,
Coupe du monde de rugby, 70
ans de la SNCF au Grand Palais
avec la motrice TGV de la rame
16 en orange,etc.). Avec
France et même l’étranger.
Les régions administratives,
ac-
leur image dans le paysage. L’ef-
Île-de-France. L’intérieur est
aussi revêtu, mais pour la pro-
L’explosion du nombre d’actes
des RIO, Z 2N et MI 2N. Cette si-
cesse revoir ses approvisionne-
ments tout en « décyclant » cer-
180euros HT
L’un des grands chantiers
remplacer 11545 assises MI 2N
(sur les 34550 du parc de 53
rames) et 7988 assises Z 2N.
180euros HT. Les gestes et pos-
l’exploitation et à la maintenan-
ce du parc sont malmenées (re-
Bondy, pour lequel une équipe
(Dans le prochain
Rail Passion,
détaillerons, engin par engin, les opé-
rations de pelliculage ainsi que la
combat permanent avec les souillures.)
Les produits à disposition
Il s’agit de films transparents destinés à recouvrir les vitrages et
de films adhésifs aux couleurs des stratifiés pour les cloisons et les
plafonds. Le dernier marché a été passé avec la société 3M France.
Les prix s’élèvent respectivement à 750euros HT pour un rouleau
transparent qui habille 37 vitres de portes latérales MI 2N et
1300euros pour un rouleau adhésif. Les agents, très manuels,
découpent en atelier les rouleaux en fonction de patrons
confectionnés au préalable afin de constituer un stock suffisant. La
dextérité s’acquiert sur les rames, car il faut éviter au maximum les
bulles d’air disgracieuses lors de la pose. Avec quelques astuces
pour faciliter le travail, comme le mouillage préalable à l’eau de la
surface à pelliculer à l’aide d’un pulvérisateur du commerce, cela afin
de pouvoir repositionner la découpe en cas de mauvaise
présentation. Une machine informatisée de découpe des éléments,
actuellement en test aux Ardoines (région de PRG), devrait améliorer
les conditions de travail en apportant un gain de temps certain et une
limitation des risques d’accidents. Le personnel pourra alors se
consacrer davantage aux rames, dont le stationnement journalier
entre deux services de pointe n’est que de 5heures.
Films 3 M en stock pour les cloisons et plafonds des MI 2N et Z 2N.
Découpe d’un film 3 M pour une cloison de MI 2N.
Pose du pelliculage sur un plafond de MI 2N.
RAIL PASSION N° 128
34
dire que la cérémonie d’ouver-
ture du nouveau site de produc-
Vienne Donaustadt, le 26mars
dernier, à laquelle avaient été
conviés près de 900invités, re-
«bigboss»
s’était d’ailleurs déplacé du Ca-
l’Emploi, Martin Bartenstein, as-
d’étonnant. «Pour le groupe
Bombardier, l’implantation à
1970, n’était pas seulement la
domaine de la construction fer-
roviaire», rappelait Wolfgang
Tölsner, directeur exécutif de
Bombardier Transport. Selon une
très haute volée, mais hélas ac-
de «musiciens» frappant de
le tout relayé par une sono gé-
néreusement réglée. À Toronto,
lors du congrès UITP, Bombar-
louer un orchestre sympho-
musique, nous aurions été re-
Vienne Donaustadt:
l’usine flambant
neuve de
Bombardier
L’histoire ménage parfois d’étranges raccourcis.
Jamais Bombardier n’aurait ainsi construit du
matériel ferroviaire s’il n’avait, en 1970, racheté
l’industriel autrichien Rotax, le fabricant des
moteurs rotatifs de ses motoneiges. En édifiant
à Vienne une toute nouvelle usine de tramways
et de métros légers – la plus moderne au monde
du genre –, le groupe canadien effectue donc un
véritable retour aux sources…
EXTEETPHOTOSDE
P
HILIPPE
H
ÉRISSÉ
Lumière, couleurs claires et espace caractérisent la nouvelle usine. Ici, des chaudrons Flexity Swift, déjà peints, pour la commande complémentaire de Stockholm.
RAIL PASSION N° 128
36
et métros légers par an, essen-
chaque année, quelque 70uni-
tés, représentant 400000heu-
Sur les 37500m
les emprises du site de Donaus-
tadt, 20000 abritent les activi-
embranchées sur le réseau fer-
n’était pas le cas pour la Donau-
felderstrasse. Cet embranche-
Thaya, entre Stadlau et Süssen-
brunn, facilitera l’approvision-
voire la livraison de rames ter-
d’essai de 160m de long
de Lohner avait le grand avanta-
ainsi s’aventurer, la nuit, sur le
historique de la capitale autri-
chienne… Toutefois, Donaustadt
160m, qui lui permettra de tes-
insitu
dont les dimen-
regroupement de toutes les divi-
sions autrichiennes de Bombar-
dier Transportation, se distingue
également par son grand res-
pect de l’environnement. Par
Donaufelderstrasse, les émis-
sions de dioxyde de carbone se-
ront réduites de 443t par an.
Tous les modes de fabrication
chaleur, tels la mise en peinture
ou le sablage, ont ainsi fait l’ob-
jet d’un traitement tout particu-
lier. Enfin, la possibilité ultérieu-
deux étages a d’emblée été ré-
(Wiener Wirt-
schaftsförderungsfonds), l’agen-
Vienne, qui a supervisé l’en-
semble des travaux. Respon-
et de son montage financier, elle
et en heure. Le jour de l’inaugu-
étaient déjà bien remplis: rames
de Vienne (ancienne «Stadt-
bahn» de Vienne), Flexity Swift
et FlexityOutlook respective-
et Innsbruck (le petit dernier!).
38unités (2679-2716) très
définitivement les E 6 +c 6), la
Flexity Outlook pour Linz se ca-
900mm, particularité remar-
porte sur 22 rames à voie mé-
métro de Porto vont également
que la charge de la nouvelle usi-
Bogie moteur du Flexity Outlook de Liz, qui, inaugure ce type de matériel.
Une T 1 dans le hall réservé aux tests statiques avant livraison.
Sur la voie d’essai, T 1 avec la nouvelle livrée Stadtbahn, grise et non plus blanche.
Modules de cabines de conduite pour Stockholm (premier plan) et Linz.
sous l’Escaut sont rendus in-
D’autres projets d’infrastruc-
Passion
n°106).
Le plus impor-
rive droite du Liefkenshoek. Par
l’ampleur des travaux: il s’agit
d’un second tunnel sous l’Es-
de 8km. Par le montant de l’in-
vestissement: 770 millions
d’euros pour l’ouvrage d’art, fi-
nancé par PPP (partenariat pu-
en charge par Infrabel. L’adjudi-
d’ici à la fin de l’année. À ce jour,
la date 2012 de mise en service
n’est pas remise en cause. Par le
gain en terme d’exploitation: le
triage d’Anvers Nord sera direc-
par le tunnel Kennedy, promis à
Schijnpoort – Anvers Nord. Se-
lon les estimations du gestion-
naire de l’infrastructure, 109
2020.
RAIL PASSION N° 128
39
Mieux utiliser la capacité existante
de l’infrastructure et en facilité son accès
représentent des pistes de progrès possibles. B
Cargo, l’opérateur historique, qui détientune part
de marché nationale de 97-98% et probablement
85% sur le combiné et la longue distance, prisés
par les nouveaux entrants, lance une offre de
service de manœuvres Antwerp Port Rail (AP Rail).
general manager,
observe qu’au
port d’Anvers «la multiplication du nombre
d’opérateurs entraîne une baisse de la capacité
disponible». Les nouveaux entrants ont, d’une
manière générale, moins de moyens de traction,
et ceux-ci sont essentiellement taillés pour
la ligne, moins de trafic et ainsi moins de facilité
à organiser et mutualiser la desserte des derniers
kilomètres.
B Cargo dispose de près d’une cinquantaine
d’engins sur le site. AP Rail est le fruit d’une
coopération entre les autorités municipales du port
d’Anvers (GemeentelijkHavenbedrijf Antwerpen –
GHA), qui assureront la publicité et la promotion, et
B Cargo, qui mettra à disposition des locomotives
de manœuvres et du personnel, réalisera
le marketing et gérera les réservations
et la facturation.
Qui peut prétendre à ces services? Tous les
acteurs de la chaîne logistique: les opérateurs
ferroviaires, évidemment, mais aussi
les terminaux, les clients, les chargeurs.
Dès mai, l’offre sera disponible pour la desserte
des 11 terminaux à conteneurs. Elle pourra être
étendue ultérieurement à d’autres secteurs.
AP Rail joue la transparence et la neutralité en
affichant clairement les tarifs (de 350 à 550euros
en fonction de la complexité des tâches) et les
conditions de vente. «Nous nous engageons à ne
jamais répondre non, quel que soit le cas de figure,
il existe toujours une solution», souligne Albert
Counet. L’enjeu pour l’opérateur historique est
triple: conserver un «pré carré», surtout avec
l’arrivée récente d’opérateurs comme ACTS
pour qui ces prestations constituent leur cœur
de métier, avec notamment la création de la filiale
Portfeeders aux Pays-Bas, valoriser les ressources
et accroître la capacité dans le port.
Pour les opérateurs intéressés (potentiellement:
DLC – fusionné avec Crossrail –, SFB, Rail4Chem –
racheté par Veolia –, Trainsport, ERS et ACTS – qui
vient d’obtenir son certificat de sécurité le 23
janvier dernier), la condition
est
la signature entre les parties de protocoles
techniques et de desserte… sujet de discorde
pour DLC notamment.
Par ailleurs, dans certaines zones du port, la
réglementation actuelle impose aux diverses
entreprises ferroviaires de se mettre d’accord
entre elles pour désigner un coordinateur des
mouvements. Ce rôle revient souvent à B Cargo, ce
qui peut sembler cocasse en période d’ouverture
du marché du fret ferroviaire.
Cette situation étant dénoncée par les opérateurs,
une expérimentation est lancée par Infrabel :
depuis fin avril, B Cargo et DLC recourent au
principe d’un système de prise de service pour
la desserte du terminal MSC de Berendrecht et
Infrabel se substitue ainsi à B Cargo. Au terme
de la période de test, cette organisation pourra être
généralisée à toute la rive droite. C’est inutile
pour la rive gauche, car celle-ci a été aménagée
récemment et est équipée de signaux lumineux
à pied d’œuvre rendant superflu un coordinateur.
SFB expérimente également ce principe
avec Infrabel, depuis l’été dernier.
AP Rail: améliorer l’accès à l’infrastructure
Locomotive B Cargo série 77/78 sur le faisceau sud du port d’Anvers (3 avril 2008).
vendus depuis 2002 à 204
version Nordic (71 pour SL, 49
dernière version, produite spéci-
fiquement pour le marché alle-
mars 2008 à Salzgitter par Al-
stom LHB. Il s’agit d’une rame
régional d’Augsbourg et appelée
caisses: 3,258m dans le premier
cas et 2,920m dans le second.
(Wurtzbourg), quatre (Aug-
sbourg, Munich Passau, Skäne,
(Munich Passau) ou six éléments
(234 places assises avec stra-
ont des hauteurs d’emmarche-
760mm) alors que 86 à 94%
de la surface en caisse sont sur-
baissés (de 670 ou 790mm à
850mm). Leur accessibilité est
(jusqu’à 1,30m) au nombre
longue de 54,50m, 70,90m/
74,30m, 87,30m ou 107,10m,
dotée d’une motorisation asyn-
pratique des 160km/h et des
développent 2160kW, les
rames à quatre éléments d’Aug-
sbourg (37), Munich Passau (6)
nich Passau (6), 2880kW. Les
Coradia Lirex peuvent fonction-
fin 2008, les autres unités com-
livrées de 2009 à 2010.
conforteront la pla-
ce d’Alstom en Allemagne pour
les trains régionaux (38% de
part de marché), résultat impu-
table – en plus des BR 641 – aux
Lint 27, 41 et 41/H. Rappelons,
2002 à 2006 aux 22% de part
de marché pour les trains régio-
naux à un niveau revenant à Al-
stom (33% pour le matériel
même période, le marché mon-
à un niveau pour 73% (contre
17% pour le 2N et 10% pour
les compositions convention-
nelles) et «électrique» pour
82% (2).
