Description
LUXEMBOURG / 11,20
SUISSE / 20,00 FS
ESPAGNE / 11,60
MENSUEL
FRANCE / 9,90
BELGIQUE / 11,60
LUXEMBOURG / 11,20
SUISSE / 20,00 FS
ESPAGNE / 11,60
VotreDVD
est à l’intérieur
LA SIGNALISATION
(2
e
partie)
la grande
métamorphose
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
4
C. Masse
C. Masse
À Frinvillier, dans le Jura bernois, la 141 R 1244, de l’association suisse Mikado 1244, en provenance de Bienne, gravit énergiquement la forte rampe avant d’arriver
à Reuchenette (10 mars 2012).
Vue à Courcelles-en-Bassée (Seine-et-Marne), la CC 72074, de l’Agence d’essais ferroviaire, acheminant depuis Montereau la rame TGV PSE n° 102 au technicentre de Romilly
par la voie unique à signalisation simpliée de Flamboin, rouverte depuis n janvier (8 mars 2012).
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RAIL PASSION N° 175
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andis que le fret traverse les
difficultés qu’on connaît, VNF
(Voies navigables de France) et la
SNCF, à travers sa filiale Geodis,
viennent de s’engager sur le
transport de marchandises. Le
17 février, à Paris, a été signé un
accord pour favoriser les synergies
entre les deux modes et dévelop-
per le report modal en faveur du
rail et du fluvial sur les longues
distances. Au terme de ce parte-
nariat, une meilleure coordination
sera recherchée pour optimiser les
moyens mis en œuvre. Un recen-
sement des plates-formes et des
installations les plus pertinentes
sera réalisé dans une optique de
développement. Dans la lignée
du Grenelle de l’environnement,
cette coopération devrait permet-
tre d’assurer la continuité et le
suivi du transport jusqu’à destina-
tion. Rien qu’en région parisienne,
le trafic estimé porte sur près
d’une dizaine de millions de
tonnes par an. Illustration de ce
partenariat, l’accord mis en place
pour la construction de la seconde
phase de la LGV Est. Ainsi, le canal
de la Marne au Rhin sera utilisé
pour transporter 100 000 t de
matériaux de remblai. Ce sont
13 péniches qui seront mobilisées
durant quatre mois pour faire la
liaison entre le port de Dettwiller
et la plate-forme du TGV à Eck-
wersheim, permettant d’éviter la
circulation de 5 000 camions.
Ph.-E. Attal
Accord sur la coopération
entre fluvial et ferroviaire
epuis le 12 mars, la forma-
tion des conducteurs de la
ligne N (Montparnasse) sur les
BB 7600 a débuté. Cette cam-
pagne de formation et d’essais
aura eu lieu jusqu’à fin avril. Pour
commencer, les BB 7601 et 7602
se relaient pour faire du statique
sur Vaugirard, ou bien quelques
AR entre Trappes et Versailles-
Matelots. Rappelons que cette
sous-série, qui compte 14 unités,
utilisée avec des segments de sept
caisses de VB 2N, sera principale-
ment affectée sur les missions à
destination de Rambouillet, et
remplacera peu à peu les Z 5300,
à bout de souffle.
R. Vergneres
La 7602 quitte Paris-Vaugirard pour Rambouillet (15 mars 2012).
R. Vergneres
Ligne N: début de la formation
des conducteurs sur BB 7600
u cœur d’une zone d’activité
économique et d’habitation,
la desserte du secteur de l’aéroport
d’Orly reste problématique. Malgré
les travaux du tram T 7, en chantier,
entre le métro Villejuif et l’aéro-
port, et l’extension programmée de
la ligne 14 du métro jusqu’à Orly,
le Stif a souhaité s’engager sur des
études (à hauteur de 3,6 millions
d’euros) visant à la création d’une
nouvelle ligne entre la porte de
Choisy et Orly. Actuellement assu-
rée par le bus 183, la ligne est
totalement saturée. Ce nouveau
tramway sur la RD 5 pourrait ainsi
devenir l’un des plus fréquentés
d’Île-de-France. Si un premier bilan
est attendu fin 2012, une charte de
partenariat vient d’être élaborée,
impliquant les principaux acteurs
concernés. Ainsi, la région, le Stif,
l’établissement public d’aména-
gement Orly-Rungis-Seine, les
collectivités locales et Aéroports
de Paris se retrouvent autour
d’un projet global concernant les
transports urbains dans cette
zone. Principal objectif, réaffirmer
l’urgence d’établir un tramway sur
cet axe à forte fréquentation tout
en assurant une insertion optimale
du projet en tissu urbain.
Ph.-E. Attal
Un nouveau tram entre
la porte de Choisy et Orly
Porte de Choisy: le bus 183 en correspondance avec le T 3 (13 mars 2012).
Le rail et le fluvial devraient connaître une nouvelle synergie.
Photos Ph.-E. Attal
Après avoir effectué des essais sur la ligne de la Tarentaise et
dans le tunnel à rampe hélicoïdale de la Boucle, entre Moûtiers
et Plombière-Saint-Marcel, une rame du TTNG Dualis Alstom
a été acheminée vers l’Agence d’essais ferroviaire. La 25236,
dans sa livrée d’origine de 1966, fut en charge du convoi de
Lyon à Vitry-sur-Seine, vu ici à Valenton, dans le Val-de-Marne
(13 janvier 2012).
C. Masse
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Actualité Brèves
epuis le 23 mars, les rames
TGV 2N2 Euroduplex (4700)
relient chaque jour, en 7 heures 45,
Francfort à Marseille grâce à la
coopération SNCF-DB AG sous
l’emblème Alleo. Elles empruntent
les lignes classiques allemandes
puis la LGV Rhin – Rhône et la LGV
Méditerranée à partir de Lyon-
Part-Dieu. Elles desservent Mann-
heim, Karlsruhe, Baden Baden,
Strasbourg, Mulhouse, Belfort-
Montbéliard-TGV, Besançon-
Franche-Comté-TGV, Chalon-sur-
Saône, Lyon-Part-Dieu, Avignon,
Aix-en-Provence et Marseille-
Saint-Charles. Huit des 30 rames
Euroduplex 3 UA (A pour circula-
tion en France, Allemagne, Suisse
et Luxembourg) commandées à
Alstom sont actuellement en ser-
vice commercial.
Le partenariat Alleo, qui intéresse
en priorité la clientèle allemande,
induit deux journées de roulement
par rame fournie par le techni-
centre est-européen (Ourcq). Jour
A: TGV 9553 (Paris-Est 9 h 10 –
Francfort 12 h 58), puis TGV 9580
(Francfort 14h – Marseille 21h
46).
Jour B: TGV 9583 (Marseille
8 h 14 -Francfort 15 h 58), puis
TGV 9552 (Francfort 16 h 57 –
Paris-Est 20 h 54).
R. Chessum
e mardi 20 mars 2012, Euro-
Carex – association créée en
2009 regroupant les entreprises
SNCF, Eurotunnel, Air France, La
Poste, Fedex, WFS, ADP et les diffé-
rentes entités Carex – a réussi une
grande première en faisant circuler
une rame test de TGV fret, issue du
parc de La Poste, depuis l’aéroport
de Lyon-Saint-Exupéry jusqu’à la
gare de Londres Saint Pancras In-
ternational en passant par l’aéro-
port Charles-de-Gaulle, le tunnel
sous la Manche et High Speed 1, la
LGV britannique. EuroCarex a ainsi
démontré la faisabilité, l’efficacité,
la rapidité et le gain environne-
mental d’un transport intermodal
de conteneurs aériens sur un
réseau ferré express. Le projet
propose un report modal du fret
aérien transporté actuellement par
camions et avions court/moyen-
courrier vers les trains à grande
vitesse. Dans une première phase,
fixée à 2015-2017, le service ferro-
viaire reliera les aéroports d’Ams-
terdam Schiphol, Liège, Lyon-
Saint-Exupéry, Paris-Roissy-CDG,
le bassin londonien et l’Allemagne.
Le réseau s’étendra par la suite à
l’Espagne et l’Italie.
C. Masse
EuroCarex: le TGV fret testé
entre Lyon et Londres
Les Euroduplex relient
Francfort à Marseille
La rame 4705 au TGV 9553 pour Francfort à Monthyon (23 mars 2012).
C. Pochet
Ci-dessus et ci-contre:
passage au Creusot-
TGV de la rame 951
lors des tests Carex ;
chargement des rolls
aéroportuaires dans
la rame en gare TGV
de Roissy-CDG
(20 mars 2012).
A. Grouillet
C. Masse
e 19 mars, le tunnelier « Char-
lotte », en charge du tunnel de
Saverne, a creusé 2 km du premier
tube de l’ouvrage de 4 km dont la
réalisation entre dans le cadre de
la construction de la phase 2 de la
LGV Est-européenne, en service en
2016. Plus de 1 000 voussoirs ont
été posés. Démarrés le 10 novem-
bre 2011, ces travaux se déroulent
conformément aux prévisions du
groupement d’entreprises du lot
47 et de Réseau ferré de France.
R. Chessum
LGV EE phase 2: les premiers
km du tunnelier de Saverne
À l’intérieur du tunnelier «Charlotte», en charge du tunnel de Saverne.
Balloïde Photos/J.-M. Bannwarth
Surprise à Arc-et-Senans (Doubs), le 14 mars 2012, lors du
retour à Perrigny, la BB 36007, de la compagnie Thello, vient
d’effectuer une marche de reconnaissance de ligne entre
Perrigny et Vallorbe dans le but de former des mécaniciens.
G. Painblanc
techniques et architecturales du
bâtiment, d’autant que peu de
plans et de relevés exhaustifs des
sous-sols existaient.
10 ans d’études
(initiées dès
1996) auront été nécessaires aux
trois partenaires du projet (la
SNCF en sa qualité de propriétaire
exploitant, l’investisseur gestion-
naire des commerces et le promo-
teur-constructeur) pour méta-
morphoser la gare. Mené avec des
interlocuteurs de poids comme la
Ville de Paris et la RATP, dont les
intérêts sont différents et pas for-
cément convergents, l’aboutisse-
ment du projet, opéré en quatre
étapes à partir de 2003, constitue
une incontestable mise en valeur
de l’édifice. Le coût des travaux
s’élève à 235 millions d’euros,
financés par Klépierre (150 mil-
lions) et la SNCF (85 millions).
2003-2007 :
les premiers travaux
Les premiers travaux
de réhabili-
tation, jugés prioritaires car au
plus proche des voyageurs, se sont
concentrés sur l’espace occupé par
le quai transversal, qui donne ac-
cès aux 27 voies. L’ambition était
de créer une dalle homogène en
granit clair et plus aisée d’entre-
tien que le bitume. Il s’est agi éga-
lement de retirer la poutre bleue
qui masquait les halles sous ver-
rières et la structure métallique.
L’opération s’est poursuivie par la
restauration de la quarantaine de
verres peints qui ornent les lu-
nettes surmontant la façade inté-
rieure du quai et par un ravale-
ment de la façade extérieure côté
rue. Ces verres, installés en 1930,
sont l’œuvre du peintre, sculpteur
et cheminot Charles Sarteur, fils
d’un ingénieur de la Compagnie de
l’Ouest. Inscrits dans la période de
l’Art nouveau, apparue en 1910,
ils représentent les différentes
destinations touristiques desser-
vies par le Réseau de l’État. L’infor-
mation voyageurs du quai trans-
versal a été entièrement revue.
Desécrans TFT Infogare ont rem-
placé progressivement le téléaf-
fichage italien Solari à palettes
installé à partir de 1972.
2006-2008 :
aménagements
côté Amsterdam
Les chantiers ont porté
sur l’élar-
gissement du passage de la gare
vers l’impasse d’Amsterdam, qui
donne sur la rue du même nom, et
sur la création d’une véritable en-
trée secondaire sur cette rue. Un
nouvel espace de vente grandes
lignes (NEV) de 16 guichets a été
construit face au heurtoir de
la voie 27 du quai transversal.
Il remplace les anciens guichets
de vente Havre et international
de la salle des pas perdus, sup-
primés dans le cadre de la troi-
sième étape.
2009-2012 : le cœur
de gare en chantier
Cette étape,
la plus lourde tech-
niquement, concerne directement
la modernisation du cœur de gare.
L’ancienne salle des pas perdus,
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RAIL PASSION N° 175
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Sûreté et sécurité incendie : une gare sous haute surveillance
La SNCF chapeaute les missions de sûreté sur l’ensemble de la zone publique de la gare et sur les trois
niveaux de commerces. Elle est appuyée par 82 agents de la Surveillance générale de la région SNCF
de Paris-Saint-Lazare, par 46 salariés d’une entreprise de gardiennage et par quatre agents de la Police
régionale des transports (Vigipolice), exerçant au sein d’une vigie. Des militaires patrouillent 24 heures/24
dans le cadre du plan Vigipirate. Le dispositif est complété par une régie vidéoprotection où sont
centralisées les informations provenant d’un très grand nombre de caméras de surveillance, des alarmes
volumétriques, des contacts de détection d’intrusion de la zone ERP (établissement recevant du public)
et d’interphones d’urgence.
En termes de sécurité incendie la gare est considérée comme ERP de première catégorie. Elle est
intégrée à l’îlot Saint-Lazare, qui comporte, en outre, quatre bâtiments administratifs répertoriés
juridiquement comme ERT (établissements recevant des travailleurs). Le chef de gare est désigné comme
responsable de sécurité incendie. Il est entouré d’une équipe aux missions très précises, notamment en
ce qui concerne le respect des procédures, l’organisation des moyens de secours (liaison avec la brigade
des sapeurs-pompiers de Paris), l’évacuation de la gare et particulièrement du cœur de gare (tous les
commerces sont dotés de systèmes de détection appuyés d’alarmes et d’extinction automatique à eau).