(1) Options: Storstockholms Lokaltra-
fik (31), Skänetrafiken (59) et Östgöta-
trafiken (10).
(2) Source: Unife.
RAIL PASSION N° 128
40
Alstom présente le premier
Coradia Lirex allemand
Destinée au marché d’outre-Rhin, la version Continental de cet-
te automotrice, acquise par DB Regio en Bavière, a été dévoilée
au public le 6 mars dernier.
AR
S
YLVAIN
M
EILLASSON
La rame Coradia Lirex BR 440 de DB Regio lors de sa présentation à Salzgitter (6 mars 2008).
Le pupitre de conduite de la BR 440, version Continental du Lirex.
Photos B.Rosenthal/Alstom Transport
RAIL PASSION N° 128
41
près des années d’indéci-
montant de 70 millions d’euros,
avec une option pour 10 autres,
moyennant un coût supplémen-
Aptes à 140km/h,
4700,développent 4684kW à
la jante et sont issues de la nou-
frontaux. Elles seront toutes dé-
accusent un poids de 87t, tout
seront à Entroncamento, au Por-
tugal. Elles mesurent 19,5m de
1668 à 1435mm) d’ici quel-
ques années, avec un seul chan-
gement d’essieux. Toutes mono-
pour, dans un futur proche, re-
3000 V continu en Espagne.
jus-
cette configuration, pour des rai-
développer un effort allant jus-
quatre moteurs de traction Sie-
mens développent 1171kW
chacun à 3690 tr/min, pour un
poids d’un peu plus de 3800kg.
Toutes les locomotives sortent
Convel (le KVB portugais), la ra-
dio sol-train et le Train Office
actuellement au sud du Portu-
gal, au dépôt de Poceirao, avec
la 4701, arrivée là-bas le 18
fret régulier. Les premiers essais
dynamiques ont débuté le 31
mars, avec marches d’essai al-
20km à l’est de Poceirao), pour
Sprinter, dont la 4700 est la pre-
européen. Une deuxième machi-
ne a été livrée en avril (la 4702),
et à 200km/h.
Au Portugal, les premières cir-
4700 sont prévues pour octobre
mars 2009. Alors, les CP pour-
ront, enfin, radier les locomo-
tives 2500, qui ne sont pas équi-
encore hypothétique car le tra-
fic fret des CP est en forte crois-
Portugal: les nouvelles
La première des 15 locomotives 4700 commandées par les CP
à Siemens est arrivée à pied d’œuvre en mars et elle a aussitôt
entamé une campagne d’essais pour validation. Appartenant à
la nouvelle génération des Euro-Sprinter, ces machines seront
dédiées au fret.
EXTEETPHOTODE
J
OAO
C
UNHA
Première machine livrée aux CP, la 4701 est actuellement en phase d’essai au Portugal.
RAIL PASSION N° 128
45
vec 750000 voyageurs quotidiens, la
(520000 voyageurs) ou la ligne C (465000
(Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Paris,
Val-de-Marne, Essonne, Hauts-de-Seine et
Yvelines), elle joue un rôle important d’amé-
nagement du territoire et de désenclave-
zone SNCF et 31 en zone RATP).
se dévelop-
(34km) et d’une courte antenne de 4km de
Bourg-la-Reine à Robinson. Sur le plan fer-
qui dispose d’un quai unique central.Gare
et Orsay-Ville. Massy-Palaiseau dispose de
un re-
Reine en amont de la bifurcation vers Robin-
son. La RATP examine la possibilité d’utiliser
l’ancienne gare de Denfert: il suffirait d’équi-
pour recevoir des UM de MI 79. Cette voie se-
Paris en cas d’incident tout en offrant de
de remisage existent dans les gares de Lapla-
ce, Bourg-la-Reine, La Croix-de-Berny, aux
terminus et, bien sûr, à Massy-Palaiseau, siè-
passer 1500 trains par jour
pas-
sages à niveau. Il ne subsiste plus aujour-
d’hui que le passage à niveau n°27, situé
entre Gif-sur-Yvette et Courcelles-sur-Yvet-
te. Un projet de pont-rail est en cours d’étu-
de pour le remplacer.
La ligne est électrifiée en 1,5kV
continu au sud de la gare du Nord. La signa-
lisation, de type SNCF, est le BAL (block au-
par un panneau ne comportant que les indi-
cations «avertissement» et «voie libre». Des
existent entre Luxembourg et Port-Royal,
par la voie Z entre Denfert et Cité-Universi-
nord de Bourg-la-Reine, à La Croix-de-Ber-
ny, à Fontaine-Michalon, à Massy-Palaiseau,
entre Palaiseau-Villebon et Lozère, par la
voie Z d’Orsay-Ville, à Gif-sur-Yvette et aux
deux terminus sud. À partir de Saint-Mi-
chel-Notre-Dame, la vitesse maximale oscil-
le entre 60 et 90km/h, la bifurcation de Ro-
binson étant franchissable à 60km/h. Elle
est de 70km/h de Luxembourg à Châtelet et
de 90km/h de Châtelet à Gare-du-Nord.
qui s’y croisent. Elle voit passer quotidienne-
ment environ 1500 trains. Les deux ex-
A. Les trains de la ligne B utilisent normale-
ment les voies 1 B et 2 B, dont les quais res-
sud-nord; à ce moment-là, les trains de la
La gare souterraine de Paris-Nord
voie 41 est dédiée au RER D et la voie 43 au
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
47
Régulateur
(au premier plan)
et aiguilleurs
au PCC de Denfert
(28 décembre 2007).
avec un matériel propre: Z 6400, RIB ou VB
2N avec BB 17000 côté SNCF, rames Z ou
MS 61 côté RATP. Mais ce matériel, aussi
majeur: il est monocourant, c’est-à-dire
25kV 50Hz monophasé côté SNCF et 1,5kV
à courant continu côté RATP. Comme l’inter-
marché commun pour la construction d’au-
de 82 éléments quadruples, est passée au-
de chemin de fer (future Alsthom), des Ate-
liers du nord de la France (ANF) et de la so-
ciété Traction CEM Oerlikon (TCO). 51 rames
sont destinées à la SNCF et 31 à la RATP.
«matériel d’inter-
connexion de 1979», et numérotées dans la
série 8100, ces automotrices comportent
deux motrices, une à chaque extrémité, en-
cadrant deux remorques. La caisse est en al-
liage léger avec une forme légèrement gal-
un peu de «rondeur» par rapport aux maté-
spartiate. Il faut d’ailleurs noter la dissymé-
dans sa par-
à pastilles électromagnétiques: la ligne B
quatre lettres facilement mémorisables per-
entrant en gare sans se référer aux pan-
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
55
MI 79: un matériel
Commandées par la SNCF et la RATP afin d’assurer
la continuité des circulations du nord au sud de la
ligne, sous deux alimentations différentes, ces rames
automotrices bicourant sont entrées en fonction
à partir de 1980. Elles vont bénéficier prochainement
d’une rénovation portant principalement sur leurs
aménagements intérieurs.
portant est celui qui gère la zone de Paris-
postes de régulateurs en liaison avec le pos-
te d’aiguillage SNCF de Paris-Nord 1
l’information du centre opérationnel Transi-
gares et le suivi du matériel roulant. L’en-
semble des gares de la ligne côté RATP est
SNCF, la ligne est équipée d’un système
RATP est gestionnaire de l’ensemble du parc
de matériel roulant. L’entretien de ce maté-
l’atelier de Massy-Palaiseau: dépannages,
réparations et entretien préventif. Des opé-
rations de dépannage sont également ef-
fectuées à Mitry par du personnel RATP.
Affichage à diodes de la destination (à g.), puis du code mission (à d.).
Rames à quai à l’ate-
lier RATP de Massy-
Palaiseau, où est
entretenu l’ensemble
du parc de la ligne
(15 avril 2008).
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
57
statique sous 1,5kV et 25kV, pneumatique
par sabots et disques, patins électromagné-
automatique 1,5kV/25kV. Elle s’effectue
élément, en fonction de la vitesse, la régres-
sion de la traction, l’ouverture du disjonc-
franchissement de la zone neutre, le relève-
disjoncteur.
L’une des remorques dispose, à l’origine,
classe. Ce qui don-
normes en vigueur. La disposition des places
assises est en 2 +2, ce qui en fait une pro-
classe. Par la suite, elle conservera sa dis-
position 2 +3 dans les Z 2N. Des strapontins
couleur rouge et bleu. L’accès aux voitures
Un train peut être formé de deux rames cou-
conduite lancé, côté SNCF, avec les Z 6400
réalise après mise en œuvre d’un ronfleur.
L’observation du service des voyageurs
(montée et descente) s’effectue par l’inter-
concerné. Pour garantir la sécurité, avant
de desserte de façon à bloquer les portes op-
Pour améliorer le confort de l’accès
utilisée pour les quais de la zone SNCF, alors
RATP.
La RATP reçoit le premier élément
de présé-
8101/02 effectuera essentiellement des es-
sais de traction et freinage sous 1,5kV entre
et Dourdan. Le deuxième élément de présé-
rie est affecté à la SNCF, au dépôt de Ville-
rame Z 8103/04 est testée sous caténaire
25kV entre Persan-Beaumont et Montsoult-
freinage entre Montereau et Laroche-Mi-
Dole – Pontarlier pour tester l’équipement de
des tensions basses et sous des tempéra-
dé-
marrent en mai 1980 sur la zone RATP avec
la rame Z 8105/06. En mai 1981, quelques
trains Paris – Aulnay sont assurés en MI 79
SNCF. En septembre 1981, les rames descen-
dent en gare souterraine de Paris-Nord: la
SNCF dispose alors de 16 éléments Z 8100.
Basées à La Chapelle, ces rames sont entre-
tenues à Massy en zone RATP. Leur parcours
Grande Ceinture. Fin 1981, la SNCF dispose
de 20 rames et la RATP de 16. En décembre,
souterraine de Paris-Nord. 21 rames seront
livrées en 1982: 13 à la SNCF et huit à la
RATP.
Dès mars 1983, la RATP a suffisamment
MS 61 et leur retour sur la ligne A. En juin
1983, 73 rames MI 79 sont livrées et l’inter-
rupture de charge à Paris-Nord. Les rames
des deux administrations circulent donc in-
différemment au nord ou au sud. Pour les
reconnaître, outre l’œil très averti sur les nu-
cabines de conduite: il est accompagné des
logos SNCF ou RATP! En 1983, la SNCF re-
çoit ses 18 dernières rames. La RATP recevra
Sur le MI 79, le pan-
tographe est porté
par la remorque côté
motrice.
La Z 8103/04 à Laroche-Migennes, lors d’une marche d’essai pour tester le freinage (10 juin 1981).
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
58
Réseaux urbains
LIGNE B DU RER: PORTRAIT D’UNE LIGNE EN VOIE DE RÉNOVATION (1
PARTIE)
Des rames bientôt plus accueillantes
La rénovation qui va débuter concerne à la fois la technique et les
espaces voyageurs. Notons tout de suite que l’aspect extérieur devrait
rester inchangé car le Stif (Syndicat des transports en Île-de-France),
autorité organisatrice qui cofinance, n’a pas demandé d’étude de
ni de «coloriel» extérieur. La révision générale sera effectuée
sur certaines fonctions, soit systématiquement, soit après expertise
au cas par cas. En cabine, l’enregistreur des paramètres d’exploitation
et des événements de conduite abandonnera sa traditionnelle bande
graphique pour un enregistrement numérique.
La fiabilité des portes d’accès sera renforcée au niveau des
roulements. Le choix manuel du côté du quai sera conservé, mais des
balises viendront dans chaque
gare contrôler le bon
commutateur.
À l’intérieur, tout sera
démonté et renouvelé. À
l’image des MS 61 et du MI 2N
de la RATP, le MI 79 sera
équipé d’une information
voyageurs visuelle par plan de
ligne dynamique et sonore en
trois langues (français, anglais
et allemand). Les sièges
conserveront leur ossature,
mais disposeront d’un
nouveau dossier et d’une
nouvelle assise recouverts de
tissu de velours antilacération de couleur bleue à motifs et jaune en
appuie-tête. L’ambiance générale sera très claire, à base de blanc,
donnant une grande luminosité à chaque voiture. Les strapontins
disparaissent au profit de dossiers ischiatiques, à l’image de la
rénovation des Z 20500 de la SNCF. Les porte-bagages longitudinaux à
mi-hauteur sont déposés, ce qui permettra de rendre plat le plafond,
de refaire l’éclairage et de faire passer les gaines pour la ventilation
réfrigérée qui sera installée. Des espaces bagages seront créés dans
les voitures.
Pour un confort optimal, une ventilation réfrigérée sera installée (écart
de 3°C). Pour la sécurité, chaque voiture disposera de la
vidéoprotection avec enregistrement numérique sur disque dur.
La disposition des sièges en 2 +2 est conservée. Les appuis-troncs,
existant encore dans les rames du parc SNCF, seront déposés et
remplacés par des tubes tribranches. L’aménagement des plates-
formes d’extrémité (ex-local bagages) reste encore à préciser. Pour
l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, chaque rame recevra
un équipement spécifique sur les quatre portes situées
immédiatement derrière les cabines de conduite: les seuils mobiles
seront remplacés par un comble-lacune horizontal escamotable. En
service commercial, seule la porte côté quai proche du conducteur
sera opérationnelle pour faciliter l’aide à apporter. Ce système devrait
être opérationnel à l’horizon 2012, lorsque tous les quais de la zone
SNCF auront été relevés.
Un marché d’études a été
confié à Alstom pour définir
toutes les spécificités
techniques. Ce marché prévoit
également la fourniture des
principaux kits qui seront
installés lors de la rénovation.
Une rame de présérie sera
réalisée par la RATP aux
ateliers de Sucy-en-Brie en
2009. Le premier kit de la
rénovation doit être fourni en
2008; ensuite Alstom
produira l’ensemble des kits
nécessaires aux 119 rames.
Pour la réalisation de série, la
SNCF traitera ses éléments dans ses ateliers (Rennes sans doute).
Pour ses trains, la RATP lance en ce moment un second marché.
Ensuite, 30 rames rénovées seront produites en 2010, 46 en 2011, 15
en 2012 et 2013 puis 12 en 2014. Pendant l’immobilisation de ces
rames MI 79 pour leur rénovation, six rames MI 84 de la ligne A
viendront en renfort sur la ligne B. De ce fait, la RATP a décidé de
rénover 10 rames supplémentaires de son MS 61, ce qui portera à 101
le nombre total de rames rénovées de ce type.
L’opération de rénovation est cofinancée à hauteur de 50% par le Stif,
les 50% restant étant répartis entre RATP et SNCF au prorata de leur
parc.
Intérieur d’une rame MI 79 SNCF avec appui-tronc au centre de la plate-forme, et d’une MI 79 RATP avec barre tribranche et certains sièges rénovés.
Sièges bleu et jaune et ambiance claire pour les futurs intérieurs des MI 79.
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
60
PAR JACQUES PORÉ
des origines des chemins de fer, uniquement basés
trains: les circuits de voie et les compteurs d’essieux. Le
moins, est fort simple puisqu’il tient en quelques mots:
instant le nombre d’essieux «entrant» dans le canton,
en même temps qu’il va soustraire (ou «décompter») les
essieux «sortant». De ce calcul simple, il résulte qu’à
tout instant le dispositif associé au canton connaît pré-
la zone est «occupée»; si le nombre d’essieux totalisés
alors, bien évidemment, le canton est «libre».
en Allemagne. Après différentes maquettes de laboratoi-
concerné la célèbre rampe de Geisslinger, outre-Rhin (la
«Geisslinger Steig»), sur la ligne Stuttgart – Munich. La
50 ans!
Mais, pourquoi avoir développé le produit
«compteur
d’essieux» quand, depuis près d’un siècle alors, le circuit
attendus pour détecter, partout et en toute sécurité, la
Les compteurs d’essieux
Apparu dans les années 60, le comptage des essieux est une technique
de détection des trains qui, comparée aux circuits de voie, permet
de s’affranchir plus nettement des contraintes environnementales
préjudiciables au bon fonctionnement du système. Elle n’est pas pour
autant sans inconvénients.
Les lignes équipées
de compteurs d’es-
sieux sont en général
non électrifiées car
moins fréquentées,
comme ici avec
cet X 72500.
Collection J.Poré
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
62
LES COMPTEURS D’ESSIEUX
«point de détection», avec une paire de «capteurs», ap-
pelés aussi «détecteurs» (ou encore «pédales»), nom
éventuellement complété de l’adjectif «électronique». Il
connaître le sens de passage du train: quitte-t-il le can-
ton N pour pénétrer dans le canton suivant, N +1?
Ou bien, au contraire, quitte-t-il le canton N +1 pour
entrer dans le canton N? Le simple fait de disposer de
une perpendiculaire à l’axe de la voie, permettra à la lo-
«ajouter» ou, au contraire, «retrancher» l’essieu qui
vient de passer.
Après les détecteurs, le deuxième élément
des comp-
teurs d’essieux est la «boîte de jonction» (ou BJ, ou
«boîte (d’interface) à la voie»). En effet, des composants
à quelques mètres des rails, certes, mais dans un envi-
ronnement quand même nettement moins «agressif».
à propre-
ment parler, ils sont généralement regroupés dans une
«armoire à la voie», une guérite de signalisation ou bien
pièce jouxtant directement une gare ou un poste d’ai-
plus protégé, qu’il s’agisse des conditions environnemen-
tales (température et humidité, par exemple) ou des vi-
et permettaient de détecter les trains à raison d’une uni-
même unité centrale, celle-ci étant programmée de fa-
L’un des avantages de ce concept
être «inhibé», seuls les points de comptage adjacents
restant actifs, ce qui permet de conserver un fonctionne-
block, en quelque sorte, deux fois plus longue que la nor-
male à cet endroit. Ces principes sont dorénavant fré-
Ci-contre à g.,
de haut en bas:
détecteurs et boîte
de jonction en Alle-
magne: les deux
détecteurs sont ici
intégrés dans un seul
dispositif placé
contre l’âme du rail;
calculateur d’un
compteur d’essieux:
en France, ils sont
dans la même tech-
nologie de boîtier
(dite NS 1) que celle
utilisée pour les
relais des postes
d’enclenchements;
en France, chacun
des deux détecteurs
d’une paire est
monté sur l’un
des deux rails avec
un décalage pour
pouvoir connaître
le sens de détection
des trains en activant
d’abord l’un
puis l’autre;
montage de démons-
tration présentant la
façon dont les détec-
teurs sont fixés le
long de l’âme du rail.
Page suivante:
block à compteur
d’essieux: en France
seulement 500 can-
tons sont dotés
de ce dispositif.
otos Collection J.Poré
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
63
Par rapport aux circuits de voie, et quel que
soit son principe, un compteur d’essieux voit
le passage des trains exclusivement aux
extrémités du canton où il est installé.
De ce fait, parmi les avantages inhérents au
principe même, un compteur d’essieux n’est,
généralement, pas limité en longueur. On
peut, sans difficulté de principe, d’installation,
concevoir avec des compteurs d’essieux des
cantons longs (plusieurs kilomètres), voire
très longs (10, 15, 20 voire 30km ou même
davantage). Il faudra juste relier
fonctionnellement les extrémités de chaque
canton aux calculateurs correspondants.
Différents principes, différents moyens
de communication sont souvent possibles:
câble à fils en cuivre (le «standard»), fibre
optique, ou même transmission par radio.
Une détection des trains par circuits de voie
dans le cas de cantons longs, au contraire,
nécessiterait évidemment l’emploi de
plusieurs circuits de voie successifs, avec,
bien entendu, la nécessité d’installer les
produits associés dans des guérites le long
de la voie, souvent peu accessibles. Alors
que, dans une telle configuration, les produits
des compteurs d’essieux seront,
généralement, tout simplement installés
dans des locaux proches des gares de ces
lignes. Un avantage lié au précédent est, bien
sûr, celui du prix, moins coûteux
globalement là où un seul canton de
compteur d’essieux pourra remplacer
plusieurs circuits de voie successifs.
Autre avantage du compteur d’essieux: il est,
par principe, pour ainsi dire indépendant des
conditions de la voie, donc de la résistance
du ballast, qui, pour les circuits de voie, fait
partie intégrante du «circuit», ce qui limite
la longueur des circuits de voie pour garantir
une parfaite fiabilité du fonctionnement
et une sécurité sans faille en toutes
circonstances, cas de perturbation compris.
On en a également parlé, les compteurs
d’essieux n’ont pas de problèmes
de fonctionnement en cas de traverses
métalliques, sur des ponts ou autres
ouvrages d’art métalliques, dans des zones
particulièrement humides et autres cas où
des circuits de voie auraient des difficultés
réelles de bon fonctionnement.
Cela étant, des inconvénients existent aussi.
Parmi ceux-ci, l’un des plus importants est la
«remise à zéro» après une panne, un défaut
d’alimentation par exemple. En effet, avec
des circuits de voie, après toute panne de ce
type, immédiatement, et par principe même,
tous les circuits de voie, donc tous les
cantons, «savent» s’ils sont libres ou
occupés. Ce qui n’est absolument pas le cas
avec des compteurs d’essieux, qui auront,
tous sans exception, «perdu leur mémoire».
D’où des procédures complexes à respecter.
Il faut, sur tous les cantons concernés et sur
la totalité de leur longueur, aller s’assurer
visuellement que les zones sont libres ou
occupées; donc, généralement, avec le
premier train y circulant devant rouler en
marche à vue. Cela entraîne des contraintes
importantes sur l’exploitation dans de tels
cas de figure; rares heureusement.
Les compteurs d’essieux, par principe
même, ne peuvent non plus, en aucun cas,
avoir un rôle complémentaire, assuré
par les circuits de voie, pour la détection
des rails cassés.
Les compteurs d’essieux, là aussi du fait
de leur principe même, sont également
tributaires des dimensions des roues
des trains, des types de freinage des trains.
Des petites roues, des roues trop usées, des
patins de frein électromagnétiques… sont
autant de sujets possibles de perturbation
du bon fonctionnement d’un block système
à compteurs d’essieux. Des vérifications en
la matière s’imposent alors, le cas échéant.
On le voit, les compteurs d’essieux apportent
des solutions intéressantes par rapport aux
circuits de voie pour la détection des trains.
Mais une famille de produits ne saurait en
aucun cas remplacer l’autre. Chacune a des
points forts et d’autres points qu’il convient
de vérifier scrupuleusement.
J. P.
Avantages et inconvénients des compteurs d’essieux
Collection J.Poré
pour les locomotives, les TGV,
les automotrices et les automo-
surveillance en ligne (exemple:
température de boîtes d’es-
des véri-
fications, des tests, des change-
On peut citer, à titre d’exemple,
niveau. Les opérations de main-
tenance sont généralement ef-
fectuées sur des chantiers spé-
opérations effectuées en ate-
sur les véhicules hors roule-
ment. Ces opérations sont appe-
lées «visite générale» (VG) ou
«grande visite générale» (GVG).
les opéra-
tions de révision sur les véhi-
modulaires. On parle de «révi-
sion générale» (RG) ou «autres
travaux programmés» (ATP).
on trouve des mo-
reconstruction suite à répara-
Ainsi une «opération mi-vie»
(OPMV) ou une «opération
confort-esthétique» (OPCE), qui
L’EIMM de Quatre-Mares prend
un Y 8000 en OPMV +remoto-
risation, c’est du niveau 4 +5,
+modernisation en BB 69400.