L’équipe sécurité incendie agit également en termes de prévention. Elle œuvre en interface avec
les équipes Transilien du RER E, avec la RATP et avec le parc de stationnement Ségécé-Park.
R. C.
Les verres peints dans le style Art nouveau qui ornent la façade intérieure du quai et qui entourent le hall central, au nombre, en tout,
d’une centaine, ont été restaurés en deux étapes. Ils représentaient, notamment, les destinations touristiques desservies
par le Réseau de l’État.
A. Jeantet-Leclerc/Doc.
l’origine du chemin de fer, les
deux compagnies indépen-
dantes de Saint-Germain et de
Normandie avaient ouvert les
lignes de Saint-Germain-en-Laye
en 1837, de Versailles-Rive-Droite
en 1839, de Rouen, LeHavre, en
1843, de Dieppe en 1848. Celles-
ci avaient pour origine, dans la
capitale, le débarcadère de Saint-
Lazare, dans le 8
arrondisse-
ment(1). De quatre voies à quai
en 1838, limitées au nord par la
place de l’Europe et au sud par la
rue de Stockholm, les installations
sont rapidement agrandies, avec
deux groupes principaux indépen-
dants, banlieue et grandes lignes,
et prolongées vers la rue Saint-
Lazare en 1843, avec des bâti-
ments sommaires.
En 1855,
les deux compagnies
sont absorbées par la Compagnie
de l’Ouest. Devenues inadaptées,
les installations à l’usage des
voyageurs sont améliorées par la
construction, en 1886, du bâti-
ment frontal actuel, avec des ailes
latérales formant un U et, au
niveau voirie, les cours de Rome
et duHavre, encadrant l’hôtel
Terminus. Dans celles-ci vont sta-
tionner les attelages hippomobiles
puis les tramways et autobus
urbains. Dans l’avant-gare, où se
situe, dans la tranchée, le tunnel
des Batignolles, long de 330m,
les itinéraires d’accès passent de
quatre à six voies principales en
1892. Il existe alors 22 voies à
quai, le groupe grandes lignes, à
droite, comportant huit voies et
des voies centrales pour l’évolu-
tion des machines, avec, au cen-
tre, des plaques permettant le
transfert de voitures et de four-
gons. Sur le flanc droit, au-delà de
la place de l’Europe, est adjoint un
faisceau de voies desservant le
bâtiment dit «des docks», sur-
plombant un tri postal, le service
des messageries et quelques voies
de garage. Pour 1901, la gare
Saint-Lazare, qui est déjà l’origine
de trains terminus Auteuil par la
Petite Ceinture, expédie pour un
temps des convois à destination
de Champ-de-Mars et Invalides.
MAI 2012
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Photos Doc.
(1) L’idée d’établir la gare terminus près de la Madeleine a été rapidement
abandonnée.
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des rames Talbot et à étage État,
en remplacement des 141 TC
et TD;
•
les trains de Rouen et duHavre
provisoirement jusqu’à Oissel,
également avec des BB 17000.
C’en est fini des allées et venues
de machines Pacific dans
l’enceinte de la gare Saint-La-
zare. Le 27mars 1967, la mise
sous tension des voies du groupe
VI entre Asnières et Mantes par
la rive droite de la Seine permet
d’assurer, avec des BB 17000, le
service banlieue, mettant un
terme définitif aux engins vapeur
141 TD et aux rames troisième
rail se rendant à Argenteuil. Peu
après, des éléments automoteurs
Z 6300, couplables par deux ou
trois, vont circuler sur les
groupes V et VI jusqu’à Conflans,
Mantes et Pontoise.
Les années 70
seront riches en
nouveautés touchant la gare
Saint-Lazare, où les BB 16000 et
25200 ont pris en charge les
rapides et express de Rouen et
duHavre. Après l’ouverture,
en 1970, de la gare nouvelle de
la Défense, en relation avec le
futur RER est – ouest, réduisant
le volume de la clientèle du
groupeII, intervient, en 1971, la
mise en route des turbotrains ETG
sur Paris – Caen, Cherbourg, Trou-
ville-Deauville, Dives-Cabourg
(remplacés en 1975 par les RTG).
En 1972, la ligne de Saint-Ger-
main est cédée à la RATP pour
intégration à la liaison souterraine
est – ouest à Nanterre-Université
(future ligne A du RER). Le groupe
III, limité au tronçon résiduel
Saint-Lazare – Nanterre-Univer-
sité, voit son trafic chuter des trois
quarts. À compter de 1976, du
matériel neuf fait son apparition à
Saint-Lazare pour les dessertes
groupes V, VI. Ce sont des rames
inox RIB et à deux niveaux (VB
2N) accouplées à des BB 17000. La
réélectrification en 25 kV du
groupe II, pour éradiquer le maté-
riel Standard, parvenu à limite
d’usure et assez peu performant,
est menée en trois étapes: Saint-
Lazare – Saint-Cloud le 9 septem-
bre, Saint-Cloud – Versailles-RD et
Garches le 15 septembre 1977,
Garches – Saint-Nom-la-Bretèche
le 16 septembre 1978, avec injec-
tion de matériel neuf type Z 6400.
Devenu sous-employé, le groupe
III demeure le seul encore exploité
en 750 V. Cette situation cesse le
15 novembre 1978 après la pose
de caténaires 25 kV et avec
l’emploi de segments RIB et de
BB 17000. À la même époque, un
passage souterrain transversal est
ouvert à Saint-Lazare avec accès
depuis la rue de Rome, puis la rue
de Londres, ce qui soulage la
plate-forme de fond de voies.
La desserte de la ville nouvelle
de Cergy-Pontoise au départ de
Saint-Lazare
via
Nanterre, Sar-
trouville, avec des rames Z6400,
à compter du 1
avril 1979, redonne
un certain trafic au groupe III.
En septembre 1982,
l’électrifica-
tion du tronçon Pontoise – Gisors,
en grande couronne, entraîne
l’utilisation de BB 17000 et de
rames RIO et le retrait des diesels
67300. Dans le cadre des aména-
gements de confort et des com-
modités s’adressant à la clientèle,
un téléaffichage général est ins-
tallé ainsi que des escalators
depuis le niveau de la voirie. La
ligne 13 du métro est prolongée
vers le sud jusqu’à Invalides. En
mai 1988, l’interconnexion ouest
entre les réseaux RATP et SNCF à
Nanterre-Préfecture entre en
vigueur et capte les trains de et
vers Cergy, lesquels sont doréna-
vant acheminés à travers Paris par
la ligne A du RER vers Marne-la-
Vallée. Toutefois, quelques mou-
vements Saint-Lazare – Cergy
sont maintenus en période de
pointe. Deux ans plus tard, une
mission Poissy interconnectée est
également introduite, événements
qui sont de nature à soulager le
trafic banlieue traité par Saint-
Lazare. L’électrification Mantes –
Cherbourg, en 1996, amène la fin
des turbotrains RTG et des mou-
vements tractés diesels par
BB 67300, 67400, A1A-A1A 68000,
supprimant toute pollution
visuelle et sonore. À la place, les
BB 26000 prennent le relais sur
les trains express. Il n’y a donc
plus à Saint-Lazare que des
engins électriques. La création de
Actualité Événement
Pacific État, 141 C et rames
banlieue et grandes lignes
à Paris-Saint-Lazare.
Ci-contre:
des voyageurs, un chef de train,
une rame Standard…, le quotidien
en gare Saint-Lazare au mois
d’août1968.
Page de droite, de haut en bas:
batterie de 26400 sur les voies 1 à
4 du groupe II (20 février 1999);
un élément Z 20500 quitte la gare
pour Nanterre-Université
(13 mai 2006);
une rame VB 2N avec une
loc 827300 arrive par la voie 2
du groupe V en gare Saint-Lazare
(20 août 2010).
Orain/Doc.
J.-C. Rocca/Doc.
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la ligne 14 du métro, dite Météor,
origine Saint-Lazare, conduit à
l’adaptation des couloirs souter-
rains en liaison avec la gare.
Le nouveau millénaire
n’apporte
pas de modifications aux installa-
tions. Par contre, le matériel évo-
lue: disparition des éléments
Z 6300; emploi de quelques
Z 20500 et, en 2007, de BB 27300
réversibles et de BB 15000 à la
place des BB 16000 sur les rela-
tions Caen, LeHavre; introduc-
tion de rames TER 2N NG Z 26500
sur les liaisons Paris – Rouen.
À partir de 2005, une mission
Saint-Lazare – Ermont-Eaubonne
Argenteuil vient s’ajouter à la
gamme banlieue.
Aujourd’hui,
l’affectation des voies
de Saint-Lazare est la suivante:
•
1-4 (groupe II) Versailles-RD,
Saint-Nom-la-Bretèche;
•
5-8 (groupe III) Nanterre-
Université, Maisons-Laffitte,
Cergy-le-Haut en pointe de
matinée, soirée;
•
9-12 (groupe IV) Ermont-Eau-
bonne, Cormeilles-en-Parisis,
Conflans-Sainte-Honorine;
•
13-17 (groupe V) Mantes par
Poissy, Évreux, Vernon;
•
18-27 arrivée et départ grandes
lignes, les voies 26, 27 servant
également aux trains Mantes et
Pontoise, Gisors par Conflans
circulant par voies groupe VI.
Photos B. Collardey
RAIL PASSION N° 175
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Actualité France
De haut en bas et de g. à d.: motrice et voiture 1
classe de TGV Sud-Est en livrée carmillon; aménagements en 2
classe, où les sièges reçoivent
une assise et des accoudoirs de couleur bleue; une place de 1
classe en R1, avec table repliable en portefeuille et poignée en haut de l’appui-tête.
TGV Sud-Est: quelques années
en plus
Les premières rames du TGV sont en fin de vie mais demeurent en bon état
général. Aussi la SNCF a-t-elle décidé de les prolonger. Cette opération
« prolongement de parcours » concerne déjà 60 d’entre elles. Ces interventions
techniques sont associées, par ailleurs, à l’opération « nouveau design»,
qui porte sur l’aménagement intérieur. Avec, pour mot d’ordre, la sobriété.
EXTEETPHOTOSDE
M
ARC
C
ARÉMANTRANT
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
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tre d’assurer toute la desserte de
Zurich et les TGV qui touchent
l’Allemagne. 23 rames Euroduplex
seront affectées à l’Ourcq d’ici fin
2013. De ce fait, les 19 rames POS
vont être regroupées à Villeneuve
et versées au parc dédié Lyria en-
tre septembre 2012 et début
2013. À cette occasion, elles revê-
tiront dans les ateliers CFF de Zu-
rich une nouvelle livrée spécifique
(six rames en 2012 et 13 début
2013). Elles prendront en charge
les neuf AR Genève et les quatre
AR Lausanne. Cette arrivée se tra-
duira par le retrait des neuf rames
SE tricourant (110 à 118), qui
n’auront pas d’opération de pro-
longation de parcours. Leur sort
n’est, cependant, pas encore com-
plètement calé: dans un premier
temps, elles seront garées. À noter
que les rames SE 33 et 61 «Bour-
gogne» sont déjà garées, en répa-
ration différée.
En février,
la SNCF a relancé
l’idée d’une nouvelle commande
de rames TGV en annonçant pru-
demment l’examen, avec Alstom,
de la levée d’option de 40 rames
du marché Euroduplex en cours.
Pourquoi un tel revirement? Tout
d’abord grâce à une certaine sta-
bilisation des péages d’utilisation
de l’infrastructure payés à Réseau
ferré de France. Ce dernier a
donné une vision apaisée de leur
évolution entre 2014 et 2018. En-
suite, le parc de la flotte TGV vieil-
lit: 493 rames, d’un âge moyen
de 17 ans! Les plus anciennes
(Sud-Est) ont déjà dépassé les 30
ans. 60 d’entre elles vont être pro-
longées d’une douzaine d’années.
Il est fort probable que la levée
d’option sur 28 rames n’inter-
vienne jamais. Et puis, les rames
Atlantique, livrées entre 1988 et
1992, approchent, elles aussi, de
leur fin de vie. À ce jour, il n’est
pas envisagé de les prolonger. En-
fin, il faut prendre en compte les
projets de LGV type Tours – Bor-
deaux et Le Mans – Rennes, qui
vont, sans aucun doute, faire pro-
gresser la fréquentation de ces re-
lations. Les TGV Duplex sont les
mieux placés pour répondre à
cette équation: sillon, péage,
fréquentation.
Par ailleurs,
la SNCF réfléchit à
son nouveau modèle économique
du TGV: mieux remplir ses rames
et mieux les faire circuler, sous-
entendu plus longtemps, sur les
LGV pour lesquelles elles sont
conçues. Donc, peut-être un peu
moins sur des antennes de par-
cours sur des lignes classiques.
Pour cela, l’articulation entre TGV
et TER va être mieux étudiée.
Quant au reste du parc à grande
vitesse, il reste stable. Rappelons
que les 6,5 rames North of London
sont en location jusqu’à fin 2015.
Pour la livrée carmillon,
la seule
décision prise concerne les 60 TGV
SE qui reçoivent le «nouveau des-
ign» au rythme de 15 rames par
an. Pour les Duplex, des essais ont
été faits. La nouvelle livrée pour-
rait être appliquée à l’occasion du
passage en atelier de ces rames
pour l’opération mi-vie. Mais, à ce
jour, aucune décision n’a été prise
pour une opération spécifique de
mise en œuvre de cette livrée.
Ci-dessus: le TGV POS 4409
quitte Paris – Lyon pour Zurich
(20 mars 2012).