BB 64700 +TBB 64800, c’est
Pour maintenir son matériel,
d’établissements de maintenan-
ce, spécialisés par séries de ma-
tériel:
les dépôts, appelés «établisse-
ments de maintenance et trac-
tion» (EMT) ou «établissement
de maintenance du matériel»
réalisent la maintenance des ni-
Ils sont dotés de chantiers spé-
trains et d’ateliers pour les in-
terventions de niveau 3. Pour
répondre à un objectif de res-
ponsabilisation, chaque loco-
motive, automotrice, TGV ou
maintenance;
les ateliers directeurs, dénom-
més «établissements industriels
de maintenance du matériel»
les véhicules (révisions, modifi-
nécessitant des moyens indus-
triels lourds), ainsi que des révi-
sions et des réparations d’or-
«pièces réparables du matériel»
(moteur traction, transforma-
technique, la trame de mainte-
cer-
rebaptisés «technicentres»
retenue dans le présent état an-
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
65
QUITAINE
– BB 63500 (3):
63947; 63948;
– BB 67400 (7):
67418; 67427;
67431; 67432; 67435; 67475;
– BB 67400 (13):
67403; 67404;
67407; 67408; 67412; 67420;
67424; 67429; 67437; 67441 ;
– BB 7200 (57):
7279; 7227 à
7235; 7305; 7307; 7321; 7325 à
7337; 7339; 7343; 7344
– BB 63500 (21):
63529; 63586;
63605; 63671; 63680; 63683;
63737; 63823; 63879 ; 63881 ;
63884 ; 63895 ; 63898 ; 63917 ;
63927 ; 63981 ; 63982 ; 63993 ;
64001 ; 64049 ; 64051
– BB 66000 (17):
66047; 66051;
66052; 66056; 66058; 66077;
66083; 66085; 66109 ; 66111 ;
Nouvelle dénomination des établissements matériel
Avant
Nouvelle appellation
EMM Bordeaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Aquitaine
EMM Chambéry. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Chambéry
EMM Auvergne-Nivernais. . . . . . . . . . . Technicentre Auvergne-Nivernais
EMM Dijon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Technicentre Bourgogne-Franche-Comté
EMM Lille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Nord-Pas-de-Calais
EMM Lyon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Lyon
EMM Paca. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T
echnicentre Provence-Alpes-Côte d’Azur
EMM Lorraine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Lorraine
EMM Languedoc-Rousillon. . . . . . . . . . Technicentre Languedoc-Roussillon
EMM Paris-Nord. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Paris-Nord
EMM Paris-St-Lazare. . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Paris-S-Lazare
Technicentre Est-européen (Ourcq). . . Technicentre Est-européen
EMM Villeneuve-Prairie. . . . . . . . . . . . . Technicentre de Villeneuve
EMM Normandie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Normandie
EMM Strasbourg. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Alsace
EMM Toulouse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Midi-Pyrénées
EIM Pays de la Loire. . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Pays de la Loire
EIM TGV Châtillon. . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Atlantique
EIM TGV Paris-Sud-Est. . . . . . . . . . . . . Technicentre Sud-Est-européen
Technicentre Le Landy. . . . . . . . . . . . . . Technicentre Le Landy
EIMM Paris-Rive-Gauche. . . . . . . . . . . . Technicentre de Paris-Rive-Gauche
EIMM Champagne-Ardenne. . . . . . . . . Technicentre Champagne-Ardenne
EIMM Picardie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre Picardie
EI Périgord. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Périgueux
EIMM Saintes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Saintes
EIMM Nevers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Nevers
EIMM Hellemmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Hellemmes
EIMM Oullins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre d’Oullins
EIMM Romilly. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Romilly
EIMM Bischheim. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Bischheim
EIM Bretagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Rennes
EIMM Quatre-Mares. . . . . . . . . . . . . . . . Technicentre de Rouen-Quatre-Mares
EIMM Saint-Pierre-des-Corps. . . . . . . Technicentre de Saint-Pierre-des-Corps
EMT et EMF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pas de changement
EMT Haute-Picardie. . . . . . . . . . . . . . . . pas de changement
EMT Limousin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pas de changement
EMT Chalindrey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pas de changement
EMT Villeneuve-Laroche. . . . . . . . . . . . pas de changement
EMT Paris-Est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pas de changement
EMF Mont-Blanc-St-Gervais. . . . . . . . . pas de changement
La situation des établisse-
66115 ; 66121 ; 66125 ; 66128 ;
66188 ; 66298 ; 66315
– BB 66700 (3):
66719 à 66721
– Y 7400 (21):
7468; 7476; 7485;
7486; 7528; 7573; 7574; 7592;
7612 à 7615; 7625; 7631; 7672;
7747; 7757; 7791; 7801; 7827;
– Y 8000 (18):
8021; 8067; 8072;
8073; 8089; 8098; 8154; 8189 ;
8195 ; 8218 ; 8225 ; 8259 ; 8304 ;
8315 ; 8336 ; 8362 ; 8368
– Y 8400 (10):
8445; 8453; 8462;
8467; 8475; 8494; 8495; 8501;
– Z 7300 (28):
7301à 7304;
7309; 7311à 7313; 7315; 7316;
7319; 7320; 7322; 7323; 7325;
7326; 7328; 7329; 7334à 7337;
7339; 7341; 7342; 7344 à 7346
– B 81500 (14):
81581/81582;
81587/81588; 81591/81592;
81593/81594; 81597/81598;
81599/81600; 81601/81602
– Z 5300 (3):
5374; 5409; 5421
– X 2200 (19):
2212; 2221 à 2223;
2225; 2227 à 2229; 2231; 2233;
2234; 2236 à 2238; 2241; 2242;
2244; 2245; 2250
– BB 67400 (2):
67612; 67624
– Z 7300 (14):
7305 à 7307; 7310;
7314; 7317
– BB 67400 (8):
67416; 67611;
67613; 67615; 67616; 67621;
67622; 67623
* TER Poitou-Charentes
– Z 7300 (4):
7308; 7318; 7331;
7338; 7321; 7324; 7327; 7330;
7332; 7332; 7333; 7340;
– BB 63500 (17):
63418; 63552;
63562; 63594; 63606; 63609;
63647; 63698; 63720 ; 63738 ;
63768 ; 63786 ; 63817 ; 63865 ;
– BB 66000 (11):
66002; 66016;
66026; 66032; 66033; 66036;
66038; 66075; 66084 ; 66127;
66170
– BB 63500 (3):
(15/12/07); 64054 (01/05/07)
– BB 66000 (1):
66053 (29/11/07)
– Z 5300/remorques (1):
15393, ZR 25485 (11/07/07)
HENDAYE
– Y 7100 (4):
7169; 7239; 7241;
– Y 7400 (4):
7413; 7443; 7728;
7810
– Y 7100 (2):
7239, 7241 (22/12/07)
ECHNICENTRE
R
ENNES
– BB 63500 (15):
63560; 63591;
63771; 63772; 63801; 63897;
63923; 63929; 63935 ; 63936 ;
– Y 7400 (15):
7603; 7638; 7680;
7701; 7702; 7735; 7754; 7814 ;
7822 ; 7823 ; 7838 ; 7871 ; 7872 ;
– Y 8000 (17):
8023; 8030; 8031;
8033; 8107; 8121; 8131 ; 8143 ;
8160 ; 8227 ; 8229 ; 8245 ; 8248;
8249 ; 8251 ; 8307 ; 8309
* TER Pays de la Loire
– Z 21500 (28):
21501, 20502;
21539; 21540; 21543; 21544;
21547; 21548; 21553; 21554;
21559; 21560; 21565; 21566;
21573; 21574; 21577 à 21580;
21585; 21586; 21591; 21592;
21595à 21598
– Z 9600 (16):
9601; 9608 à 9613;
9621 à 9630
– BB 25500 (3):
25601; 25625;
– BB 67300 (7):
67304; 67320;
67349; 67351; 67352; 67355;
67361
– Z 21500 (34):
21535 à 21538;
21541; 21542; 21545; 21546;
21549 à 21552; 21557; 21558;
21563; 21564; 21569 à 21572;
21575; 21576; 21581 à 21584;
21587 à 21594; 21599; 21600
– Z 27500 (18):
27645à 27648;
27665; 27666; 27679; 27680;
27695; 27696; 27705; 27706;
27713à 27716; 27721; 27722
– Z 9600 (5):
9603 à 9606; 9628
– X 2100 (26):
2108 à 2117; 2123;
2124; 2134 à 2137; 2139 à 2148
– X 4500 (5):
4542; 4550; 4556;
4606; 4615
– X 73500 (15):
73522; 73538;
73574; 73575; 73583; 73588;
73590; 73596 à 73601; 73603 à
– BB 25500 (17):
25597; 25599;
25600; 25643; 25650; 25655;
25671; 25674; 25689; 25690 à
– Z 9600 (2):
9602; 9607
– X 2100 (26):
2108à 2111 à 2117;
2123; 2124; 2134 à 2137; 2139 à
2148
– BB 25100 (6):
25109 (12/06/07);
25124 (23/03/07); 25162
(15/09/07); 25164 (04/05/07);
25170 (11/06/07); 25181
(13/04/07)
– BB 25200 (14):
(06/08/07); 25206 (15/09/07);
25207 (14/06/07); 25208
(15/08/07); 25209 (25/07/07);
25210 (11/06/07); 25214
(13/09/07); 25215 (04/11/07);
25218 (25/07/07); 25222
(11/06/07); 25224 (04/11/07);
25226 (27/06/07); 25228
(15/09/07); 25232 (06/08/07)
– BB 67300 (1):
67342 (04/12/07)
– X 4500 (7):
4546/8385 (21/09/07);
4559/8372 (06/02/07); 4592/8305
(22/11/07); 4600/8667 (14/12/07);
4616/8516 (18/06/07); 4620/8410
(21/09/07); 4624/8336 (23/07/07)
HALINDREY
– CC 72100 (22):
72121; 72130;
72137; 72140; 72141; 72143;
72145; 72147; 72148 ; 72151 ;
72157 ; 72158 ; 72160 ; 72163 ;
72166 ; 72172 ; 72175 ; 72178 à
72180; 72186; 72189
– BB 66400 (33):
66401 à 66408;
66417; 66421; 66427; 66429;
66435; 66449; 66453; 66456;
66457 ; 66465 ; 66470; 66471 ;
66473à 66475; 66479; 66488;
66495 à 66498; 66500; 66502 à
– BB 69400 (60):
69409; 69410;
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR (1
PARTIE)
CC 72000 à Volvic :
une série de locomo-
tives promise à un
avenir sombre, sauf
pour celles qui
partent au Maroc
(13 novembre 2007).