Ci-contre: UM de TGV A pour
Bordeaux à Briis-sous-Forge
(6 mai 2011). La réforme
des premières rames de cette
série est envisagée lors de
la livraison de la nouvelle
tranche de 40 Euroduplex.
Ci-dessous: un TGV Lyria pour
Lausanne à Chevry-Cossigny
(7 mai 2011). Les neuf rames
vont être remplacées par des
TGV POS et garées fin 2012.
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
36
Actualité France
est en pleine guerre, en octo-
bre1942, que la ligne 8 est
une première fois sortie de Paris
en direction de Charenton. Dans
les années 60 et 70, cette exten-
sion va servir à accompagner le
développement de la ville nou-
velle de Créteil. C’est en 1970 que
la ligne atteint Maisons-Alfort-
Stade puis les Juilliottes à partir
d’avril1972. En 1973, le métro
arrive à Créteil-l’Échat et, à
compter de septembre1974, le
terminus est reporté à Créteil-
Préfecture. Longtemps, l’exploita-
tion se fera de manière alternée,
une rame sur deux faisant terminus
aux Juilliottes, où une troisième
voie centrale a été aménagée. La
ligne, qui dispose au-delà des
Juillotes de longues interstations
à l’air libre, est équipée à partir de
1980 du matériel MF 77, autori-
sant des pointes à 70km/h.
L’idée de prolonger une ligne
déjà très longue (22,057km avant
extension) est peu à peu apparue
nécessaire face au développement
de ce secteur du Val-de-Marne.
Prévu au contrat de plan 2000-
2006, le projet va finalement
prendre corps en 2006 quand
commencent les travaux. La
ligne8 est implantée au centre
d’une artère routière rapide à
2 x 2 voies, la RD 1, et la station
Créteil-Préfecture n’est accessible
que depuis des passerelles suréle-
vées. Cet urbanisme typique des
années 70 vieillit mal, donnant
aux installations du métro un
aspect désuet peu engageant.
Au-delà de l’ancien terminus se
trouvaient les tiroirs de retour-
nement des trains repartant en
direction de Balard ainsi que trois
voies servant au garage des rames
de la ligne. Au-delà, l’extension de
la plate-forme venait buter sur la
RD1. Le nouveau prolongement a
donc dû tenir compte de cet envi-
ronnement a priori défavorable,
impliquant d’importants travaux
de voirie. Dès lors, la RD 1 a dû
être déviée pour la circonstance,
et un saut-de-mouton aménagé
La rame inaugurale entre dans la station Pointe-du-Lac (8octobre 2011). Cette dernière est conçue avant tout comme un pôle d’échanges multimodal.
La ligne 8 du métro arrive
à Créteil-Pointe-du-Lac
Dernier prolongement en date du métro parisien, celui de la ligne 8
a atteint Créteil-Pointe-du-Lac après cinq ans de travaux. La nouvelle
station constitue un véritable pôle multimodal.
EXTEETPHOTOSDE
P
HILIPPE
-E
NRICO
A
TTAL
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
38
Actualité France
’année 2010 s’est révélée catas-
trophique pour la régularité
(trains en retard ou supprimés) et
le non-respect de la composition
annoncée (rames courtes au lieu
de longues) sur le RER D, et
l’analyse a démontré que la res-
ponsabilité en incombait au
matériel roulant. Au moins deux
crises portant sur les essieux
ont marqué cette année, au
printemps et à l’automne. Et, à
chaque fois, de nombreuses
rames (jusqu’à 26) se sont retrou-
vées immobilisées en attente de
reprofilage des essieux, voire de
leur remplacement. Et, bien évi-
demment, ces rames étaient
inaptes au service commercial.
La comparaison avec une ligne
similaire comme le RER C, inté-
gralement desservie par des
Z 2N, a démontré l’absence de
phénomènes équivalents, alors
que les Z 2N sont identiques…
sauf pour l’équipement en anti-
enrayeurs. Mais attention, les
antienrayeurs, équivalents du
système ABS
(Anti Blocage Sys-
tem)
des voitures, ne résolvent
pas tout: ils évitent
de créer des défauts
rédhibitoires (chan-
gement d’essieu ou reprofilage
en urgence). L’arrêt immédiat de
la rame ne s’impose plus, le trai-
tement de l’usure lente, qui
continue, se fera en différé selon
une programmation maîtrisée.
Le dossier est d’abord présenté
au Stif
(Syndicat des transports
d’Île-de-France). Puis en juin 2011,
le Stif et la SNCF débloquent cha-
cun 10 millions d’euros pour équi-
per 100 rames Z 20500. L’objectif
est ambitieux: 50 rames traitées
pour fin octobre 2011 et 50 autres
pour fin octobre 2012. Les délais
sont très courts, et ce dossier fait
l’objet de beaucoup d’innovations
pour réussir, dans les domaines de
la technique, du financement, des
circuits de décision, des approvi-
sionnements, etc. L’innovation
commence aussi par le choix de
l’atelier où sera montée cette
chaîne exceptionnelle. Il fallait un
La rame 90 D sera la 64
rame équipée. On la voit ici au technicentre du Landy, au pied de la tour
Siemens. À droite, l’une des plaques apposées sur l’engin. (Toutes photos du 23 novembre 2011).
Les Z 2N s’équipent d’antienrayeurs
La 100
rame Z 20500 de la ligne D du RER a reçu son équipement d’antienrayeurs
le 29 février. Le défi technique de les doter de ce dispositif avant l’automne 2012
a été bien relevé et l’objectif, rempli. Cette opération, qui semble avoir un effet positif
sur la régularité de la desserte, est étendue à d’autres lignes franciliennes.
EXTEETPHOTOSDE
M
ARC
C
ARÉMANTRANT
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
39
site proche de la ligne D (pour
limiter les acheminements) et
équipé d’une voie sur fosse et d’un
vérin. Le technicentre du Landy,
aux portes de Paris-Nord, est
retenu, et l’opération se réalisera
dans le bâtiment «visite hors-
rame» après quelques aménage-
ments. Le temple de la grande
vitesse internationale vient en
aide au RER!
Chaque rame est traitée
jours et nécessite près de
500heures de travail en 3 x 8.
Après la réalisation, en juin, d’une
rame prototype au technicentre
de Saint-Pierre-des-Corps, la
chaîne démarre en juillet au
Landy. Près de 70 personnes y
sont affectées. En provenance des
ateliers de la France entière, ils
représentent tous les métiers:
essayeurs, soudeurs, câbleurs,
freinistes, mécaniciens, tuyau-
teurs et encadrants. Le jour J, la
rame arrive voie 15 vers 21 h. Sur
cette voie sur fosse, elle y subit
des tests techniques et est prépa-
rée. Vers 5h30 le jour J +1, un
engin rail-route l’achemine voie
41, voie dédiée à l’opération, où
toutes les caisses sont séparées.
Les trois remorques restent dans
le bâtiment, alors que les deux
motrices sont à l’extérieur de
chaque côté. Après levage des
caisses et pose sur des chevalets,
les bogies sont retirés et poussés
côté sud. Le travail peut com-
mencer. Il s’agit de passer d’un
système de frein qui actionne un
bogie complet (deux essieux) à
un système essieu par essieu. Pour
cela, il faut monter un capteur
de rotation au bout de chaque
essieu. Les nouveaux éléments
de tuyauterie et de câblage sont
préparés, repérés et testés un à
un avant montage. Sous les
caisses, les soudeurs sont en action
pour fixer les tuyauteries supplé-
mentaires avant que les freinistes
les raccordent. Une seconde élec-
trovalve est montée par bogie.
Dans chaque voiture, un nouveau
tiroir électronique est inséré:
c’est lui qui traitera les informa-
tions remontées des capteurs et
qui gérera les électrovalves.
Quelques modifications sont
aussi réalisées dans les armoires
électriques des cabines des motri-
ces, car l’antienrayage se fait
aussi sur les essieux moteurs, et il
faut reporter les défauts éven-
tuels. Plus de 120m de nouveaux
câbles sont déroulés dans une
rame lors de cette opération. En
fin de journée, les bogies sont
replacés sous les caisses et la
rame reconstituée. Vers 20 h
du jour J + 1, elle est positionnée
voie 27.Commence alors la
longue phase des essais. Près de
24 heures seront nécessaires, car
beaucoup d’équipements ont été
modifiés. La rame repart vers la
ligne D le jour J + 2 vers 21 h. La
chaîne fonctionne ainsi six jours
sur sept pour traiter cinq rames
par semaine. Extérieurement, ces
modifications très importantes
passent inaperçues, à l’exception
du boîtier de contrôle de l’état
des freins (serré en rouge ou des-
serré en vert), qui comporte désor-
mais deux voyants, un par essieu.
Montage d’un capteur sur un essieu.
Patinage et enrayage: deux dysfonctionnements du couple rail-roue
Le système ferroviaire présente l’avantage d’une réduction maximale des frottements entre la roue et le
rail. Cependant, il existe deux phénomènes qui contrarient cette bonne entente: le patinage et l’enrayage.
En phase de traction, il arrive que la roue glisse sur le rail et se mette à tourner plus vite que la vitesse
du train: c’est le patinage. Le principal inconvénient est la difficulté de monter en vitesse et donc la prise
de retard sur la marche tracée. Un patinage important non maîtrisé peut aussi se traduire par une
détérioration de la surface du rail par déplacement de métal. Les patinages importants doivent d’ailleurs
être signalés sans délai par l’agent de conduite pour qu’une inspection de la voie soit faite. Le patinage
peut être endigué par l’opération de sablage. En phase de freinage, la roue peut se bloquer:
c’est l’enrayage. Ce phénomène entraîne des dégradations plus ou moins importantes de la surface
de roulement de l’essieu. Il se traduit par un bruit caractéristique (on dit que l’essieu «tape»). Le remède
est un reprofilage de l’essieu dans un tour en fosse, voire son remplacement. L’enrayage peut se traduire
par le non-respect de la distance de freinage et le dépassement d’un point d’arrêt en gare ou,
plus grave, d’un signal de protection.
Le système d’antipatinage agit sur les essieux moteurs. L’antienrayeur concerne tout autant les essieux
porteurs que les essieux moteurs. Ces deux systèmes sont indépendants l’un de l’autre. Ils font appel
à des capteurs de vitesse sur chaque essieu. Un coffret électronique analyse cette vitesse et la compare
à la vitesse de référence. Lorsque l’écart entre ces deux mesures dépasse les seuils fixés, le système
réagit en limitant l’effort de traction ou l’effort de freinage jusqu’au rétablissement de valeurs de mesures
dans les seuils. L’antienrayeur permet une modulation de l’effort de freinage pour trouver le meilleur
rendement entre freinage et adhérence.
M. C.
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
41
’est une petite cérémonie qui
s’est tenue dans le froid glacial
ce 7février 2012 aux alentours
du centre de maintenance Jules-
Ladoumègue, où sont remisées les
rames du T 3 b, la branche est du
tramway des Maréchaux. Sous
tension depuis le 16janvier, ce
secteur de la porte de Pantin a vu
circuler la première rame livrée
d’une série de 25 prévues pour
l’extension du tram T 3. Cette ligne,
qui fera partiellement le tour de
la capitale de Pont-du-Garigliano,
au sud-ouest, jusqu’à la porte de
La Chapelle, au nord, sera livrée au
public à la fin 2012. Cette première
circulation devant les officiels et la
presse confirme que le calendrier
est respecté et que le chantier
entre dans sa phase finale.
Le Citadis 402,
grande vedette du
jour, s’est élancé à faible allure
face à la foule sous le crépitement
des appareils photo. Rien de bien
neuf pourtant, si l’on veut faire la
fine bouche. Ce matériel est, en
effet, identique à celui qui circule
actuellement sur le T 3 de Pont-
du-Garigliano à Porte-d’Ivry, soit
une rame de 43,70m de longueur
sur 2,65m de largeur. Et pour
cause, puisqu’il s’agit d’une simple
levée d’option de cette série livrée
pour le T 3 et en service depuis
décembre2006. Les plus obser-
vateurs auront tout de même
remarqué la présence d’une large
bande en haut de caisse aux
couleurs du Stif, qui entend
désormais être identifié par le
public comme un acteur majeur
des transports de la région. Autre
différence, dans l’aménagement
intérieur, où une rangée de trois
sièges dos à la caisse fait son
apparition en remplacement
d’une série de quatre sièges en
vis-à-vis. Cette petite perte de
sièges (trois sur l’ensemble de la
rame) s’applique dans les trois
modules ne reposant pas sur
roues et devrait permettre un
accroissement du nombre de
voyageurs debout.
Le trafic escompté
de la ligne
après prolongement est, en effet,
de 275000 voyageurs par jour,
une fréquentation plus proche de
celle d’un métro. Une charge qui
implique de rationaliser l’exploi-
tation d’une ligne qui, dans sa
totalité, atteindra plus de 22 km.
Ce sont donc deux sections qui
seront exploitées de Pont-du-
Garigliano au cours de Vincennes
et du cours de Vincennes à la
porte de La Chapelle. En appa-
raissant avec la mention T 3 b, la
rame 322 lève un voile sur l’indice
des deux futures lignes. À l’ouver-
ture de l’extension, il faudra donc
parler de T 3 a et T 3 b, désignant
respectivement la ligne actu-
ellement en service prolongée
jusqu’au cours de Vincennes et la
nouvelle branche de Vincennes à
La Chapelle. Star du jour, la nou-
velle rame, numérotée 322 (dans
la suite de la série précédente),
ne devrait pas rester seule bien
longtemps au centre Ladou-
mègue, une deuxième rame étant
attendue dans la foulée quelques
semaines plus tard.
Texte et photos
de Philippe-Enrico Attal
En haut: la nouvelle rame arbore l’indice T 3 b.
Ci-dessus: les trois sièges adossés à la caisse doivent permettre
de dégager plus de place pour les voyageurs restant debout.
Tram T 3 branche est:
une première rame livrée
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
42
es premières compositions
seront mises en service en
2016 à l’ouverture du tunnel de
base du Gothard (TBG). Il leur
reviendra d’assurer les relations
Zurich – Milan ainsi que Bâle – Milan
Lucerne. Les CFF seraient assez
favorables à amorcer à Francfort la
desserte Bâle – Milan. Mais ils doi-
vent encore statuer sur la faisabi-
lité de cette extension ainsi que
sur la date de sa mise en œuvre. De
manière plus générale, le nouveau
matériel, qui est étudié pour
d’autres relations – de et vers
l’Autriche, mais pas sur Zurich –
Bruxelles
(voir encadré)
–, emprun-
tera des lignes sur lesquelles la
vitesse autorisée n’excède pas les
250 km/h. Cet aspect pourrait être
favorable à celui qui fait, d’ores et
déjà, figure, pour un appel d’offres
maintes fois reporté mais désor-
mais en cours de finalisation, de
grand favori: l’ICX. Ce matériel,
commandé par DBAG à Siemens
TS, n’est en effet défini « que » pour
249 km/h. La tâche de Stadler, qui
n’a encore livré aucun matériel
pour cette vitesse mais qui est
pourtant très déterminé à rempor-
ter le marché, risque, à moins d’un
partenariat, d’être compliquée…
Dans tous les cas,
l’enjeu est
d’importance pour les CFF. En effet,
la desserte de Milan
le Gothard,
tout comme la relation de et vers
le Tessin, n’est pas au mieux de sa
forme actuellement. La demande a
enregistré une baisse d’environ
25 % (hors trafic subrégional Tes-
sin – agglomération milanaise) ces
15 dernières années (1). L’opéra-
teur suisse, qui travaille à amélio-
rer l’actuelle trame Zurich – Milan
au moyen de rames classiques
rendues réversibles, se prépare à
engager, en décembre 2016, les
grands moyens, avec, à chaque
heure et pour chaque sens, un
train international et un train
national. Aux 29 rames, interopé-
rables Suisse – Italie – Allemagne,
reviendra la reconquête des clients
internationaux.
Le matériel utilisé
pour relancer la
desserte domestique – l’augmen-
tation du nombre global de voya-
geurs devrait surtout être portée
par la demande interne (Suisse
alémanique – Suisse italienne) –
n’est en revanche pas encore
défini. Les futures rames Twindexx
à compensation de roulis (Wako)
fournies par Bombardier ne consti-
tuent pas une option incontourna-
ble sur l’axe de et vers le Tessin. La
technologie Wako n’est pas d’un
apport déterminant. Mais la confi-
guration à deux niveaux (qui se
retrouve aussi sur les rames réver-
sibles IC 2000 + Re 460) serait
profitable. Même si elle n’est pas
prioritaire, elle permettrait une
meilleure flexibilité de l’offre par
rapport à la demande, car, à l’instar
du Lötschberg, le Gothard se
caractérise par des fluctuations
saisonnières marquées de la fré-
quentation. Cependant, la mise en
service de matériel roulant à deux
niveaux est encore éloignée (au
mieux à l’horizon 2020, parallèle-
ment à la mise en service du
Monte Ceneri), parce qu’elle néces-
site préalablement l’adaptation du
gabarit des tunnels (du P 384 au
P 400) situés en amont et en aval
du TBG. Cette opération, deman-
dée également par les opérateurs
intermodaux, n’est pas encore
financée et devra être discutée,
Actualité International
Les relations voyageurs via le Gothard ne sont pas au mieux de leur forme, mais elles vont bénéficier
d’une solide reprise en main. Ici, un ICN Lugano – Zurich au passage de la gare d’Airolo (mars2012).
De nouveaux matériels
pour les projets
internationaux des CFF
Pour dynamiser leurs relations avec l’Italie et l’Allemagne,
les CFF vont s’équiper de nouvelles rames automotrices.
À cette tâche vont être affectés des matériels faisant
actuellement l’objet d’un appel d’offres, et auxquels
pourraient s’ajouter d’autres déjà commandés.
AR
S
YLVAIN
M
EILLASSON
S. Meillasson
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
43
dans le cadre d’arbitrages budgé-
taires à venir. Notons que les trains
Zurich – Tessin/Italie seront dérou-
tés
Rotkreuz jusqu’en 2019, du
fait de travaux le long du lac de
Zoug. La mise en service du TBG
permettra cependant d’«effacer » les
pertes de temps occasionnées.
Les 29 nouvelles rames
comman-
dées par les CFF ne seront pas
concernées par la relation Zurich –
Munich. Cette desserte (qui pour-
rait même être amorcée à Genève
au moyen de trains bitranches
Munich/Saint-Gall) pourrait reve-
nir, à l’horizon 2017, aux futures
rames Twindexx des CFF. Il faudra
néanmoins que l’EBA valide le
concept de compensation de roulis,
développé par Bombardier pour les
besoins suisses, et qu’une catégorie
distincte de taux de vitesse, celle
des trains à bogies Wako, soit insti-
tuée en Allemagne. Notons, par ail-
leurs, que ce matériel prometteur
affiche un premier retard de quatre
mois et qu’il fait l’objet d’une
plainte déposée par deux asso-
ciations de défense des handicapés,
à cause notamment de la zone
de restauration, située au second
niveau. Parallèlement, les CFF
entendent laisser à la DB et à ses
ICE-T la desserte Zurich – Stuttgart.
Réputé trop lourd pour penduler en
Allemagne et d’une capacité insuffi-
sante pour prendre part aux futures
dessertes
via
le TBG, l’ETR 610 n’est
pas en phase avec les nouveaux
projets internationaux des CFF.
(1) De 18millions par le passé, le nom-
bre de voyageurs internationaux avec
l’Italie tous axes confondus (Genève –
Milan, Bâle – Berne – Milan, Zurich –
Milan) s’établit maintenant à environ
trois millions. Les flux des années 70
(travailleurs saisonniers, vacanciers
suisses) ont disparu.
Vue d’artiste de la future rame automotrice Twindexx des CFF. Un matériel construit par Bombardier, doté d’un dispositif de compensation de roulis.
Doc. CFF
Vers une relance des EC Zurich – Bruxelles
Les CFF et la SNCB étudient avec la SNCF et les CFL la relance de la relation Zurich – Bruxelles à l’horizon
2016. L’élément critique du dossier réside dans la difficulté à trouver un matériel. Mais ce n’est pas du
prochain appel d’offres des CFF que dépend actuellement la solution. En l’état, les EC Zurich – Bruxelles
ne roulent pas à 200 km/h entre Bâle et Strasbourg à cause d’une incompatibilité au niveau du frein
électropneumatique (FEP) entre les voitures CFF et les locomotives SNCF. Les voitures CFF ont pourtant
circulé par le passé à 200 km/h de Bâle à Strasbourg dans le cadre du TER Alsace. Mais elles ont été
récemment modernisées, ce qui a notamment impliqué la modification du FEP afin d’y intégrer le Safi
(signal d’alarme par frein inhibable), une fonctionnalité désormais requise en Suisse. Ce nouveau FEP
a fait l’objet d’une validation selon la fiche UIC 541-5. Cette dernière n’est cependant pas encore appliquée
sur les locomotives SNCF. Même si les trains actuellement limités à 160 km/h (et encore tractés par
des 15000) parviennent à ne pas (trop) perdre de temps sur leur marche théorique, la SNCF a entrepris
d’étudier la possibilité de modifier ses engins en conséquence.
S. M.
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
44
Vos plus belles photos
Assurant le TGV, n° 9962 Moûtiers-Salins – Brides-
les-Bains – Bruxelles, la rame Thalys 4533 vient
de franchir sans arrêt la gare de Grésy-sur-Isère
sous un doux soleil d’hiver.
(25 février 2012; photo: Rémi Piozin).
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
46
État annuel
du matériel moteur SNCF
(1
re
partie)
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
48
oici le moment traditionnel de faire le bilan de l’activité du parc moteur
français, dont l’évolution a été particulièrement mouvementée au
cours de l’exercice écoulé. Ainsi sont nées les supervisions, organismes
centralisateurs, sortes de tours de contrôle chargées de déclencher les
visites et examens relatifs à la maintenance des engins, toujours assurés
par les technicentres existants. La première, créée en janvier, est la super-
vision Normandie (SNO), basée à Sotteville et relative aux diesels
BB 460000 et 660000. Puis sont apparus les mois suivants les supervisions:
•
SLE (locomotives électriques [fret]), implantée à Lille;
•
SLI (locomotives Infrastructure), implantée à Chalindrey;
•
SFT (flotte tiers), implantée à Strasbourg;
•
STF (flotte TGV) pour les rames Duplex, cogérées par les technicentres
de Paris-Sud-Est, Châtillon et Lyon;
•
STH (Thionville) pour les diesels BB 69400;
•
SAV (Avignon) pour les diesels 69000;
•
SBF (Bourgogne-Franche-Comté), à Dijon;
•
SCA (Champagne-Ardenne), à Chalindrey et à Épernay;
•
SNP (Nord-Pas-de-Calais) pour les BB 25500 de Lens;
•
SAQ (Aquitaine), à Bordeaux;
•
SLM (Limousin), à Limoges;
•
SMP (Midi-Pyrénées), à Toulouse;
•
SAU (Auvergne), à Clermont-Ferrand;
•
SLR (Languedoc-Roussillon), à Nîmes;
•
SLC (Ligne C du RER), pour le parc de Vitry;
•
SLD (Ligne D du RER) pour les parcs des Joncherolles et Villeneuve;
•
SPN (Paris-Nord) pour le parc de Joncherolles;
•
SNU (Montrouge) pour le parc de Montrouge ;
•
SNO (Normandie), à Sotteville.
La présentation par tableaux donne la situation de chaque établisse-
ment et pour chaque série au début de 2012.
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR
SNCF (1
re
PARTIE)
Pages d’ouverture:
un TGV Duplex passe à proximité de l’île de Sainte-Lucie,
près de Port-la-Nouvelle, dans l’Aude (31juillet 2011).
Ci-contre:
passage à Névian, près de Narbonne,
d’un X 73500 (4 août 2011).
TECHNICENTRE EST-EUROPÉEN-OURCQ
TGV Réseau 33
33rames 501, 503-514, 534-553.
bicourant
TGV POS
19rames 4401-4419.
tricourant
TECHNICENTRE DE PARIS-EST – NOISY-LE-SEC
Z 20500
27Z20507/20508, 20521/20522, 20523/20524,
20541/20542, 20543/20544, 20551/20552-
20555/20556, 20559/20560, 20569/20570,
20777/20778-20787/20788, 20821/20822-
20837/20838, 20857/20858, 20887/20888.
Z 22500
53Z 22501/22502-22605/22606.
U 25500
15U 25501/25502-25529/25530.
B 82500
24B 82521/82522, 82531/82532-82565/82566,
82675/82676-82683/82684.
EMT DE CHALINDREY
A1A-A1A
1A1A-A1A 768081.
BB 63500
1BB 763851.
BB 66400
1BB 666445.
Y 7400
13Y 7410, 7454, 7463, 7501, 7579, 7652, 7675,
7703, 7770, 7793, 7801, 7835, 7852.
Y 8000
1Y 8176.
Y 8400
1Y 8472.
Y 8400
3Y 8455, 8510, 8525.
SCA (SUPERVISION CHAMPAGNE-ARDENNE)
Z 27500
135 CA13Z 27687/27688, 27689/27690, 27697/27698-
27703/27704, 27707/27708, 27723/27724-
27727/27728, 27913/27914, 27921/27922,
27923/27924.
SECTEUR NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2012
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
50
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
SLI (supervision locomotives Infrastructure) (suite)
BB 69000
26BB 669191, 669201, 669204, 669211, 669238,
669254, 669260, 669261, 669263, 669264,
669268, 669274, 669276, 669278, 669283,
669286, 669288, 669290-669292, 669295-
669297, 669305, 669309, 669315.
BB 67400
29BB 667404, 667407, 667409, 667411, 667412,
667421, 667423, 667433, 667457, 667495,
667497, 667499, 667516, 667526, 667548,
667562, 667564, 667567, 667575, 667581,
667608, 667612, 667617, 667618, 667622-
667625, 667627.
BB 75000
21BB 675079-675099.
TECHNICENTRE CHAMPAGNE-ARDENNE – ÉPERNAY
Y 7100
3Y 7101, 7216, 7217.
Y 7100
9Y 7114-7116, 7134, 7190, 7194, 7204, 7205, 7263.
Y 7400
3Y 7577, 7714, 7774.
Y 7400
4Y 7522, 7740, 7794, 7853.
TECHNICENTRE LORRAINE – SITE DE METZ-SABLON
Z 24500
255 LO25Z 24503/24504, 24511/24512, 24519/24520,
24525/24526, 24547/24548, 24551/24552,
24559/24560, 24569/24570, 24571/24572,
24575/24576, 24579/24580, 24581/24582,
24585/24586, 24587/24588, 24593/24594,
24623/24624-24629/24630, 24637/24638,
24639/24640, 24667/24668-24673/24674.
Z 27500
205 LO14Z 27711/27712, 27719/27720, 27729/27730,
27733/27734, 27739/27740, 27749/27750,
27821/27822, 27823/27824, 27939/27940-
27949/27950.