G.Pourageaux
– BB 67400 (16):
67489; 67548;
67555 à 67557; 67562; 67564;
67566; 67567; 67574; 67575;
67581; 67601; 67625; 67627 ;
– X 2464, X 2700 :
– BB 66000 (13):
66004; 66014;
66018; 66020; 66027; 66029;
66042; 66043 ; 66062 ; 66082 ;
66091 ; 66110 ; 66114
–BB 67200 (30):
67201 à 67206;
67208; 67218 à 67223; 67227 à
67230; 67246; 67250; 67251;
67258; 67260 à 67264; 67266;
67267; 67269; 67270
– CC 72000 (8):
72003 (20/06/07 –
engin vendu à l’ONCF); 72006
(21/08/07); 72010 (08/11/07);
72015 (30/11/07) ; 72022 (18/06/07);
72027 (18/06/07); 72036
(25/08/07); 72087 (24/11/07)
– X 4500 (7):
(26/03/07); 4515/8439 (20/06/07);
4578/8417 (29/08/07); 4650/8332
(20/08/07); 4653/8442 (12/09/07);
4731/8728 (24/01/07); 4756/8756
(05/12/07)
CLERMONT-FERRAND
– X 73500 (36):
73537; 73581;
73628; 73629; 73662; 73674 à
73704
ECHNICENTRE
B
OUR

-F
RANCHE
-C
OMTÉ
– BB 26000 (20):
26073 à 26075;
26138; 26139; 26154 à 26168
– BB 36000 (31):
36001 à 36030;
– BB 36300 (29):
36331 à 36359
– BB 7200 (74):
7201 à 7208;
7211 à 7226; 7361 à 7380; 7411 à
– BB 63500 (11):
63538; 63659;
63672; 63717; 63816; 63851;
63942; 63951; 63986; 63987 ;
– BB 66700 (4):
66705; 66711;
66718; 66723
– Y 7100 (4):
7145; 7166; 7250;
– Y 7400 (44):
7434; 7454; 7410;
7417; 7418; 7421; 7435; 7447;
7478 ; 7482 ; 7496 ; 7497 ; 7502 ;
7521 ; 7524 ; 7532 ; 7533 ; 7536 ;
7540 ; 7546 ; 7550 ; 7561 ; 7569 ;
7576 ; 7579 ; 7586 ; 7597 ; 7601 ;
7605 ; 7611 ; 7627 ; 7662 ; 7663 ;
7696 ; 7710 ; 7732 ; 7748 ; 7773 ;
– Y 8000 (14):
8009; 8224; 8022;
8047; 8058; 8064; 8106; 8119;
8129 ; 8180 ; 8208 ; 8257; 8286 ;
8291
– Y 8400 (11):
8437; 8448; 8451;
8452; 8454; 8457; 8458 ; 8460 ;
– B 81500 (22):
81503/81504;
81509/81510; 81519/81520;
81535/81536; 81547/81548;
81557/81558; 81563/ 81564;
81569/81570; 81573/81574;
81577/81578; 81579/81580
– Z 27500 (14):
27505; 27506;
27515; 27516; 27525; 27526;
27545; 27546; 27569; 27570;
27571; 27572; 27581; 27582
– Z 9500 (4):
9515 à 9518
– Z 9600 (1):
– BB 25500 (3):
25682; 25683;
– BB 7200 (18):
7236 à 7249;
7319; 7320; 7322; 7323; 7348
– BB 8500 (6):
8549; 8552; 8562;
8565; 8567; 8587; 8620; 8625;
– BB 9200 (6):
9242; 9269; 9270;
9282; 9284; 9290
– BB 63500 (1):
* TER Paca
– BB 7200 (4):
7290; 7291; 7340;
7410
– Z 27500 (8):
27589; 27590;
27597; 27598; 27599; 27600;
27613; 27614
– Z 9500 (4):
9505; 9508; 9510;
9513
– Z 9600 (4):
9616; 9618; 9631;
– X 2800 (3):
2827; 2830; 2900
– X 73500 (20):
73593; 73608;
73612; 73613; 73705; 73744 à
73747; 73750 à 73800
– X 76500 (6):
76667; 76668;
76673; 76674; 76679; 76680
– BB 25500 (11):
25603; 25634;
25638 à 25641; 25653; 25673;
– BB 7200 (1):
– BB 63500 (16):
63404; 63423;
63505; 63510; 63519; 63542;
63902 ; 64009
– BB 9200 (6):
9246 (12/12/07);
9271 (04/05/07); 9281 (09/07/07);
9285 (25/04/07); 9287 et 9288
(12/12/07)
– X 2800 (1):
2877 (11/10/07)
– Y 7100 (2):
7124 (25/08/07);
7234 (29/05/07)
ICARDIE
– BB 67400 (4):
67413; 67533;
67586; 67600
– BB 66000 (17):
66054; 66192;
66196; 66197; 66200; 66202;
66205; 66214; 66218 ; 66220 ;
66227 ; 66232 ; 66249 ; 66261 ;
66269 ; 66270; 66303
– BB 67400 (18):
67453; 67454;
67469; 67471; 67483; 67528;
67530; 67537; 67543 ; 67559 ;
67563 ; 67583; 67592; 67594;
– BB 75000 (52):
– Y 7100 (8):
7126; 7147; 7193;
7225; 7251; 7253; 7298; 7299
– Y 7400 (7):
7406; 7483; 7501;
7511; 7585; 7752; 7819
– Y 8000 (6):
8082; 8086; 8223;
8300; 8328; 8337
– X 4500 (10):
4517; 4547; 4579;
4589; 4603; 4605; 4611; 4617;
4618 ; 4619
– X 4630 (7):
4642; 4648; 4659;
4666; 4675; 4716; 4741
– X 72500 (12):
72715; 72716;
72721; 72722; 72725; 72726;
72729; 72730; 72731 ; 72732 ;
– X 73500 (12):
73595; 73606;
73609 à 73611; 73719 à 73723;
73748; 73759
– X 76500 (30):
76501; 76502;
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR (1
PARTIE)
La BB 67443, mutée de Bordeaux
à Tours-SP, revient dans le Sud-
Ouest en tête du CIC 3835 Nantes –
Toulouse, ici à Saintes
(26 fév. 2008).
P.Staehlé
72559; 72560; 72585 ; 72586 ;
72593 à 72596; 72601; 72602;
72605; 72606; 72611; 72612;
72617; 72618; 72701 ; 72702
– X 73500 (12):
73716; 73717;
73728 à 73733; 73771 à 73774
– XR 6000 (5):
6002 (27/09/07);
6005 (06/07/07); 6011 (30/12/07),
6066 (06/07/07); 6156 (26/10/07)
– X 2800 (12):
2804 (03/07/07);
2812 (12/07/07); 2836 (18/07/07),
2844 (29/12/07); 2872 (08/06/07);
2883 (24/07/07); 2885 (13/11/07);
2889 (06/11/07); 2893 (21/05/07);
2907 (29/12/07); 2908 (03/04/07);
2913 (12/12/07)
– Y 7400 (1):
7409 (28/08/07)
ECHNICENTRE
ORD
-P
AS

DE
-C
ALAIS
* TER Nord-Pas-de-Calais
– Z 23500 (33):
23502; 23506;
23514; 23517; 23518; 23522;
23526; 23530; 23534 ; 23542 ;
23543 ; 23546 ; 23551; 23552 ;
23554 ; 23555 ; 23557 à 23559;
23561 à 23563; 23565; 23566;
23568; 23569; 23571; 23572;
– Z 241500 (26):
241507;
241509; 241515; 241517;
241521; 241523; 241529;
241545 ; 241549 ; 241553 ;
241555 ; 241557 ; 241561 ;
241563 ; 241565 ; 241567 ;
241647 ; 241651 ; 241653 ;
241655 à 241657; 241659;
241661; 241663; 241665
– Z 24500 (52):
24507 à 24510;
24515 à 24518; 24521 à 24524;
24529; 24530; 24545; 24546;
24549; 24550; 24553; 24554;
24555à 24558; 24561 à 24568;
24647à 24666
– Z 92000 (12):
92051 à 62
– Z 23500 (1):
ZRX 231574 (31/05/07)
– BB 22200 (71):
22210; 22217;
22228; 22230 à 22232; 22235 à
22245; 22247; 22249; 22251;
22253; 22255; 22260; 22263;
22265; 22267; 22270; 22272;
22274; 22276; 22277; 22278;
22281; 22284 à 22293; 22295;
22296; 22298; 22300; 22302;
22305; 22365 à 22369; 22371à
22374; 22376; 22377; 22381;
22382; 22384
– BB 27000 (132):
27001 à 27012;
27061 à 27180
– BB 63500 (27):
63502; 63521;
63525; 63577; 63642; 63655;
63658; 63684; 63711 ; 63727 ;
63730 ; 63741 ; 63750 ; 63783 ;
63829 ; 63841 ; 63871 ; 63873 à
63878; 63899; 63952; 64021;
– BB 66700 (14):
66704; 66713 à
66716; 66724 à 66729; 66731à
– Y 7100 (14):
7107; 7122; 7161;
7184; 7188; 7207; 7216; 7217;
– Y 7400 (21):
7001; 7475; 7500;
7507; 7520; 7538; 7558 ;7587 ;
7606 ; 7635 ; 7636; 7656; 7658;
7714; 7726; 7742; 7772 ; 7774 ;
7800 ; 7818 ; 7836
– Y 8000 (19):
8070; 8075; 8088;
8091; 8169; 8222; 8261; 8262 ;
8322 ; 8323 ; 8331 ; 8345 ; 8369 ;
– Y 8400 (13):
8414; 8416; 8420;
8421; 8426; 8427; 8428; 8456;
8470; 8477; 8481; 8497; 8548
– BB 16500 (11):
16515; 16550
16592; 16594; 16597; 16603;
16652; 16710; 16739; 16746;
* TER Nord-Pas-de-Calais
– BB 16500 (41):
16530; 16552;
16559; 16601; 16602; 16614;
16616 à 16618; 16620; 16630;
16631; 16637; 16640 à 16642;
16644; 16645; 16651; 16655;
16656; 16665; 16677; 16678;
16705; 16711; 16729; 16735;
16741; 16745; 16750;16751;
16757; 16759; 16760; 16761;
16766; 16771; 16773; 16775;
– BB 16500 (5):
16556 (04/05/07);
16547 (12/12/07); 16535, 16649,
16791 (17/12/07)
– BB 22200 (1):
22283 (01/06/07)
– BB 63500 (1):
63983 (05/06/07)
– Y 7100 (1):
7252 (31/01/07)
ECHNICENTRE
L
ORRAINE
– BB 63500 (2):
63781; 63925
– BB 63500 (12):
63812; 63826;
63828; 63833; 63867; 63868;
63872; 63930; 63931; 64002 ;
– BB 64700 (7):
64706; 64707;
64708; 64709; 64714; 64720;
64721
– BB 64800 (5):
64806; 64807;
64808; 64809; 64814
– Y 7100 (20):
7102; 7104; 7112;
7113; 7125; 7127; 7132 à 7135;
7144; 7195; 7158; 7224; 7232;
7233; 7247; 7262; 7264 ; 7274
– Y 8000 (15):
8002à 8004;
8006; 8010; 8013; 8110; 8115;
8118; 8123; 8124; 8152 ; 8235 ;
– Y 8400 (11):
8406; 8407; 8410;
8417; 8483; 8498; 8500; 8513;
– Z 241500 (21):
241503; 241511;
241519; 241525; 241547;
241551; 241559; 241569;
241571; 241575; 241579;
241581; 241585; 241587;
241593; 241623; 241625;
241627; 241629; 241637;
241639
– Z 24500 (42):
24503; 24504;
24511; 24512; 24519; 24520;
24526; 24547; 24548; 24551;
24552; 24559; 24560; 24569 à
24572; 24575; 24576; 24579 à
24582; 24585 à 24588; 24593;
24594; 24623 à 24630; 24637 à
– Z 27500 (20):
27551 à 27564;
27711; 27712; 27719; 27720;
27729; 27730
– Z 6300 (6):
6310; 6320; 6326;
6330; 6332; 6334
– X 4750 (24):
4759; 4761; 4762;
4764; 4765; 4766; 4768; 4769; 4770 ;
4772 à 4774; 4779; 4785; 4786;
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
Pelliculé à l’occasion de sa mise en service, le B 82501 en stationnement au dépôt de Chalindrey (5 octobre 2007).
G.Pourageaux
– Z 27500 (22):
27529; 27530;
27533; 27534; 27573; 27574;
27591; 27592; 27605; 27606;
27671; 27672; 27677; 27678;
27683 à 27686; 27691 à 27694
– Z 7500 (12):
7501 à 7503; 7505
à 7507; 7509 à 7513; 7515
– Z 9500 (10):
9501 à 9504; 9506;
9507; 9509; 9511; 9512; 9514
– Z 9600 (8):
9603 à 9606; 9628
– BB 25200 (19):
25236 à 25241;
25244 à 25246; 25249 à 25259
– BB 25500 (37):
25546; 25547;
25549; 25550; 25553 à 25555;
25574; 25585; 25595; 25615;
25620; 25622; 25623; 25624;
25626 à 25631; 25636; 25647;
25649; 25654; 25656; 25657;
25660; 25662; 25663; 25664;
25666; 25670; 25675; 25679 à
25681
– BB 63500 (19):
63523; 63620;
63634; 63641; 63663; 63675;
63676; 63708; 63755 ; 63759 ;
63784 ; 63821; 63880; 63922 ;
64024
– BB 25200 (2):
25245 (13/11/07)
– BB 63500 (3):
63589 (16/07/07);
63610 (19/03/07); 64035
(25/09/07)
– BB 8500 (5):
8518, 8520, 8522
(10/12/07); 8554, 8585 (05/06/07)
– BB 9600:
9611 (ex-9403)
(16/02/07); 9609 (ex-9416)
(01/12/07); 9617 (ex-9429)
(13/12/07); 9612 (ex-9437)
(16/02/07); 9607 (ex-9444)
(01/12/07); 9618 (ex-9447), 9613
(ex-9451) (17/12/07); 9603 (ex-
9454) (01/12/07); 9623 (ex-9468)
(13/12/07); 9602 (ex-9489)
(16/02/07); 9620 (ex-9505), 9619
(ex-9508) (17/12/07)
– CC 6500:
6575 (ex-21001);
6549, 6559 (05/07/07); 6558
(30/06/07)
ECHNICENTRE
ORMANDIE
SOTTEVILLE
– BB 60000 (28):
60004 à 60031
– BB 63500 (26):
63410; 63553;
63598; 63667; 63723; 63731;
63732; 63736; 63748 ; 63754 ;
63924 ; 63933 ; 64003 ; 64010 ;
64013 ; 64014 ; 64016 ; 64018 ;
64019 ; 64020 ; 64042 ; 64073
– BB 64700 (2):
64713; 64715
– BB 64800 (2):
64813; 64815
– BB 66000 (34):
66131; 66167;
66184; 66187; 66194; 66207;
66223; 66226; 66229 ; 66231 ;
66284 ; 66289 ; 66290 ; 66291 ;
66299 ; 66300 ; 66304 à 66306;
66308; 66309; 66313
– BB 69000 (32):
69193; 69199;
69206; 69212; 69213; 69216;
69225; 69230; 69234 ; 69235 ;
69237 ; 69239 à 69241; 69244 à
69246; 69259; 69265; 69266;
69271; 69275; 69280; 69285;
69287; 69301; 69302; 69310 ;
69311 ; 69312 ; 69314; 69318
– Y 7100 (11):
7109; 7130; 7146;
7149; 7170; 7178; 7198; 7203 ;
7218 ; 7292 ; 7294
– Y 7400 (12):
7415; 7509; 7582;
7584; 7750; 7824; 7839; 7855;
7859 ; 7864 ; 7865 ; 7870
– Y 8000 (24):
8071; 8242; 8281;
8012; 8024; 8025; 8039; 8051;
8057 ; 8059 ; 8093 ; 8102 ; 8144 ;
8162 ; 8165 ; 8188 ; 8205 ; 8214 ;
8321
– Y 8400 (4):
8401; 8403; 8409;
8461
– Z 27500 (42):
27511; 27512;
27519; 27520; 27539; 27540;
27575; 27576; 27611; 27612 ;
27621 à 27624; 27631 à 27638;
27651 à 27654; 27657 à 27660;
27663; 27664; 27667 à 27670;
27673 à 27676; 27681; 27682
– X 4750 (6):
4752; 4754; 4763;
4767; 4771; 4777
– X 4900 (26):
4901 à 4926
– X 73500 (11):
73533; 73534;
73548; 73552; 73564; 73579;
73586; 73602; 73775 ; 73791 ;
– X 4750 (1):
– X 4750 (11):
4751; 4755; 4757;
4776; 4790 à 4796
* TERPays de la Loire
– X 4750 (1):
– X 1501/02 :
– BB 63500 (9):
63526; 63530;
63563; 63588; 63650; 63808;
63996; 64015; 64038
– BB 63500 (6):
63537 (20/12/07);
63571 (12/09/07); 63678
(18/12/07); 63906 (13/04/07);
64022 (01/10/07); 64059
(10/07/07)
– X 4500/remorque (5):
(30/11/07); 4539/8353 (30/11/07);
4544/8397 (30/11/07); 4549/8510
(01/02/07); 4597/8534 (09/01/07)
– X 72500 (36):
72589 72590;
72619; 72620; 72623; 72624;
72627; 72628; 72631; 72632 ;
72651 ; 72652 ; 72655 ; 72656 ;
72667 ; 72668 ; 72671; 72672;
72719; 72720 ; 72723 ; 72724;
– X 76500 (8):
76507; 76508;
76531; 76532; 76639; 76640;
76655; 76656
*TER Basse-Normandie
– Z 27500 (18):
27503; 27504;
27513; 27514; 27523; 27524;
27543; 27544; 27549; 27550;
27567; 27568; 27579; 27580;
27587; 27588; 27595; 27596
– X 73500 (11):
73630; 73644 à
73649; 73651 à 73654
– X 76500 (28):
76503; 76504;
76517; 76518; 76527; 76528;
76541; 76542; 76555 ; 76556 ;
76605 ; 76606 ; 76611 ; 76612 ;
76619 ; 76620 ; 76631 ; 76632 ;
ONT
-B
LANC

ERVAIS
– Z 600 (4):
601; 604; 605; 607
– Z 800 (10):
821à 824; 801à
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
Sur des voies
de débord du dépôt
de Villeneuve, la
BB 80009 après son
retrait du service
(6 novembre 2007).
S.Assez
Nom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Code postal: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél.: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .E-mail: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Rail Passion
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12 numéros + 2 HS au prix de 80
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* Tarif France.
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RP128
DVD
Passion
Train
ECHNICENTRE
AYSDELA
NANTES-BLOTTEREAU
– Y 7400 (16):
7715; 7755; 7756;
7771; 7775; 7777; 7803; 7809;
7812 ; 7813 ; 7866 ; 7867
– Y 8000 (11):
8032; 8048; 8097;
8100; 8101; 8204; 8226; 8246;
– Y 8400 (11):
8465; 8471; 8478;
8480; 8484; 8488; 8506; 8509;
8512 ; 8515 ; 8528
* TER Pays de la Loire
– Z 27500 (2):
27709; 27710
– X 2100 (2):
2118; 2138
– X 4630 (15):
4631; 4636; 4643;
4654; 4657; 4664; 4670; 4672;
4673 ; 4676; 4678 à 4680; 4682;
– X 72500 (18):
72503; 72504;
72511; 72512; 72519; 72520;
72535; 72536; 72557 ; 72558 ;
72561 ; 72562 ; 72563 ; 72564 ;
– X 73500 (15):
73502; 73513;
73514; 73525; 73531; 73532;
73541; 73542; 73563 ;73584 ;
– X 76500 (2):
76777; 76778
– BB 63500 (2):
63405; 63406
– X 4630 (1):
4743 19/06/07
– X 4500 (1):
4609/8634 (19/06/07)
TOURS-SAINT-PIERRE
– BB 22200 (3):
22317; 22347;
– Z 5300 (6):
5378; 5383; 5395;
5397; 5423; 5425
– BB 22200 (3):
22346; 22353;
– BB 67300 (2):
– BB 67400 (6):
67421; 67436;
67443; 67455; 67477; 67481
– BB 63500 (23):
63590; 63721;
63724; 63733; 63813; 63825;
63830; 63832; 63836 ; 63838;
63859 ; 63869 ; 63970 ; 64005 ;
64007 ; 64011 ; 64012 ; 64045
(US 63414 «Lydie»)
– BB 66000 (34):
66041; 66044;
66049; 66055; 66099; 66105;
66124; 66129; 66130 ; 66140 ;
66145 ; 66150 ; 66151 ; 66157 ;
66161 ; 66168 ; 66183 ; 66185 ;
66189 ; 66190 ; 66191 ; 66201 ;
66204 ; 66211 ; 66253 ; 66254 ;
– Y 7100 (9):
7153; 7160; 7163;
7168; 7211; 7219; 7257; 7266;
– Y 7400 (19):
7403; 7408; 7412;
7441; 7444; 7527; 7541 ; 7552 ;
7568; 7594 ; 7648 ; 7651 ; 7686 ;
7716 ; 7717 ; 7745 ; 7790 ; 7826 ;
– Y 8000 (26):
8194; 8001; 8020;
8076; 8081; 8132; 8158; 8159;
8167 ; 8190 ; 8191 ; 8196 ; 8199 ;
8217 ; 8219 ; 8263 ; 8265 ;8269 ;
8296; 8313 ; 8316 ; 8320 ; 8333 ;
8343 ; 8359 ; 8361
– Z 21500 (12); 21509; 21510;
21567; 21568; 21607à 21614
– Z 21500 (30):
21505 à 21508;
21511 à 21532
– Z 7300 (15):
7347 à 7350; 7353
à 7356; 7358 à 7363; 7373
– X 4300 (5):
4403; 4407; 4437;
4440; 4441
– X 72500 (24):
72505 à 72510;
72527 à 72530; 72543; 72544;
72549; 72550; 72555; 72556;
72591; 72592; 72645; 72646 ;
72649 ; 72650 ; 72669 ; 72670
– X 73500 (15):
73507à 73511;
73528; 73529; 73536; 73539;
73545; 73557; 73560; 73565;
73566; 73578
– BB 9200 (14):
9214; 9217;
9220; 9222; 9231; 9240; 9243;
9245; 9247; 9256; 9257; 9265;
9272; 9273; 9279
– BB 67300 (5):
67371; 67372;
67373; 67374; 67376
* TER Poitou-Charentes
– Z 21500 (10):
21503; 21504;
21555; 21556; 21601 à 21606
– BB 22000 (1):
* TER Pays de la Loire
– X 4300 (4):
4360; 4370; 4372;
4391
– X 72500 (1):
72547; 72548
– BB 22200 (5):
22353; 22355;
22358; 22363; 22364
– BB 63500 (18):
63518; 63558;
63561; 63574; 63582; 63597;
63604; 63623; 63674 ; 63687 ;
– BB 66000 (10):
66019; 66057;
66059; 66073; 66078; 66079;
66090; 66103; 66164; 66169
– BB 67200 (15):
67231 à 67245
– BB 63500 (2):
63536, 63770
(15/12/07)
– BB 66000 (1):
66117 (07/02/07)
– BB 9200 (5):
9201, 9251, 9263,
9275, 9276 (17/09/07)
– X 4300/remorque (2):
(10/12/07); 4442/8422 (09/12/07)
ILLENEUVE
-L
AROCHE
– BB 26000 (17):
26004; 26005;
26019; 26020 à 26028; 26036à
– BB 7200 (22):
7251; 7253 à
7255; 7257; 7258; 7261 à 7263;
7271; 7292 à 7303
– BB 80000 (4):
80005; 80007;
80011; 80012
– BB 8500 (3):
8638; 8640; 8641
– BB 88500 (12):
88504 à 88506;
88508; 88509; 88511; 88514;
88515; 88527; 88529; 88531;
– BB 63500 (14):
63569; 63579;
63912; 63928; 63950; 63962;
64023; 64025; 64044; 64055 ;
64060 ; 64063 ; 64076 ; 64080
– BB 26000 (20):
26006à 26018;
26029 à 26035;
– BB 7200 (14):
7250; 7252;
7256; 7270; 7272; 7273; 7315;
7391; 7316; 7317; 7318; 7324;
7394 7402
– BB 80000 (2):
80004; 80010
– BB 88500 (2):
88517; 88519
– BB 63000 (3):
63165; 63240
– BB 63500 (3):
63913; 63926;
64077
– BB 22200 (45):
22201 à 22207;
22211à 22213; 22215; 22216;
22218; 22219; 22221 à 22227;
RAIL PASSION N° 128
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR (1
PARTIE)
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
Passage à Gerzat
de la BB 26035 rapa-
triant une rame MS
61 à Paris après
sa modernisation
à Clermont-Ferrand
(13 février 2008).