Z 27500
5 AL6Z 27857/27858, 27859/27860, 27867/27868,
27869/27870, 27877/27878, 27887/27888.
X 4750
165 LO14X 4759, 4761, 4762, 4764, 4766, 4768-4770,
4772, 4773, 4799, 4800, 4802, 4803.
X 4750
5 FC2X 4784, 4798.
X 73500
5 LO6X 73813-73818.
X 73900
5 LO5X 73911-73913, 73918, 73919.
X 73900
5 SA2X 73914, 73915.
X 76500
5 LO9X 76537/76538, 76551/76552, 76563/76564,
76575/76576, 76591/76592, 76737/76738-
76743/76744.
BB 63500
1BB 164055.
BB 63500
1BB 463665.
BB 63500
5 LO1BB 563781.
BB 64700
7BB 464702, 464706-464708, 464713, 464714,
TBB 64800
7TBB 464802, 464806-464808, 464813, 464814,
Y 7100
3Y 7102, 7104, 7112.
Y 7100
14Y 7113, 7127, 7132, 7133, 7135, 7144, 7158,
7195, 7224, 7233, 7262, 7264, 7274, 7299.
Y 8000
5Y 8004, 8013, 8014, 8235, 8346.
Y 8000
5Y 8002, 8008, 8124, 8145, 8152.
Y 8400
9Y 8406, 8407, 8410, 8417, 8427, 8483, 8498,
8500, 8529.
Y 8400
2Y 8513, 8526.
TECHNICENTRE LORRAINE-SITE DE THIONVILLE
BB 37000
1BB 437055.
Z 11500
225 LO16Z 11502-11504, 11506, 11509-11514, 11516,
11517, 11519-11522.
Z 11500
5 AL4Z 11505, 11508, 11515, 11518.
Z 11500
5 CA2Z 11501, 11507.
Z 27500
185 LO18Z 27551/27552-27563/27564, 27787/27788-
27793/27794, 27797/27798, 27807/27808-
27813/27814, 27817/27818, 27819/27820.
STH (SUPERVISION THIONVILLE)
BB 69400
75BB 469402, 469403, 469409, 469410, 469412-
469416, 469418-469428, 469430-469434,
469436-469441, 469443, 469444, 469446-
469449, 469451-469454, 469458, 469461,
469464-469466, 469470, 469472-469477,
469478, 469480-469496, 469498, 469499,
469505, 469506.
SFT (SUPERVISION FLOTTE TIERS)
BB 27000
17BB 427111-427118, 427138-427141, 427156-
427159, 427162.
BB 36000
3BB 436007, 436011, 436015.
BB 37000
11BB 437023-427033.
BB 67400
4BB 467444, 467460, 467543, 467594.
BB 75000
19BB 475038-475045, 475055,
475101-475110.
TECHNICENTRE ALSACE-STRASBOURG
BB 25500
155 LO8BB 525602, 525603, 525605, 525615, 525657,
525663, 525664, 525670.
BB 25500
5 AL7BB 525588, 525591, 525606, 525607, 525612,
525613, 525679.
BB 26000
145 AL14BB 526140-526153.
U 25500
125 AL12U 25531/25532-25554/25555.
BB 61000
8BB 461001-461008.
BB 63500
1BB 164046.
BB 63500
1BB 663915.
BB 66700
6BB 466702, 466705, 466706, 466708, 466713,
BB 67400
165 AL16BB 567422, 567434, 567464, 567510-567514,
567517, 567519, 567521, 567569, 567571,
567572, 567591, 567603.
X 73500
165 AL16X 73501, 73504, 73512, 73516, 73518-73521,
73527, 73546, 73547, 73553, 73555, 73556,
73558, 73559.
X 76500
225 AL22X 76509/76510, 76519/76520, 76533/76534,
76547/76548, 76559/76560, 76571/76572,
76581/76582, 76601/76602, 76607/76608,
76615/76616, 76621/76622, 76623/76624,
76635/76636, 76641/76642-76647/76648,
76651/76652, 76653/76654, 76659/76660,
76661/76662, 76693/76694.
X 73900
125 AL12X 73901-73910, 73916, 73917.
B 82500
5 AL7B 82631/82632, 82777/82778-82787/82788.
Y 7100
1Y 7148.
Y 7400
1Y 7634.
Y 7400
9Y 7578, 7624, 7633, 7796, 7797, 7811, 7816,
7858, 7874.
SECTEUR NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
51
Y 8000
13Y 8010, 8011, 8058, 8083, 8110, 8112, 8116,
8118, 8151, 8175, 8184, 8212, 8213.
Y 8000
1Y 8216.
Y 8400
11Y 8422, 8452, 8531, 8535-8540, 8542, 8543.
Y 8400
2Y 8487, 8533.
TECHNICENTRE LE LANDY
Z 26500
5 PI23Z 26503/26504, 26531/26532, 26533/26534,
26541/26542-26561/26562, 26573/26574,
26575/26576, 26587/26588-26599/26600.
TGV Sud-Est 42
42Rames 1, 3, 4, 7-10, 13, 14, 17, 22, 23, 39, 40,
bicourant
42, 56, 57, 68, 71, 72, 75, 78-87, 89-98, 101.
TGV Eurostar 4
4Rames 3205/3206, 3211/3212, 3219/3220,
tricourant
3231/3232
TGV quadri-12
12Rames 3201/3202, 3203/3204, 3207/3208,
courant
3209/3210, 3213/3214-3217/3218,
3221/3222-3229/3230.
TGV North of 6
6Rames 3301/3302-3305/3306, 3309/3310-
London NOL
3313/3314.
TGV Réseau 1
1Rame 4530 MGV
tricourant
(mesures à grande vitesse)
TECHNICENTRE DE PARIS-NORD-LA CHAPELLE
BB 17000
6BB 217064, 217065, 217079, 217098, 217102,
BB 17000
5 PI2BB 517076, 517105.
BB 17000
41BB 817008, 817039, 817044, 817046, 817047,
817051-817055, 817059, 817060, 817062,
817066-817075, 817077, 817081-817097.
Z 6100
50Z 6121, 6123, 6126, 6127, 6129-6132, 6134,
6136, 6137, 6139, 6141, 6143-6148, 6150-
6167, 6170-6173, 6175-6178, 6180-6184.
Z 8100
50Z 8103/8104, 8121/8122, 8125/8126,
8127/8128, 8131/8132-8135/8136, 8139/8140-
8143/8144, 8147/8148-8151/8152, 8155/8156-
8159/8160, 8163/8164-8167/8168,
8171/8172-8175/8176, 8179/8180-8185/8186,
8189/8190, 8191/8192, 8197/8198, 8199/8200,
8205/8206, 8207/8208, 8213/8214, 8215/8216,
8221/8222, 8223/8224, 8229/8230, 8231/8232,
8237/8238, 8239/8240, 8243/8244-8263/8264.
SPN (SUPERVISION PARIS-NORD)
Z 20500
2Z 20859/20860, 20861/20862.
Z 20900
1Z 20909/20910.
Z 50000
40Z 50001/50002, 50007/50008, 50013/50014-
50053/50054, 50057/50058-50065/50066-
50077/50078, 50099/50100-50109/50110.
TECHNICENTRE PARIS-NORD-JONCHEROLLES
Z 20500
1Z 20839/20840.
EMT HAUTE-PICARDIE – LONGUEAU
BB 63500
1BB 463522.
BB 63500
13BB 663409, 663554, 663576, 663631, 663632,
663746, 663773, 663800, 663815, 663856,
663857, 664016, 664069.
BB 66000
8BB 666025, 666037, 666061, 666086, 666107,
666118, 666126, 666175.
SECTEUR NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
1. Propriété d’EUKL, louées par la SNCF pour la desserte domestique Paris – Lille – Boulogne.
2. L’atelier SNCB de Forest à Bruxelles est chargé de la maintenance des rames TGV:
– réseau tricourant PBA -9 rames 4532-4540 ;
– réseau quadricourant PBKA-6 rames 4341-4346 ;
– réseau tricourant-21 rames 4510-4529, 4551.
Les BB 69254 et 292 sur un train de traverses bois La Rochelle – Bordeaux, vu à Saintes (4 juillet 2011).
P. Staehlé
RAIL PASSION N°175
MAI 2012
54
Désignation Référence Qté Prix unit. Prix total
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L’objet du mois de
L’objet du mois de
Modèle deux essieux
Interfrigo
Échelle : HO (1/87)
Réf. : 230138
WAGON FRIGORIFIQUE (Jouef) HJ 6052
25
au lieu de 30
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE –
SITE DE SAINT-LAZARE-LEVALLOIS
Z 6400
75Z 6401/6402-6549/6550.
Z 20500
7Z 20501/20502, 20505/20506, 20511/20512,
20565/20566, 20567/20568, 20583/20584,
20619/20620.
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE – SITE DE CLICHY
Z 26500
165 HN16Z 26601/26602-26631/26632.
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE – SITE D’ACHÈRES
BB 15000
37BB 215005, 215008-215010, 215013, 215014,
215016, 215017, 215019, 215022, 215026-215032,
215034-215039, 215042-215045, 215050-215055,
215061, 215062, 215064, 215065.
BB 15000
5 CA4515002, 515004, 515007, 515024.
BB 15000
5 PI14BB 515001, 515003, 515012, 515040, 515041,
515046-515049, 515056, 515058-515060,
BB 15000
5 HN5BB 515018, 515020, 515021, 515023, 515025.
BB 16000
11BB 216006-216008, 216012, 216029, 216032,
216039, 216041, 216043, 216051, 216053.
BB 17000
355 HN8BB 517002, 517010, 517014, 517031, 517033,
517034, 517036, 517043.
BB 17000
27BB 817003, 817004, 817009, 817011, 817013,
817016-817018, 817020, 817021, 817023-
817026, 817028, 817029, 817035, 817038,
817041, 817042, 817049, 817050, 817056,
817058, 817061, 817080, 817100.
BB 27300
43BB 827325-827367.
BB 63500
3BB 263926, 263932, 263975.
BB 63500
5 CE2BB 563785, 563798.
BB 63500
24BB 663402, 663411, 663567, 663568, 663572,
663636, 663652, 663692, 663760, 663765,
663794, 663799, 663802, 663804, 663809,
663874, 663876, 663877, 663930, 663960,
663968, 663973, 664037, 664056.
BB 64700
6BB 464705, 464709, 464716, 464717, 464719.
TBB 64800
6TBB 464805, 464809, 464816, 464817, 464819.
Y 7100
9Y 7110, 7136, 7155, 7189, 7206, 7269, 7271,
7293, 7308.
Y 7100
14Y 7109, 7123, 7129, 7150, 7162, 7165, 7180,
7185, 7227, 7271, 7286, 7290, 7291, 7310.
Y 7400
3Y 7432, 7438, 7457.
Y 7400
71Y 7404, 7406, 7411, 7436, 7445, 7455, 7458,
7464, 7467, 7469-7473, 7481, 7492, 7510,
7511, 7513, 7514, 7516, 7517, 7530, 7537,
7539, 7547, 7562, 7563, 7568, 7583, 7595,
7604, 7616, 7620, 7639, 7657, 7660, 7669,
7677, 7679, 7687, 7706, 7721, 7746, 7753,
7758, 7759, 7761, 7769, 7776, 7785, 7799,
7807, 7808, 7824, 7828, 7830, 7843, 7844,
7850, 7854, 7855, 7859, 7860, 7868-7870,
7877, 7878, 7881, 7882.
Y 8000
95Y 8003, 8007, 8009, 8012, 8015, 8023-8025,
8030, 8031, 8033, 8034, 8039, 8056, 8057,
8059, 8062, 8071, 8074, 8077, 8086, 8088,
8090, 8093, 8102, 8107-8109, 8115, 8117,
8121, 8122, 8126, 8127, 8133, 8135, 8146,
8181, 8183, 8185-8187, 8201, 8202, 8204,
8207, 8214, 8221, 8223, 8228-8230, 8233,
8234, 8238, 8241-8243, 8247, 8250, 8253,
8254, 8264, 8269, 8273, 8275, 8281, 8284,
8288, 8297, 8298, 8300, 8305, 8307-8310,
8314, 8321, 8325, 8328, 8336, 8337, 8359-
8363, 8366, 8367, 8370-8374.
Y 8000
23Y 8036, 8037, 8046, 8062, 8066, 8069, 8078,
8079, 8084, 8094, 8095, 8113, 8128, 8149, 8150,
8153, 8161, 8164, 8170, 8171, 8173, 8244, 8255.
Y 8400
14Y 8404, 8408, 8409, 8421, 8423, 8447, 8463,
8491, 8492, 8521, 8530, 8534, 8541, 8548.
Y 8400
14Y 8402, 8411-8413, 8415, 8424, 8432, 8438,
8439, 8461, 8490, 8493, 8508, 8527.
SNO (SUPERVISION NORMANDIE)
BB 60000
4155BB 460001-460155.
BB 60000
20BB 660156-660175.
TECHNICENTRE NORMANDIE – SITE DE SOTTEVILLE
Z 27500
245 HN24Z 27509/27510, 27511/27512, 27517/27518,
27519/27520, 27527/27528, 27529/27530,
27575/27576, 27611/27612, 27621/27622,
27623/27624, 27631/27632-27637/27638,
27651/27652, 27653/27654, 27657/27658,
27659/27660, 27663/27664, 27667/27668,
27669/27670, 27673/27674, 27675/27676,
27681/27682.
BB 63500
6BB 663563, 663650, 663736, 663748, 663844,
X 1500
1X 1501/1502 (Utilisation Spéciale).
X 4750
165 HN6X 4752-4754, 4767, 4771, 4783.
X 4750
5 BN10X 4751, 4755, 4776, 4790-4796.
X 4900
135 HN13X 4901/4902-4925/4926.
X 73500
115 HN11X 73533, 73534, 73548, 73552, 73564, 73579,
73586, 73602, 73775, 73791, 73792.
B 82500
5 HN9B 82633/82634, 82645/82646-82653/82654,
82693/82694, 82789/82790, 82791/82792.
Y 7100
4Y 7198, 7218, 7292, 7294.
Y 7100
4Y 7146, 7149, 7170, 7178.
Y 7400
10Y 7415, 7509, 7539, 7582, 7584, 7625, 7750,
7824, 7839, 7855.
Y 8000
5Y 8059, 8071, 8214, 8250, 8281.
Y 8000
6Y 8051, 8144, 8162, 8165, 8188, 8210.
Y 8400
2Y 8401, 8403.
Y 8400
1Y 8461.
TECHNICENTRE NORMANDIE – SITE DE CAEN
Z 27500
5 HN9Z 27503/27504, 27513/27514, 27523/27524,
27543/27544, 27549/27550, 27567/27568,
27579/27580, 27587/27588, 27595/27596.
X 72500
19X 72589/72590, 72619/72620, 72623/72624,
72627/72628, 72631/72632, 72635/72636,
72639/72640, 72643/72644, 72647/72648,
72651/72652, 72655/72656, 72659/72660,
72663/72664, 72667/72668, 72671/72672,
72713/72714, 72719/72720, 72723/72724,
72727/72728.
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
SECTEUR ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2012
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
57
Batterie de diesels BB 60000 au technicentre de Sotteville (27 mai 2009).
La Z 27529/30, sur un TER Annecy – Saint-Gervais, affronte la poudreuse près d’Argonay (5 février 2012).
Photos B. Collardey
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
58
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Technicentre Normandie – Site de Caen (suite)
X 73500
115 BN11X 73630, 73644-73649, 73651-73654.
X 76500
145 BN14X 76503/76504, 76517/76518, 76527/76528,
76541/76542, 76555/76556, 76567/76568,
76577/76578, 76587/76588, 76597/76598,
76605/76606, 76611/76612, 76619/76620,
76631/76632, 76633/76633.
TECHNICENTRE ATLANTIQUE-CHÂTILLON
TGV Atlantique105
1105Rames 301-405 + motrice
bicourant
de réserve 24211.
TECHNICENTRE DE PARIS-RIVE-GAUCHE – SITE DE MONTROUGE
BB 8500
115 CE11BB 508588, 508589, 508591-508594, 508596-
508598, 508620, 508646.
BB 25500
2BB 825608, 825609.
Z 5300
3Z 5310, 5332, 5362.
Z 26500
125 CE12Z 26501/26502, 26507/26508, 26511/26512,
26517/26518, 26521/26522, 26525/26526,
26529/26530, 26563/26564-26571/26572.
SNU (SUPERVISION MONTROUGE)
Z 5300
30Z 5302, 5303, 5305, 5306, 5308, 5309, 5311,
5313, 5315, 5316, 5318, 5322, 5323, 5326-
5328, 5334, 5337, 5339-5341, 5343, 5347,
5349, 5350, 5354, 5359, 5371, 5372, 5426.
BB 27300
24BB 827301-827324.
TECHNICENTRE DE PARIS-RIVE-GAUCHE – SITE DE TRAPPES
Z 5600
21Z 5663/5664-5703/5704.
Z 8800
18Z 8801/8802-8835/8836.
SLC (SUPERVISION LIGNE C DU RER)
Z 5600
15Z 5633/5634-5661-5662.
Z 8800
40Z 8837/8838-8915/8916.
Z 20500
34Z 20503/20504, 20513/20514, 20525/20526-
20531/20532, 20549/20550, 20557/20558,
20571/20572-20575/20576, 20579/20580,
20581/20582, 20803/20804, 20807/20808-
20819/20820, 20841/20842-20845/20846,
20849/20850-20855/20856, 20863/20864-
20873/20874.
Z 20900
53Z 20901/20902-20907/20908, 20911/20912-
21007/21008.
TECHNICENTRE BRETAGNE-RENNES
BB 25500
215 BR18BB 525590, 525594, 525595, 525597, 525599,
525600, 525643, 525650, 525655, 525671,
525674, 525681, 525689-525694.
BB 25500
-5 PDL3BB 525601, 525625, 525637.
Z 9600
235 BR5Z 9603-9606, 9628.
Z 9600
-5 PDL16Z 9601, 9608-9613, 9621-9627, 9629, 9630.
Z 9600
5 CE2Z 9602, 9607.
Z 21500
365 BR17Z 21535/21536, 21537/21538, 21541/21542,
21545/21546, 21549/21550, 21551/21552,
21557/21558, 21563/21564, 21569/21570,
21571/21572, 21575/21576, 21581/21582,
21583/21584, 21587/21588, 21589/21590,
21593/21594, 21599/21600.
Z 21500
-5 PDL19Z 21501/21502, 21503/21504, 21539/21540,
21543/21544, 21547/21548, 21553/21554,
21555/21556, 21559/21560, 21565/21566,
21573/21574, 21577/21578, 21579/21580,
21585/21586, 21591/21592, 21595/21596,
21597/21598, 21601/21602-21605/216006.
Z 27500
145 BR14Z 27645/27646, 27647/27648, 27665/27666,
27679/27680, 27695/27696, 27705/27706,
27713/27714, 27715/27716, 27721/27722,
27795/27796, 27801/27802-27805/27806,
27815/27816.
X 2100
215 BR21X 2111, 2113-2117, 2123, 2124, 2134-2137,
2139-2142, 2144-2148.
XR 6000
5 BR8XR 6108, 6164-6170.
X 73500
155 BR15X 73522, 73538, 73574, 73575, 73583, 73588,
73590, 73596-73599, 73601, 73603-73605.
B 82500
5 BR9B 82571/82572, 82577/82578, 82589/82590,
82595/82596, 82601/82602, 82603/82604,
82611/82612, 82641/82642, 82643/82644.
BB 63500
2BB 463929, 464066.
Y 7400
9Y 7680, 7701, 7754, 7814, 7838, 7864, 7871,
7873, 7880.
Y 8000
1Y 8251.
Y 8000
6Y 8005, 8154, 8158, 8167, 8225, 8259.
TECHNICENTRE PAYS DE LA LOIRE – SITE DE NANTES-BLOTTEREAU
Z 24500
135 PDL13Z 24675/24676-24693/24694, 24783/24784-
24787/24788.
Z 27500
185 PDL18Z 27709/27710, 27717/27718, 27747/27748,
27767/27768-27785/2786, 27799/27800,
27929/27930, 27933/27934-27937/27938.
X 73500
165 PDL16X 73502, 73513, 73514, 73525, 73531, 73532,
73541, 73542, 73563, 73584, 73585, 73650,
73655-73657, 73811.
X 76500
175 PDL17X 76727/76728, 76745/76746, 76777/76778-
76791/76792, 76805/76806-76811/76812,
76815/76816, 76817/76818, 76823/76824.
BB 63500
1BB 263406.
BB 63500
1BB 763405.
Y 7100
1Y 7130.
Y 7400
5Y 7681, 7803, 7812, 7813, 7867.
Y 8000
1Y 8101.
Y 8000
6Y 8097, 8166, 8200, 8226, 8246, 8285.
Y 8400
3Y 8465, 8471, 8484.
TRAM-TRAIN PAYS DE LA LOIRE – SITE DE DOULON
U 53500
65 PDL6U 53501/53502, 53503/53504, 53507/53508-
53513/53514.
TECHNICENTRE DE SAINT-PIERRE-DES-CORPS – TOURS-SAINT-PIERRE
BB 7200
14BB 207250, 207252, 207256, 207270, 207272,
207273, 207315-207318, 207324, 207391,
207394, 207402.
BB 7200
5 CE14BB 507203, 507204, 507208, 507216, 507219,
507221, 507223, 507235, 507242, 507269,
507274-507276, 507278.
BB 9200
5 CE3 enBB 509247, 509257, 509265.
BB 22200
2BB 422276, 422291.
Z 7300
155 CE15Z 7347-7350, 7353-7356, 7358-7363, 7373.
Z 7500
5 PC2Z 7505, 7511.
SECTEUR ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
60
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
TECHNICENTRE DE SAINTES
X 2200
105 PC10X 2210, 2218, 2220, 2224, 2226, 2230, 2232,
2235, 2239, 2240.
XR 6000
5 PC10XR 6151, 6153, 6162, 6206, 6227, 6231, 6233,
6237, 6239, 6250.
X 73500
5 PC7X 73796, 73806-73810, 73812.
B 81500
135 PC13B 81665/81666, 81671/81672, 81675/81676,
81679/81680, 81681/81682, 81689/81690,
81701/81702, 81705/81706, 81727/81728,
81739/81740, 81747/81748, 81843/81844,
81845/81846.
B 82500
105 PC10B 82517/82518, 82519/82520, 82523/82524-
82529/82530, 82583/82584, 82585/82586,
82773/82774, 82775/82776.
SAQ (SUPERVISION AQUITAINE)
BB 7200
6BB 207206, 207218, 207229, 207230, 207304,
BB 7200
5 AQ6BB 507201, 507205, 507211, 507215, 507217,
BB 7200
5 MP7BB 507202, 507213, 507214, 507310, 507388,
507407, 507408.
BB 7200
5 LR4BB 507286-507289.
Z 7300
295 AQ29Z 7301-7304, 7309, 7311-7313, 7315, 7316,
7319, 7320, 7322, 7323, 7325, 7326, 7328, 7329,
7332, 7334-7337, 7339, 7341, 7342, 7344-7346.
Z 7500
5 AQ1Z 7506.
Z 21500
5 AQ6Z 21509/21510, 21567/21568, 21607/21608-
21613/21614.
BB 67400
17BB 267419, 267420, 267424, 267429, 267436,
267437, 267441, 267442, 267445, 267496,
267542, 267549, 267554, 267578, 267585,
267607, 267621.
BB 63500
4BB 163579, 163790, 164023, 164043.
X 2200
175 AQ17X 2202, 2212, 2219, 2221-2223, 2225, 2229,
2231, 2233, 2234, 2237, 2238, 2241, 2242,
92201, 92203.
XR 6000
115 AQ11XR 6063, 6070, 6072, 6075, 6077, 6148, 6154,
6226, 6232, 6240, 6252, 6255.
X 72500
175 AQ17X 72501/72502, 72521/72522, 72523/72524,
72545/72546, 72551/72552, 72559/72560,
72585/72586, 72593/72594-72597/72598,
72601/72602, 72605/72606, 72611/72612,
72617/72618, 72661/72662, 72677/72678,
72701/72702.
X 73500
185 AQ18X 73515, 73517, 73568, 73569, 73572, 73573,
73716, 73717, 73728-73733, 73771-73774.
B 81500
275 AQ27B 81581/81582, 81587/81588, 81591/81592,
81593/81594, 81597/81598-81601/81602, –
81677/81678, 81683/81684-81687/81688,
81693/81694-81697/81698, 81775/81776,
81793/81794, 81809/81810, 81815/81816,
81825/81826-81841/81842.
TECHNICENTRE AQUITAINE-BORDEAUX
BB 7200
1BB 207396.
BB 7200
9BB 407325, 407326, 407330-407332, 407335,
407339, 407341, 407342.
BB 7200
5 AQ1BB 507280.
Z 7300
155 MP15Z 7305-7307, 7310, 7314, 7317, 7321, 7324,
7327, 7330, 7333, 7340, 7343, 97381, 97382.
BB 63500
2BB 463630, 463683.
BB 63500
17BB 663562, 663609, 663680, 663718, 663768,
663817, 663823, 663839, 663884, 663947,
663955, 663957, 663964, 664011, 664021,
664041, 664049.
BB 66000
11BB 666002, 666033, 666036, 666054,
666075, 666083-666085, 666127, 666129,
BB 67400
7BB 167418, 167427, 167431, 167432, 167435,
167475, 167582.
BB 67400
10BB 467454, 467471, 467472, 467474, 467486,
467498, 467502, 467534, 467592, 467629.
X 2200
5 AQ7X 2227, 2228, 2236, 2243-2246 (Tous en RD).
XR 6000
145 AQ14XR 6061, 6074, 6086, 6147, 6149, 6152, 6159,
6205, 6228, 6230, 6234, 6236, 6252, 6255.
Y 7100
1Y 7169.
Y 7400
2Y 7468, 7476.
Y 7400
11Y 7413, 7485, 7573, 7614, 7631, 7672, 7728,
7757, 7810, 7827, 7846.
Y 7400
2Y 7528, 7613.
Y 8000
24Y 8021, 8049, 8060, 8065, 8067, 8073, 8080,
8130, 8189, 8193, 8195, 8198, 8211, 8215,
8217-8220, 8270-8272, 8289, 8312, 8368.
Y 8000
3Y 8089, 8205, 8249.
Y 8400
4Y 8445, 8453, 8475, 8495.
Y 8400
4Y 8494, 8501, 8503, 8522.
SMP (SUPERVISION MIDI-PYRÉNÉES)
BB 8500
5 MP9BB 508606, 508608, 508610, 508615, 508617,
508622, 508624, 508626, 508627.
BB 9300
5 MP6BB 509306, 509316, 509322, 509326. 509327,
Z 27500
185 MP18Z 27501/27502, 27507/27508, 27521/27522,
27541/27542, 27547/27548, 27565/27566,
27577/27578, 27583/27584, 27585/27586,
27593/27594, 27603/27604, 27615/27616,
27617/27618, 27625/27626, 27627/27628,
27639/27640-27643/27644.