P.Mollard
– BB 8500 (13):
8606; 8607;
8610; 8615; 8616; 8617; 8622;
8624; 8626 à 8629 GBE; 8545
– BB 9300 (8):
9310; 9311; 9313;
9322; 9326; 9330; 9331; 9334
– X 73500 (9):
73506; 73543;
73562; 73570; 73577; 73582;
73587; 73803; 73805
– BB 8500 (12):
8599; 8601 à
8604; 8611; 8612; 8618; 8623;
8630; 8632; 8642
– BB 9300 (5):
9303; 9317; 9318;
9323; 9339
– X 72500 (6):
72541; 72542;
72633; 72634; 72685; 72686
– BB 8600 (4):
8608; 8609; 8613;
8614
– BB 9300 (11):
9301; 9305;
9306; 9308; 9312; 9315; 9316;
9319; 9324 ; 9325 ; 9327
– BB 8500 (2):
8553; 8556
– BB 8500 (1):
8644 (25/01/07)
– BB 9300 (1):
9314 (26/10/07)
– XR 96200 (12):
96201 à 96205,
96211, 96214, 96220, 96222 à
96225 (01/08/07)
ANDY
– Z 261500 (8):
261503; 261531;
261533; 261541; 261543;
261545; 261547; 261549
– Z 262500 (32):
262504; 262531 à 262534;
262541 à 262562; 262573 à
– Z 26500 (32):
26503; 26504;
26531à 26534; 26541 à 26562;
ECHNICENTRE
P
ARIS
-R
IVE
-G
AUCHE
– Z 5300 (25):
5303; 5305; 5308;
5309; 5312; 5313; 5315; 5316;
5318 ; 5322 ; 5327 ; 5328 ; 5332 ;
5350 ; 5352 ; 5354 ; 5360 ; 5371 ;
5372 ; 5377; 5413; 5426
– BB 25500 (7):
25571; 25598;
25605; 25608 à 25611
– BB 27300 (23):
27301 à 27323
– Z 262500 (24):
262501; 262502;
262507; 262508; 262511;
262512; 262517; 262518;
262521; 262522; 262525;
– Z 26000 (24):
26501; 26502;
26507; 26508; 26511; 26512;
26517; 26518; 26521; 26522;
26525; 26526 ; 26529 ; 26530 ;
– Z 5300 (2):
5377; 5413
– BB 8500 (11):
8588; 8589; 8591
à 8598; 8646
– BB 25500 (1):
25604 (31/05/07)
– BB 8500 (1):
8643 (29/11/07)
– Z 5300/remorque (6):
5381,
25456, 15381 (05/12/07); 5388,
25475, 15388 (12/12/07); 5391,
25476, 15391 (12/11/07); 5394,
25478, 15394 (05/12/07) ; 5398,
25462, 15398 (05/12/07); 5435,
25487, 15435 (05/12/07); 25481,
25482 (12/11/07); 25495, 25496,
25569 (05/12/07)
VITRY-LES ARDOINES
– Z 20500 (92):
20501 à 20506;
20511 à 20514; 20525 à 20534;
20547 à 20550; 20557; 20558;
20565 à 20568; 20571 à 20576;
20579 à 20584; 20803 à 20820;
20839 à 20446; 20849 à 20856;
– Z 20900 (82):
20901; 20902;
20907; 20908; 20911; 20912;
20919 à 20934; 20937; 20938;
20943 à 20958; 20967 à 21008
– Z 5600 (30):
5633à 5662
– Z 8800 (84):
8833 à 8916
– Z 5600 (42):
5664 à 5704
– Z 8800 (32) 8801 à 8832
ECHNICENTRE
HAMPAGNE
ÉPERNAY
– Y 7100 (13):
7101; 7114 à 7117;
7190; 7194; 7196; 7204; 7205;
7231; 7248; 7263
– Y 7400 (7):
7522; 7523; 7577;
7599; 7740; 7794; 7853
– Y 8000 (2):
8015; 8340
– Z 27500 (20):
27687; 27688;
27689; 27690; 27697à 27708;
– X 4630 (6):
4637; 4671; 4711;
4719; 4720; 4744
– X 73500 (8):
73658 à 73661;
73793 à 73795; 73804
– X 76500 (30):
76669; 76670;
76675 à 76678; 76685 à 76708
– BB 16500 (5):
16615; 16628;
16646; 16769; 16676
– BB 16500 (1):
16706 (11/12/07)
– X 4300/remorque (23):
4392/8611
(05/07/07); 4377/8359 (15/10/07);
4436/8531 (22/11/07); 4349/8581,
4358/8598, 4412/8631 (06/12/07);
4368/8352, 4369/8357, 4376/8361,
4439/8593 (10/12/07); 4443/8423
(11/12/07); 4364/8354, 4381/8518,
4388/8582, 4389/8607, 4433/8608
(14/12/07); 4346/8356, 4366/8555,
4378/8578, 4384/8603 (21/12/07)
ECHNICENTRE
S
AINTES
* TER Poitou-Charentes
– B 82500 (8):
82517/82518;
82519/82520; 82523/82524;
– X 2100 (16):
2106; 2107; 2126;
2210; 2218 à 2220; 2224; 2226;
2230; 2232; 2235; 2239; 2240;
2243; 2246.
un inventaire du parc TGV, des ta-
du parc par types d’engins, par
séries et par établissements, et le
neufs, les mutations, les ventes
RAIL PASSION N° 128
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR (1
PARTIE)
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
Les 37000 sont au
complet depuis
37042 avec un train
de chaux à Pagny-
G.Pourageaux
RAIL PASSION N° 128
82
Les stratégies gagnantes du
Burlington Northern Santa Fe
L’entretien et l’amélioration constants des infrastructures sont une des clés du succès
du BNSF, qui s’est doté, par ailleurs, d’outils d’exploitation très performants tel son
centre d’opérations de Fort Worth, qui contrôle la quasi-totalité de son vaste réseau.
Réseaux étrangers
PAR FRANÇOIS JOLLY
RAIL PASSION N° 128
84
grande partie des 38600km du réseau sont
accessibles en véhicule par des pistes lon-
«blitz»,
variant de quelques heures à quelques se-
périodi-
quement, des tournées de chaleur sont pro-
grammées en saison pour détecter les défor-
compte une moyenne d’un rail cassé par jour,
(NOC) consti-
au siège du BNSF, à Fort Worth. Il joue le rôle
de commande centralisée du réseau, déjà re-
quasi-totalité des 38600km de lignes.
aux États-Unis, après ceux de l’Union Pacific
migration complète de logiciels et de maté-
l’exception de trois zones locales: San Ber-
nadino, Houston et Kansas City (en raison de
l’enchevêtrement des trafics et des infra-
réseau du fait de sa technologie 100% PC). Il
protégé et durci comme une installation mi-
chute d’avion et les effets nucléaires, bacté-
dispose d’une autonomie totale de 72heures
Selon le BNSF, ce centre
dans le but premier d’améliorer la productivi-
té, mais bien d’améliorer la qualité et la fia-
bilité du service rendu au client: assurer la
régularité du système, permettre l’informa-
transport pouvant être initialisées par Inter-
la compagnie de planifier tous leurs trans-
quatre fonc-
tions: la régulation du trafic et des itiné-
au niveau de la traction que de la mainte-
nance des installations), les relations clientè-
Pour cette dernière fonction,
souplesse dans l’exploitation sur lignes dé-
2heures et par tout moyen (
pager,
mobile). Leur gestion est optimisée par infor-
l’effet sur l’organisation générale des roule-
ments. Il existe 4000 équipes de conduite
pour un parc de 6000 locomotives, ce ratio
quadruple. L’amplitude maximale de condui-
te est de 12heures, avec flexibilité dans le
Brotherhood of Train’s Engineers & Firemen
(où peuvent être si-
multanément en mouvement jusqu’à 1400
convois), il n’y a pas de sillons ou de roule-
trains, cela, en particulier, afin de permettre
clients. Le personnel du NOC (environ 100
Un trafic fret doublé en 30 ans aux États-Unis
Ce sont les dimensions continentales des États-Unis (5000km de
l’Atlantique au Pacifique et 3000km de la frontière canadienne au golfe
du Mexique) qui ont constitué le premier atout des compagnies
ferroviaires américaines. À la veille de la Seconde Guerre mondiale,
l’activité fret totalisait un volume de l’ordre de 500milliards de t-km,
tandis que le volume du trafic voyageurs se situait autour de 40milliards
de voyageurs-km.
À partir de 1945, la concurrence de la route et de l’aviation s’est
fortement développée, au point de réduire en quelques années
le volume voyageurs à une vingtaine de milliards de voyageurs-km.
Le trafic voyageurs n’a ensuite jamais cessé de décliner et le réseau
national voyageurs Amtrak (constitué en 1970) n’a jamais pu dépasser
le niveau d’une dizaine de milliards de voyageurs-km par an (seuls
les quelques réseaux de banlieue d’une douzaine de grandes
agglomérations ont réussi à maintenir ensemble un niveau annuel
de l’ordre d’une petite quinzaine de milliards de voyageurs-km).
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la construction de quelque
80000km d’autoroutes et de 6 millions de km de routes a favorisé
une rapide montée en puissance du transport routier. Rapidement, les
compagnies de chemins de fer décidèrent d’abandonner les transports
de voyageurs pour se recentrer sur le fret. Elles commencèrent par
concentrer leurs efforts sur le développement des trafics massifs
à grande distance, pour en écarter les transporteurs routiers, misant
à fond sur les trafics lourds associés à des prix bas. Acheminés
essentiellement depuis l’Ouest du pays vers l’Est, les pondéreux ont
rapidement constitué 70% du tonnage et assuré la moitié des recettes
des compagnies, le charbon assurant à lui seul près de la moitié du
tonnage total et le quart de l’ensemble des recettes du mode ferroviaire.
Bénéficiant à partir de 1970 de la disparition totale des trains
de voyageurs sur 200000km de lignes, le fret s’est finalement retrouvé
à avoir l’usage presque exclusif d’un réseau aussi étendu que celui des
chemins de fer européens hors Russie. Les mises à voie unique se sont
alors multipliées, ainsi que les installations de signalisation les plus
simples, les cantons longs et les voies en boucle (pour atténuer
les rampes, quitte à ralentir la vitesse, non primordiale comparée
à la robustesse d’une voie permettant des charges par essieu de 30t
et des rames de 2000m de long).
Pour concurrencer encore davantage la route, l’idée retenue par
les acteurs du fret ferroviaire américain a ensuite été de casser
les prix en transportant des conteneurs sur deux niveaux, au prix d’un
agrandissement du gabarit de chargement sur les principaux axes. C’est
cette stratégie qui a permis de faire bondir le trafic en quelques années:
entre 1970 et 2000, le trafic du fret ferroviaire aux États-Unis a doublé,
Réseaux étrangers
LES STRATÉGIES GAGNANTES DU BNSF
RAIL PASSION N° 128
85
passant de 1000à 2000 milliards de t-km.
Le fait le plus marquant de cette croissance fut le Staggers Rail Act de
1980, qui a dérégulé presque totalement le secteur, permettant en outre
aux compagnies de pouvoir conclure librement avec leurs gros clients
des contrats de fidélité et de volume, cela notamment avec l’industrie
énergétique, en quête de charbon à tout prix dans un pays qui limitait
le recours à l’énergie nucléaire.
Entre 1989 et 1999, le volume de fret transporté a augmenté de plus
de 40%, le trafic intermodal passant de 6 millions d’unités à 9 millions
(+50%), le nombre de conteneurs ayant pour sa part plus que doublé,
avec 5,7 millions de conteneurs transportés en 1999, contre 2,7 millions
au début de la décennie.
Pour doubler le fret ferroviaire américain en 30 ans et atteindre 40% de
part modale, ce sont près de 100 milliards de dollars d’investissements
qui ont été mobilisés. Plus des deux tiers des sommes investies ont
concerné les infrastructures.
La longueur exploitée des lignes des grands réseaux a été réduite
de 40% (de 313000km en 1970 à 192000 en 2000), avec la cession
de 32000km à 35 réseaux régionaux et de 46000km à 517 réseaux
locaux, qui ont racheté presque toutes ces lignes pour les exploiter à peu
de frais. Les renouvellements de voies et autres améliorations
par kilomètre de ligne sont passés d’un millier de dollars en 1970
à 27000dollars en 2000, soit un effort inouï pour équiper 120000km
de lignes en rail de 130livres par yard (ce qui équivaut à 70kg/m), porter
la charge par essieu à 30t et permettre la circulation de trains
de 15000t de charge brute.