X 2100
195 MP19X 2101, 2102, 2104-2106, 2118-2122, 2125-
2130, 2132, 2138, 92104.
XR 6000
125 MP12XR 6219, 6221, 96207, 96208, 96210, 96212,
96213, 96215, 96216, 96218, 96219, 96221.
X 72500
105 MP7X 72537/72538, 72539/72540, 72575/72576,
72583/72584, 72587/72588, 72653/72654,
72657/72658.
X 72500
5 AV3X 72541/72542, 72633/72634, 72685/72686.
X 73500
255 MP25X 73523, 73576, 73591, 73594, 73614, 73615,
73626, 73627, 73631-73633, 73718, 73724,
73726, 73727, 73734-73736, 73738-73743,
73762.
B 81500
185 MP18B 81 501/81502, 81507/81508, 81513/81514,
81523/81524, 81531/81532, 81541/81542,
81549/81550, 81791/81792, 81807/81808,
81817/81818, 81819/81820, 81847/81848-
81859/81860.
SECTEUR ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
61
TECHNICENTRE TOULOUSE
BB 7200
36BB 107251, 107253-107255, 107257-107268,
107271, 107277, 107281-107285, 107292-
107303, 107393.
BB 7200
-5 PACA2BB 507291, 507410.
BB 8500
5 MP3BB 508613, 508614, 508629.
BB 8500
2BB 608553, 608556.
BB 9300
3BB 109304, 109320, 109338.
BB 9300
1BB 209309.
BB 9300
5 AQ3BB 509301, 509319, 509325.
BB 9300
5 LR5BB 509303, 509317, 509318, 509323, 509339.
BB 63500
1BB 763624.
Z 27500
5 MP1Z 27629/27630.
X 2100
5 MP3X 2103, 2131, 2150.
X 72500
5 MP1X 72517/72518.
X 73500
145 MP5X 73535, 73544, 73550, 73725, 73747.
X 73500
5 LR9X 73506, 73543, 73562, 73570, 73577, 73582,
73587, 73803, 73805.
Y 7400
7Y 7570, 7610, 7665, 7685, 7718, 7736, 7737.
Y 7400
8Y 7738, 7744, 7792, 7802, 7829, 7840-7842.
Y 8000
3Y 8085, 8137, 8358.
Y 8000
3Y 8063, 8100, 8103.
Y 8400
4Y 8419, 8486, 8544, 8545.
Y 8400
1Y 8496.
Colonne activité
1 = Voyages SNCF, 2 = Trains d’équilibre du territoire, 4 = Fret, 5 = Proximités, 6 = Infrarail,
7 = Matériel, 8 = Île-de-France (Transilien).
Le chiffre 5 est suivi de l’indicatif de la région: CA = Champagne-Ardenne, LO = Lorraine, AL =
Alsace, SA = Sarre, NPDC = Nord-Pas-de-Calais, PI = Picardie, HN = Haute-Normandie, BN =
Basse-Normandie, BR = Bretagne, PDL = Pays de Loire, CE = Centre, LI = Limousin, PC = Poitou-
Charentes, AQ = Aquitaine, MP = Midi-Pyrénées, BO = Bourgogne, FC = Franche-Comté, AV =
Auvergne, RA = Rhône-Alpes, PACA = Provence-Alpes-Côte d’Azur, LR = Languedoc-Roussillon.
Colonne nombre
Les éléments électriques et thermiques multicaisses sont décomptés pour un, qu’ils possè-
dent une ou deux motrices. Ex. = Z 7301, 9501 avec une motrice, Z24501/24502,
B 82501/82502 avec deux motrices.
Même principe pour les rames TGV. Ex.: TGV 23101/23102 (51), 24701/24702 (701).
SECTEUR ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Le 9 décembre 2011, la BB 36015, louée auprès d’Akiem et fraîchement pelliculée aux couleurs de Thello, stationne à Paris-Bercy.
Cet engin est rattaché à la SFT (supervision flotte tiers), implantée à Strasbourg.
J.-C. Mons
La
BOUTIQUE
La
BOUTIQUE
La Vie du Rail – 11, rue de Milan, 75009 Paris – Tél.: 0149707310 – Fax: 0149700177
Utilisez le bon
de commande
PAGE 54
LIVRES
NOUVEAUTÉS
TRAINS DE LÉGENDE, LE COFFRET
Ce coffret présente des trains, qui par leur
luxe et leur prestige, leur conception technique
feront rêver les passionnés d’histoire ferroviaire.
Le premier tome,
consacré aux trains de luxe
et prestige, vous fera voyager avec des trains
exceptionnels comme l’
Orient-Express
Transsibérien
ou encore le
Blue-Train…
Le second tome
présente
les trains d’exception, des locomotives uniques en leur genre,
aux formes improbables, défiant les lois de la logique.
Réf.: 121077
LA MACHINE LOCOMOTIVE
Édouard Sauvage
Cet ouvrage, destiné au départ « à l’usage des
mécaniciens et des chauffeurs », est aujourd’hui
une référence sur le sujet, un ouvrage passionnant
et très technique. Cette édition est la cinquième,
la première datant de 1894. Les amateurs
trouveront un manuel très détaillé, les passionnés d’Histoire l’étude
des machines à vapeur ainsi que des photos d’anciennes locomotives,
le modéliste des gravures et des schémas cotés.
Réf.: 121078
LE CHEMIN DE FER DOMODOSSOLA – LOCARNO
En train et à pied dans le Val Vigezzo et les Centovalli
Ce chemin de fer s’apprête à fêter ses 90 ans en
2013. Ce livre raconte l’histoire de ce chemin de fer,
celle des villes, des villages et des habitants de
ces vallées alpines. Ce guide permet aussi, à l’aide
de nombreuses cartes détaillées, de parcourir à pied
cette région. En train et à pied, un beau voyage !
210 x 135 mm, 176 pages couleurs.
Réf.: 121076
MODÉLISME
Retrouvez notre catalogue en ligne et commandez sur
www.boutiquedelaviedurail.com
LOCOMOTIVE ET CHEMINS DE FER
Louis Figuier
Cet ouvrage fait partie d’un ensemble de textes
réunis sous le titre « Les Merveilles de la Science ».
Édité en 1968, cet ouvrage retrace les débuts des
chemins de fer et la ténacité des inventeurs. Louis
Figuier nous présente, gravures à l’appui,
les principaux acteurs de cette saga moderne et détaille les évolutions
de ce nouveau moyen de transport, depuis l’étude et la construction
de la voie ferrée jusqu’aux dernières innovations technologiques,
en passant par la description complète du train vu de l’intérieur.
204 pages en noir et blanc. Format: 220 x 170 mm.
Réf.: 121069
VOITURE DEV AO HJ 4069 (Jouef)
Voiture SNCF voyageurs DEV AO, 2
classe couchettes, logo encadré.
Longueur 288 mm, attelages à élongation, tampons avec ressorts.
Époque IV (de 1970 à 1990).
Échelle: HO (1/87).
Réf.: 230425
58
VOITURE DEV AO HJ 4068 (Jouef)
Voiture DEV AO longue, 1
classe,
époque III, attelages à élongation, tampons avec ressort.
Échelle: HO (1/87).
Longueur: 330 mm.
Réf.: 230421
58
VOITURE DEV AO HJ 4070 (Jouef)
classe B10, livrée C 160, époque IV.
Tampons avec ressort, attelages à élongation.
Échelle: HO (1/87).
Réf.: 230418
58
NOUVEAUTÉ
NOUVEAUTÉ
LES LOCOMOTIVES À VAPEUR D’AUJOURD’HUI
Grâce à l’acharnement de nombreux bénévoles, une
vingtaine de locomotives à vapeur peuvent être
considérées comme actives sur le réseau français
et son voisin suisse en ce début du
siècle, dont
une douzaine simultanément en état de marche.
Les 140 C et 141 R, actrices de la fin de la vapeur
en service régulier, ont été les premières à reprendre
le rail, suivies par des 141 C, 141 TB et TD. L’étape suivante fut celle
du retour des locomotives de vitesse, machines de légende mais
d’une conduite et d’un entretien délicats. Ce furent d’abord les Pacific,
231 G en 1986 et 231 K en 1991, puis les Mountain, 241 A en 1997
et 241 P en 2006. Cet album, illustré par les meilleurs photographes
ferroviaires contemporains, montre donc en action toutes
les locomotives à vapeur d’origine SNCF qui ont circulé sur le réseau
national ou à l’étranger durant la période 2000-2011.
Un ouvrage relié de 176 pages, grand format 24 x 32 cm,
illustré par plus de 300 photos couleurs.
Réf.: 121075
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
66
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
SAU (Supervision Auvergne) (suite)
X 76500
76561/76562, 76629/76630, 76649/76650,
76655/76656, 76657/76658, 76663/76664,
76665/76666, 76723/76724, 76725/76726,
76765/76766-76775/76776, 76813/76814,
76819/76820, 76825/76826, 76827/76828,
76831/76831.
SBF (SUPERVISION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ)
BB 7200
195 BO19BB 507236-507241, 507243-507249, 507319-
507323, 507409.
BB 22200
5 FC7BB 522247-522249, 522354, 522356, 522359,
BB 22200
5 BO1BB 522372.
BB 25500
165 BO6BB 525682-525686, 525688.
BB 25500
5 FC10BB 525622, 525623, 525634, 525638-525641,
525653, 525654, 525673.
Z 9500
5 FC6Z 9505, 9508, 9510, 9513, 99581, 99582.
Z 9600
5 FC4Z 9616, 9618, 9631, 9632.
Z 27500
145 BO10Z 27505/27506, 27515/27516, 27525/27526,
27545/27546, 27569/27570, 27571/27572,
27581/27582, 27731/27732, 27735/27736,
27737/27738.
Z 27500
5 FC4Z 27589/27590, 27597/27598, 27599/27600,
27613/27614.
X 73500
365 BO11X 73503, 73526, 73551, 73580, 73706, 73707,
73715, 73760, 73761, 73797, 73798.
X 73500
5 FC25X 73549, 73554, 73567, 73593, 73608, 73612,
73613, 73705, 73744-73747, 73750-73758,
73765, 73767, 73799, 73800.
X 76500
5 FC5X 76667/76668, 76673/76674, 76679/76680,
76713/76714, 76715/76716.
B 81500
375 B037B 81503/81504, 81509/81510, 81519/81520,
81535/81536, 81537/81538, 81547/81548,
81551/81552, 81557/81558, 81559/81560,
81563/81564, 81569/81570, 81573/81574,
81577/81578, 81579/81580, 81741/81742-
81745/81746, 81749/81750-81761/81762,
81765/81766, 81767/81768, 81773/81774,
81777/81778, 81783/81784, 81795/81796-
81799/81800, 81861/81862-81869/81870.
TECHNICENTRE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ-DIJON-PERRIGNY
BB 26000
21BB 126072-126075, 126138, 126139, 126154-
BB 66700
2BB 466715, 466723.
Y 7100
1Y 7141.
Y 7400
15Y 7417, 7435, 7452, 7482, 7497, 7502, 7524,
7533, 7586, 7597, 7654, 7662, 7696, 7837, 7884.
Y 8000
10Y 8006, 8022, 8047, 8062, 8064, 8106, 8129,
8138, 8208, 8224.
Y 8000
4Y 8092, 8119, 8180, 8257.
Y 8400
7Y 8437, 8457, 8458, 8460, 8482, 8520, 8523.
Y 8400
3Y 8438, 8454, 8521.
SECTEUR SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2012 (suite)
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Série
QtéAct.Nb.Numéros
Cette BB 69000 HLP est vue sur le viaduc de Saint-André-de-Cubzac, alors qu’elle se dirige vers Bordeaux (24 octobre 2009).
M. Carnus-Gourgues
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
71
•
BB 663760 Achères;
•
BB 163948, 163950 Villeneuve;
•
BB 663973 Achères;
•
BB 666002, 666083, 666085, 666129
Bordeaux;
•
BB 666023 Avignon;
•
BB 666169 Tours-Saint-Pierre;
•
BB 666463 SLI;
•
BB 267374, 567370 Chambéry;
•
BB 467402, 467462, 467467, 467469,
467476, 467479, 467485, 467491, 467504,
467506, 467508, 467509, 467525, 467531,
467532, 467535, 467536, 467538, 467550,
467584, 467588 Nevers;
•
BB 467498, 467592 Bordeaux;
•
X 2106 SMP.
FÉVRIER 2012
Matériel électrique
Mutations:
•
Z 20839/20840 Joncherolles – SLC;
•
Z 21503/21504 Rennes – SPL;
•
Z 21545/21546, 21563/21564, 21571/21572,
21583/21584 Rennes – SBR;
•
Z 27805/27806 Rennes – SBR.
Amortissements:
•
BB 216032 Achères.
Matériel thermique
Mutations :
•
BB 267301, 267338, 267357 Tours-Saint-
Pierre – Nevers;
•
BB 567438, 567450, 567451, 567456,
567484, 567570, 567587, 567590, 567596,
567599, 567604 Longueau – SPI;
•
BB 467473 Nevers =667473 SLI;
•
BB 467537 Longueau =667537 SLI;
•
BB 467544 Nevers – SPI;
•
BB 467579 Longueau – SPI;
•
BB 475001-475006, 475013, 475014,
475018-475020, 475022-475037, 475046-
475054, 475059, 475061-475068, 475074
Avignon – SPI;
•
BB 475071 Avignon – SFT;
•
BB 475072 Longueau – SPI;
•
BB475402, 475404, 475406-475408, 475412,
475413, 475416, 475419 Avignon – SPI;
•
BB 475403, 475409-475411, 475414,
475415, 475417, 475418, 475420-475453
Longueau – SPI;
•
X 2103 Toulouse -SMP;
•
X 2111, 2116, 2141, 2144 Rennes – SBR.
Mises en service matériel neuf:
•
BB 475456-475458 SPI.
Transformation:
•
BB 663915 Strasbourg =664629 SLI.
Amortissements:
•
BB 663411 Achères;
•
BB 664033 SLI;
•
BB 666067 Avignon;
•
BB 666164 Tours-Saint-Pierre;
•
BB 666459 SLI;
•
BB 466713 Strasbourg;
•
BB 466734 Lens;
•
BB 567354 Chambéry;
•
BB 467401, 467417, 467439, 467440,
467448, 467449, 467466, 467468, 467490,
467500, 467501, 467507, 467551, 467631
Nevers;
•
BB 467454, 467486 Bordeaux;
•
X 4647, 4676 Nevers.
Abréviations supervisions (= S) :
SAQ =Aquitaine;
SBR =Bretagne;
SFT: flotte tiers; SLC =Ligne C;
SLD =ligne D;
SLE =locomotives électriques (Lille) ;
SLI =locomotives Infra (Chalindrey) ;
SMP =Midi-Pyrénées;
SNU =Montrouge;
SPL =Pays de la Loire; SPI =Picardie;
SPN = Paris-Nord;
STF =technique flotte (TGV).
La BB 668523 a connu une longue carrière. Cette machine diesel est aujourd’hui réformée au dépôt de Chalindrey (8septembre 2011).
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
72
Coup de rétro
TEXTE ET PHOTOS DE HENRI MUNSCH
e 16 avril 2011, comme prévu, des tra-
vaux de rénovation avaient débuté sur la
ligne des Chemins de fer de Provence entre
Nice et la Vésubie (Plan-du-Var). Leur achè-
vement a permis la réouverture complète de
la ligne le 7 janvier dernier. Ils concernaient le
renouvellement total du ballast et de la voie
avec du rail espagnol Ensidera de 50kg/m
soudé et monté sur traverses en béton, ainsi
que la reconstruction des quais de toutes les
stations et haltes ouvertes du parcours avec
équipements pour handicapés (terminus de
Nice compris); celle du Pont-Charles-Albert a
été rouverte, mais d’autres, toujours fermées,
ont été rasées.
Ce chantier mécanisé assez spectaculaire,
qui avait un caractère européen, a été mené à
terme par les entreprises Sersa (Suisse) et
De Aloe (Italie) principalement, mais le chan-
tier comprenait des ouvriers de toutes natio-
nalités. Nous avons choisi de vous présenter
la dégarnisseuse Tirex et son unité de distri-
bution des traverses dans la zone du parc
Impérial et un renouvellement difficile en
milieu urbain: la traversée de la rue Cros-de-
Capeu (un des PN Gambetta en plein Nice).
À présent, l’éclatante démonstration est
faite: il est évident que seul ce type d’opéra-
tion peut permettre un résultat totalement
convaincant. La voie étant à présent, sur
25km, de qualité équivalente à celle d’une
LGV, la douceur du roulement est devenue,
ici, exceptionnelle. De nouvelles perspectives
d’augmentation de vitesse devraient aussi se
profiler à l’horizon. Cela pourrait permettre à
terme (car il y a encore du rail neuf à poser
dans la partie haute de la ligne) de regagner
du temps et de concevoir de bien meilleurs
horaires de Nice à Digne-les-Bains.
Rame de distribution des traverses en action. Après enlèvement des entretoises, les traverses béton sont mises en place. La voie étant maintenue
surélevée, le ballast est ensuite installé (juillet 2011).
RVB sur les CP de Nice à Lingostière
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
73
Ci-dessus, de haut en bas:
la bourreuse, dans une atmosphère lourde
et poussiéreuse à l’entrée du tunnel du Piol
(septembre 2011).
la bourreuse en action devant un immeuble.
À gauche, de haut en bas:
une scène sur le vif dans la rue Cros-de-Capeu,
où le chantier bat son plein: si le personnel est
compétent en matière de voies, il se doit aussi
de venir en aide aux passants en détresse
(septembre 2011) ;
toujours sur le même chantier, dépose
de l’ancienne voie après enlèvement
du macadam(août 2011) ;
une rame de trémies du Rhätische Bahn,
menées par les L 45 H 069 et 070,
stationne à la Madeleine
(août 2011).
des ÖBB tout comme deux locomotives diesels de la série 445 des FS
ou l’ALN 668, qui a fait des incursions régulières sur la ligne de Tende.
Pour la DB, c’est une rame ancienne à deux niveaux de type
Nahver-
kehrzug
qui sortira aux couleurs de Coca-Cola. Quant aux TGV, c’est
Rivarossi qui gère les rames Thalys et qui prévoit cette année une rame
PBKA. Le fabriquant a aussi lancé une nouvelle gamme, Rivarossi
Brass: ce sont des modèles avec un châssis en métal et une caisse
en laiton. Premier modèle de cette gamme, une locomotive électrique
italienne de type 428. Il est vendu en Italie environ 400 euros.
Roco (HO, HOe, TT)
P
rincipal acteur sur le marché français, Roco nous gratifie de jolis
modèles. La série des CC 72000 continue avec de nouvelles livrées et de
nouveaux numéros. La prochaine à sortir sera une CC 72000 dans la
livrée « en voyage… », les versions Fret et Corail Plus sortiront, elles, à la
fin de l’année. Les CC 6500 de la première sous-série seront aussi
disponibles à la fin de l’année dans leur livrée d’origine et dans leur
livrée Fret. La livrée « en voyage… » se verra appliquée à une BB 16000
et à une BB 25200 Savoie avec son nouveau lanterneau. Les BB 16000
et 25200 disposent désormais d’un nouveau châssis pour avoir
l’éclairage avec des Led, une platine plux et l’attelage court; ces modi-
fications seront apportées ultérieurement aux BB 9200. En outre, une
BB 68500 dans sa livrée Infra sera proposée. Les voitures ex-DR 28
feront leur réapparition cette année. Une voiture-couchettes UIC de
classe à toit haut et déséquipée de ses couchettes sera par ailleurs
disponible. Pour les marchandises, ce sera un wagon Fas qui sera vendu
seul. Deux Uas seront aussi de la partie ainsi qu’un tombereau E79
brun. Certains des modèles marchandises sont issus de moules prove-
nant de la marque autrichienne Klein Modellbahn. Remarquons au
passage que, désormais, les coffrets de départ sont vendus avec des
modèles équipés en digital, mais il sera toujours possible d’acquérir la
rame séparée en version analogique.
Roco présente aussi une nouvelle commande digitale Z 21 qui peut
être dirigée par un Smartphone ou un iPad. Pour le marché interna-
tional, on signalera les modèles suivants: une locomotive à vapeur
de type RH 109 (type 140 avec tender) des Chemins de fer autri-
chiens, ainsi qu’une BR 85 (type 151 T) issue d’une BR 44 tender de
la DR. Les Tchèques auront droit à une locomotive diesel de la série
770. Les Suisses disposeront d’une Re 4/4 à deux pantographes.
Les Italiens auront une locomotive électrique de type 626. Les Néer-
landais, enfin, verront les automotrices Plan T et Plan V équipées de
nouveaux pantographes. Précisons, pour finir, que Roco maintient
toujours sa gamme en TT avec quelques nouveautés, dont une loco-
motive à vapeur G 12 (type 151 avec tender), distribuées cette année
par Star Modèles, situé à Auxerre.
Modélisme
LA 63
FOIRE INTERNATIONALE DU JOUET DE NUREMBERG (2
PARTIE)
RAIL PASSION N° 175
MAI 2012
Roco (HO):
les CC 72000 retiendront l’attention des modélistes français!
Rivarossi (HO):
nouvelle gamme de modèles «Rivarossi Brass», avec la 2 BB 2 Gr 428 italienne, tout en métal.
SAI (HO)
S
AI fête ses 20 ans d’existence cette année. Un anniversaire qui sera mar-
qué par la sortie, en collaboration avec Piko, d’un coffret mixte rail-route
avec trois wagons HO et deux camions Berliet GLR 8, le tout aux couleurs
de la brasserie lorraine de Champigneulles, près de Nancy. Les modèles
seront issus des gammes Piko pour les wagons et Brekina pour les
camions. Attention, car ce coffret sortira en série limitée (500 exemplaires).
En outre, la marque SAI présente cette année un nouveau cirque, avec
tous ses attributs: en l’occurrence le cirque Amar, dont un tracteur rou-
tier Renault et sa semi-remorque de grande capacité seront les premiers
éléments disponibles. Pour le décor, on aura une station-service de la
marque Azur avec son garage et quelques accessoires. Parmi les véhicules
routiers, on trouvera des camions Saviem G 3 dans différentes livrées.
Sommerfeld (O, HO, TT, N)
S
pécialiste allemand de la fabrication de caténaires et de pantographes,
Sommerfeld propose surtout, cette année, des nouveautés pour l’échelle
O. C’est ainsi que l’on trouvera une caténaire allemande pour voie
unique ou double voie, qui pourra être fixée par vis (tige filetée avec un
écrou), ainsi que quelques accessoires d’accompagnement.
Sud Express (HO)
C
ette jeune firme portugaise, dont c’était la première participation à
Nuremberg, développe un programme fourni de nouveautés et de
projets. Le plus important consiste en la réalisation de la locomotive
diesel Euro 4000, fabriquée par Vossloh. Elle sera déclinée, pour le
moment, en six livrées différentes. Viendra ensuite la locomotive diesel
de la série 1400 des CP (Chemins de fer portugais).
Au chapitre du matériel remorqué ne sont annoncés que des wagons à
essieux spécialisés: Kbs pour le transport des grumes, wagons fermés
« UIC type 1 » de la série 6xxx pour le transport de sable ou de ballast.
Tillig (HO, TT)
P
our l’échelle TT (1/120), qui est un excellent compromis entre le HO et
le N, Tillig édite, cette année, un catalogue de nouveautés de 47 pages
où figurent une locomotive à vapeur de type 38.10 (de type 130 avec
tender) des DR, une locomotive électrique BR 218 des DR, DB et ÖBB,
une locomotive diesel V 200 et une BR 220 de la DB. Le reste de son pro-
gramme est principalement constitué de redécorations, comme celles
pour les voitures IC des PKP (Chemins de fer polonais), les Traxx (aux
couleurs de RailPool ou du BLS), ou encore les Taurus (aux couleurs
d’Alex/Arriva avec coffret de trois voitures aux couleurs d’Arriva) et les
autorails Desiro, qui arborent une grande variété de livrées. Des nou-
veautés à l’échelle HO sont aussi proposées, mais leur nombre est bien
MAI 2012
RAIL PASSION N° 175
77
Tillig (TT):
un automoteur moderne Desiro de DB Regio.
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Vollmer (HO, N)
V
ollmer, dont le catalogue général est édité pour deux ans, nous offre,
cette année, de nouveaux bâtiments d’inspiration germanique dans
différentes échelles. On retrouve pour le HO une « Euro-Bank » qui peut
même servir de tirelire, un garage avec ses pompes à essence Aral,
un restaurant des années 50, un bar à jus de fruits exotiques, un club de
fitness et l’«école des lapins». De nouveaux modèles de voitures sont
aussi proposés, dont des véhicules de la police allemande.
Le N n’est pas oublié, puisque l’on retiendra le garage des années50
avec ses pompes à essence Aral ainsi qu’un restaurant McDonald’s.
Notre tour d’horizon des nouveautés de l’année s’achève ici. Il se révèle
finalement assez fourni, en dépit de la crise économique que traverse le
continent européen, même si certains projets annoncés cette année ne
verront le jour que l’année prochaine.
D’ici là, d’autres événements vont jalonner encore le calendrier de
l’amateur, en France, avec Ferrovi-Art, le Mondial du modélisme et de la
maquette
(voir encadré page 78),
en juin, Rail Expo, fin novembre,
comme à l’étranger, avec les salons de Dortmund et de Stuttgart pour
l’Allemagne, deCoventry pour le Royaume-Uni, et de Novegro (près de
Milan) pour l’Italie. Autant d’occasions de voir se concrétiser (ou non)
les annonces de nouveautés faites à Nuremberg, ou de s’informer des
projets révélés ultérieurement à la grande manifestation.
garage des années 50 avec ses pompes à essence Aral.
© Vollmer.
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Nouveauté
Au début des années cinquante,
l’évolution du
moteur diesel permet la production en série des
premières locomotives diesels-électriques ; ce mode de
traction va d’abord s’imposer dans les gares et triages
puis, progressivement, sur les lignes secondaires
encore dévolues à la traction vapeur, et, pour nir, au
cours des années soixante sur les grandes artères non
électriées. Pour la SNCF, l’attrait immédiat
de la
locomotive diesel ne réside pas dans sa puissance,
la
traction à vapeur restant supérieure, mais dans son
aspect économique car elle permet une exploitation plus
souple avec des coûts réduits.
À la manière du livre “Les autorails en couleurs”, cet
ouvrage montre la traction thermique dans le paysage
ferroviaire français de 1950 à 1970. Si aujourd’hui les
jeunes passionnés sont attachés à ce mode de
traction, présenter des clichés de diesels dans
leurs premières années semblait une gageure,
tant le regard des photographes de l’époque
se xait sur la machine à vapeur. Ce
voyage à travers le temps offre un
panorama de la métamorphose
technique et esthétique de la locomotive
diesel pendant deux décennies.
L’évocation de cette traction “moderne”
nous rappelle aussi l’époque où le rail
était encore très présent, jusque dans les
lieux les plus oubliés du réseau national.
Les diesels
en couleurs
Philippe Feunteun
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