La densité du trafic sur un système ferroviaire fortement allégé est
passée en 30 ans de 4 millions de t/km à plus de 15 millions de t/km au
Le renouvellement de la traction a ensuite été l’objectif majeur, avec une
réduction de près de 30% des parcs moteurs, qui ont été ramenés de
27000 unités en 1970 à 20000 seulement en 2000, bien que le trafic ait
doublé entre-temps.
Les parcs de wagons ont été réduits presque autant que les parcs de
locomotives, de 1780000 wagons en 1970 à 1380000 en 2000 (- 25%
sur 30 ans). Le renouvellement massif du matériel ancien a permis de
porter la capacité moyenne des wagons de 61t en 1970 à 83t en 2000
(+30% sur 30 ans). Chaque wagon, qui assurait déjà 800000 t-km en
1970, assurait en 2000 presque cinq fois plus, avec 4140000 t-km.
La réduction des effectifs du personnel a été encore plus sensible
puisque les grands réseaux, qui employaient 566000 personnes, n’en
comptent pas plus aujourd’hui de 160000. Les cheminots américains ne
représentent que 2% des cheminots du monde entier, mais ils sont fiers
de faire à eux seuls le quart de tout le trafic ferroviaire mondial.
F. J.
Ci-dessus, de g. à d.:
– le rail standard uti-
lisé par le BNSF
pèse 77kg/m, sa
durée de vie est
de 3milliards
de tonnes, contre
0,9 milliard au mieux
européenne
(juillet 2006);
– locomotive de
manœuvres télécom-
sans cabine, au
triage d’Alliance Yard
à Fort Worth, Texas
(5 février 2007).
Ci-contre:
sur la plupart des
locs nord-améri-
caines, l’accès en
cabine se fait par
l’avant de la motrice.
Photos F.jolly
RAIL PASSION N° 128
87
Empruntant le même
itinéraire, sur deux
voies côte à côte,
vers Los Angeles via
la Tehachappi Pass,
un train du BNSF
et un autre de son
concurrent Union
Pacific à Woodford
octobre 2004).
À Woodford Trestle,
un train de conte-
neurs gerbés
sur deux niveaux
du BNSF, en triple
traction, en route
vers le sud de la
Sierra Nevada
(27 mars 2004).
Photos F.jolly & C.Marsden
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
88
les engins qui m’avaient fait frémir: dans des paysages divers, en
tête de trains de toutes sortes, sous des angles différents, on retrou-
Il m’arrivait d’imaginer des scènes impossibles:
de poser, par
compresseurs roucoulants… Par la sui-
ligne B du RER; un
extremis,
réforme en 1979. Je re-
vois la stupeur des voya-
arriver, s’approchèrent du bord
du quai, accueillis par le sifflet stri-
peu triste!
ferroviaire; bien rares étaient les films d’aventures qui ne faisaient
silhouette d’un tramway, l’ombre d’une gare.
Par contre, si j’essaye de faire défiler dans ma mémoire
les films de fic-
quatre. Tous évoquent des moments dramatiques. Le plus riche en
. Pour des raisons de commodité
de tournage, le metteur en scène mélange sans logique les 2D2 9100
et leurs aînées les 2D2 5400, les considérant sans doute comme esthé-
tiquement très proches. On assiste à plusieurs «paysages animés» de
de Lyon-Perrache est également valorisée par la présence d’une ma-
gnifique 9100. Enfin, le masque sombre de la 2D2 5400 est bien utilisé
Train-Bleu,
en gare de Paris-Lyon: en tête une 2D2 9100.
, d’Alain Resnais (1966), nous montre Yves Montand
de la 2D2 5516 en gare de Lyon, cette locomo-
Lyon – Paris, dans les années
1940-1944!
SNCF, robe vert
spot publici-
dans les an-
nées 70, à
Mais, chemin
le ciné-
des images de l’enfan-
ce à l’univers de l’adoles-
Le passage au lycée m’ouvrit bien des horizons,
du réseau du Sud-Ouest de la SNCF. J’eus, en effet, la chance de fré-
d’Issy et Vitry-sur-Seine: depuis les cours de récréation et d’une par-
tie des salles, on avait vue sur la ligne Paris – Orléans. Durant la
longue période de l’enseignement secondaire, je m’instruisis beau-
coup: au bout de quelques années, je connus tous les horaires, non
seulement des trains de voyageurs, mais aussi de marchandises. Ca-
je relevais systématiquement les marches des trains, leurs composi-
selon les jours de la semaine: le lundi n’était pas un jour faste, pas
de trains de messageries; mais, en contrepartie, plus d’attention dis-
du bon côté, ces matières n’étaient pas mon fort. Les cours de fran-
çais, d’allemand ou de maths se donnaient dans l’autre sens, les ré-
Les mirages de l’enfance
Sur les rails du souvenir (2)
PAR ANDRÉ VICTOR
RAIL PASSION N°128
JUIN2008
90
ne me suffisait pas. Je dé-
pouillais toutes sortes d’ou-
Encyclopé-
une 2D2 9100 dont étaient van-
d’aujourd’hui!).
aux réponses du «petit cour-
rier technique», je me
longs moments à ad-
blanc qui s’en-
vieille commo-
«Cadets du
rail» (1), il n’y a
pas loin et ce fu-
combien rafraîchis-
étaient plus que cela: elles
objets concrets qui y étaient re-
présentés. Il est plus qu’atten-
sans le vouloir, coup sur coup,
l’adolescent allait réaliser les rê-
présentation des ateliers de Vi-
try, où je retrouvai la 2D2 de
des Batignolles, avec cette ma-
chine à vapeur en coupe qui ou-
internes, expliquant ainsi le prin-
Les deux planches du diction-
naire étaient devenues réalité:
de la main; j’avais conquis
à un profond sentiment de li-
ateliers de Vitry,
tissant fébrilement les bedon-
nants bobi-
des énormes moteurs élec-
triques, on parvenait à une ca-
thédrale de la technique ferro-
viaire: sur plusieurs centaines
4100, des 2D2 5000,
5100,
5400, 5500, 9100
des CC 7100, en cours de GRG,
la «grande révision générale»,
Ailleurs, un homme faisait jaillir
des étincelles flamboyantes,
l’opération effec-
tuée, attendaient de re-
tourner à leur machi-
munies de contre-
poids se dépla-
roue avançait:
primitif d’anti-
Depuis, on s’est
c’était là une er-
«monumen-
tale». Cela m’a même
un mécanicien de route du dé-
pôt de Laroche qui m’apostro-
1,85m :
«Non mais, tu rigoles,
cent quarante à l’heure!»
pour croire de telles fadaises; je
dus payer à boire et ne fus par-
donné cependant qu’à moitié!
(1) Association des adolescents s’intéressant au chemin de fer, dont le siège était
(2) RG: révision générale; RL: révision limitée (sigles classiques du vocabulaire fer-
roviaire).
Photo en médaillon: La 2D2 5525 lors de son dernier levage, le 1
décembre 1976.
Photo centrale: La 2D2 5509 en gare de Limoges.
(Andreu/Doc.)
Sur les rails du souvenir (2)
LES MIRAGES DE L’ENFANCE (SUITE)
belge), du Patrimoine ferroviaire et tourisme
(PFT), a circulé sur deux antennes encore ou-
du Hoyoux, dans la province de Liège, au dé-
Moha pour la desserte des carrières. Pour ces
la locomotive diesel historique BB 6077 (qui
possède aussi l’ancien marquage 210.077), à
L’après-midi, ce train historique
s’est enga-
gé sur la branche sud vers Marchin. Sur cet-
te antenne de l’ancienne ligne 126, qui me-
nait à Ciney, le trafic fret est destiné à
l’usine sidérurgique Arcelor.
Après ces trois navettes,
direction de Namur puis de Ciney, où le PFT
exploite le Chemin de fer du Bocq, entre Ci-
pour cette magnifique journée!
Contact: PFT asbl, BP 40, Mons 7000, Belgique.
Tél: 065 66 45 41.
Internet: www.pfttsp.be
RAIL PASSION N° 128
91
Chemins de fer touristiques
TEXTE ET PHOTOS DE FABRICE LANOUE
Venant de quitter
Statte en direction
de Marchin, la P 8 et
sa rame historique
franchissent
Belgique: escapade
la vallée du Hoyoux
Le 29 mars dernier, cette locomotive vapeur
parfaitement restaurée s’est offert une incursion
sur deux lignes belges fermées au trafic voyageurs.
Départ de l’ancienne
gare de Moha en
direction de Statte
L’actualité, la technique, l’histoire
www.railpassion.com
RAIL PASSION N° 128
92
n partenariat avec les conseils régio-
tissu associatif local, SNCF Proximités a dé-
veloppé la «mise en tourisme» de lignes à
fort potentiel touristique aussi bien en rai-
Par cette initiative, la SNCF répond aux at-
et les territoires parcourus. Les trains touris-
de dynamisation de l’économie et du touris-
trains touristiques sur l’ensemble de son pé-
fer de la Corse et Transilien) et poursuit le
touristes ont principalement des motiva-
tions ludiques, culturelles, sportives, gastro-
nomiques, ou simplement l’envie de décou-
avec: informations touristiques, location de
Ce sont aussi, pour certaines lignes,
des pro-
sportives été comme hiver) couplés à un ré-
seau de vente étendu dans les gares concer-
Ces trains touristiques sont à considérer,
le Train jaune ou le
Mont-Blanc-Express,
En effet, ils peuvent être de véritables pro-
duits touristiques identiques à ceux dévelop-
Rens.: www.trainstouristiques-ter.com
Chemins de fer touristiques
Quand la SNCF fait du tourisme
Sur des lignes le plus souvent régulières mais à fort potentiel touristique, la SNCF
propose désormais un certain nombre de services d’accompagnement à l’intention
des vacanciers. La formule rencontre un incontestable succès.
Nouvel autorail AMG 8 des Chemins de fer de la Corse: l’île de Beauté occupe une place de choix dans l’offre touristique SNCF.
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
95
nombreuses) couplées, reliées entre elles par une simple barre d’atte-
lage. Ces «couplages EDF» en HO, sortis en 2007, sont très bien réus-
sis. La marque en propose dès à présent trois unités isolées supplé-
aux deux couplages, l’un est marqué Stemi et l’autre Sogewag. Tous
les deux portent (ou porteront) les marquages de l’époque IV. Ces wa-
gons très bien détaillés sont équipés d’attelages normalisés à élonga-
Références:
0908 et 0909 (trémies isolées époque III), 0913 pour le
wagon EDF; 0911 pour le couplage Stemi, 0910 pour le Sogewag.
Prix pratiqués:
Trois Mak très réalistes
ci, il s’agit d’un seul et même modèle de l’engin Mak G 1206, sim-
plement décliné en trois numérotations différentes: BB 461021, 22
SNCF et employées sur la région de Strasbourg depuis quelques an-
SNCF sans pour autant être rigoureusement exact, les modèles Me-
hano sont des reproductions fidèles de l’engin réel. Leurs caractéris-
Photo N. Giambi/La Locomotive Bleue
JUIN2008
RAIL PASSION N°128
97
Références:
HJ 6013 et HJ 6020.
Prix unitaire:
Automobiles «rétro»… et autres
a liste des modèles d’automobiles relativement anciennes propo-
en HO dans sa gamme Rétro 87 s’allonge. Ainsi, ces mo-
suivants: nouvelles Juva-
Poste); 202 Peugeot (berline
française avec cocarde trico-
lore sur les portes, berline ci-
vile, et plateau bâché); Sim-
ca Marly (break); camion
les cas, la gravure et la déco-
ration sont correctes. Par
également en métal, est aus-
voitures actuelles qu’elle re-
pièce, l’at-
(le ca-
mion seul: 20

Photos N. Giambi/La Locomotive Bleue